Tel un oiseau tombé du nid (pv Nathan Johnson°

Tic tac, tic tac... Vous entendez? Le temps qui passe, les minutes, les heures, les jours, les semaines, les mois. Les vacances scolaires touchent bientôt à leurs fins. Une douce odeur de rentrée des classes flottes dans l'air. Chevalier Isaac a voulut finir d'acheter les fournitures scolaires, je ne suis pas ce genre de petite fille à faire un caprice pour un sac neuf ou des cahiers de marques. Je suis tout le contraire même. Je sais que l'argent est quelques choses qui ne tombe pas du ciel et c'est précieux il faut pas le dépenser à tord et à raison comme le dirait si bien ma maman. Après avoir finit les courses chevalier Isaac trouva à discuter. Tout bas je lui fais comprendre que je vais à la vitrine magique. Ce que j'appelle ainsi c'est le magasin de sucrerie et gâteaux. Même si on achète pas j'aime regarder les couleurs et tout. J'avais l'habitude de jouer avec maman sur ce qu'on aimerait gouter. Elle n'est plus là elle est partit elle me manque tellement. Aujourd'hui ça fait six mois. Mon regard est bien triste presque aussi triste que l'état de mes genoux et de mes mains après cette fameuse chute à vélo. Mais ça ne fait pas mal je ne sens pas la douleur. Je me sens soulager d'en avoir parler à chevalier Isaac. Je pourrais passer des heures et des heures à regarder cette vitrine elle est si belle. Je ne peux m'empêcher de murmurer

"C'est magnifique..."

Perdu dans ma contemplation je ne remarque pas ce groupe de jeunes adultes avec leur chariot ni leurs comportements bizarre. Ils me bouscule me faisant tomber par terre. Ils ne prêtent pas attention à moi mais je m'en fiche je me remets debout ne prenant même pas attention à mon genoux droit qui c'est rouvert au niveau de la croute fraiche ne sentant pas la douleur ça m'est égale. Je retourne à ma contemplation. Pour moi il n'y a que cela qui me fait du bien en ce moment.

Il m'arrive de rêver à une maison faite de bonbons et de pâtisserie un peu à l'image de la maison de conte où les enfants ne peuvent s'empêcher de s'arrêter. Bien que je n'aime pas trop ce conte la maison je l'adore. Cette vitrine est comme cette maison de pâtisserie et de bonbons toute colorée. Même si les dentiste ils disent que les bonbons ça donnent des caries si on les mange par les yeux on ne risque rien. Soudain une voix vient me tirer de ma rêverie. Une voix que je n'ai aucune difficultés à reconnaitre. Je n'ai pas besoins de lever les yeux pour voir gentil balto. Enfin se n'est pas son vrai nom mais pour moi c'est comme ça que je l'appelle. Il travail ici parfois. Je ne comprends pas tout de suite sa question puis je baisse mes petits yeux sur mes mains et mes genoux. je relève la tête

"Je suis tombé de vélo, les croutes saignent à cause que je suis retombée tout à l'heure à cause des grands mais c'est pas grave ça fait pas mal."

Je me tourne vers gentil Balto. Mon regard est devenue plus triste depuis le départ de maman et je ne souris plus beaucoup. Mais pour gentil Balto je fais un effort et je lui sourit. Il a toujours été gentil avec moi.

"ça fait longtemps que je ne t'ai pas vu gentil balto mais je suis contente de te voir."