 |  Sujet: (Gabriel) Lost my way Dim 26 Aoû - 7:00 | |
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Gabriel Winfrey
ft. dylan rieder ≈ crédit@tumblr.
"The Heart Wants What It Wants...
But The Cock Wants What It Wants"
(identification complète) Gabriel Winfrey. (âge) 26 ans. (lieu et date de naissance) Portland l'a vu naître, sans doute qu'elle le verra crever aussi. (statut civil) Célibâtard, Gabriel il ne se voit pas en couple, il ne croit pas en l'amour, il s'égare souvent entre les cuisses des filles qui sont partantes pour les écarter. (emploi ou études) L'illégalité pour seule issue, Gabriel deale, touche à toutes les petites combines qui pourraient lui rapporter du fric facilement. (orientation sexuelle) Il aime les femmes, et juste elles... il n'a jamais été attiré par quelqu'un du même sexe jusqu'ici. Enfin c'est ce qu'il dit, n'assumant absolument pas l'attirance un peu plus ouverte qu'il peut avoir. (statut financier) $$, On ne peut pas dire qu'il roule sur l'or, mais il ne s'en sort pas trop mal entre les deals et les combines. (traits de caractères) Débrouillard, sarcastique, opportuniste, joueur, taquin, colérique, impulsif, audacieux, perspicace, ... (doppelganger) Dylan Rieder. (groupe choisi) NO STRINGS ATTACHED.
Famille pauvre, un père pêcheur, une mère au foyer, un frère et une sœur ainée, et lui pour petit dernier. Les Winfrey n'ont jamais roulé sur l'or. Mais ça n'aurait pas été bien grave si leur vie avait été faite d'amour. Mais le paternel était violent. Il commencé à s'en prendre à Ash, le plus grand, le plus vieux des gamins. Mais Gabriel n'est pas passé entre les gouttes, un père alcoolique qui a besoin de se défouler, ça se sert de tout ce qu'il a sous la main. ▬ Son père est mort quand il avait 6 ans, au moment où Gabriel a commencé à aller à l'école. Avant, les bleus ne se voyaient que dans la rue. Un gamin maladroit, ça arrive tous les jours. Ce type trop attiré par la bouteille, il l'a jamais regretté. Mais ça a poussé sa mère a trouvé un travail... pour avoir une vie toujours aussi médiocre. ▬ Il a continué à aller l'école à 16 ans, même s'il n'était pas un bon élève, et ne voyait pas vraiment l'avenir que ça pourrait lui donner. Il s'est mis à dealer pour un type plus vieux que lui, notamment dans son lycée. ▬ Il a été diplômé, presque miraculeusement. Mais ça ne l'a pas empêché de rejoindre le monde de l'illégalité, d'y plonger totalement à présent qu'il n'avait plus aucune prise sur le reste. ▬ Il bosse pour une grosse organisation, mais il n'est que l'un des rouages. Il a un boss direct dont il dépend, et ça se limite à ça. De plus, il est pas assez con pour les doubler ou pour les vendre. Au fond, Gabriel n'est pas si important que ça dans toutes ces histoires. ▬ Pourtant, il en a des contacts. Parmi tous ces clients qu'il fournit, chacun touchant à une sphère différente. Du plus riche à celui qui a besoin de planer pour oublier sa misère. Celui qui a parmi l'un de ses clients un type qui lui fournit un avocat hors de prix en cas d'interrogatoire, qui lui paie ses cautions. Celui qui a un frère qui le sort de ses emmerdes à l'occasion, aussi. Presque intouchable quand on y pense. Le genre de petit merdeux contre lequel on n'a jamais assez de preuves pour aller bien loin. ▬ La musique, il aime ça, il joue parfois de son côté, juste pour se détendre, par pur plaisir. S'il a bien un véritable talent en dehors de la débrouille et des arnaques, c'est bien ça. Autodidacte. Mais ça ne lui a pas servi à grand chose. Personne pour croire en lui, il joue juste pour le plaisir et c'est bien assez. ▬ Il a une moto, c'est son bébé comme il dit, son joyaux dont il prend soin. Parce qu'elle lui sert de portail vers un autre monde, celui de sensations que seule la vitesse est capable de lui apporter. Alors il aime rouler à fond, sentir le vent tenter de résister, l'adrénaline pulser dans ses veines, et là il se sent libre. ▬ Il fait d'ailleurs des courses de motos, illégales bien sûr. Le genre de petite combine qui parfois rapporte, et parfois non. La roue tourne, mais tout ce qui compte c'est l'adrénaline, l'amour du jeu et des sensations. ▬ Mauvais garçon. Le genre de type que l'on ne devrait pas fréquenter, jamais. Le genre de types parfait pour ennuyer les parents. L'exemple parfait du mauvais gendre. Gabriel est un connard. Il aime saisir les opportunités, il baise les filles comme on utilise une boîte de kleenex, tout simplement parce qu'il ne croit pas en l'amour. ▬ Les garçons ? Vous déconnez, ceux qui pensent voir quelque chose ont sûrement fumé quelque chose. Gabriel est attiré par eux, mais il a comme un blocage impossible à dépasser quand il est sobre. ▬ En parlant de sobriété... Il ne boit que quelques verres, jamais d'excès comme son propre père, jamais au point de perdre complètement le contrôle. Pourtant, il touche à la marchandise qu'il vend. Pas la plus dangereuse, mais celle qui permet de planer un peu. ▬ Il a perdu l'un de ses meilleurs potes il y a quelques temps déjà. L'un de ceux qu'il voyait comme son frère, bien plus proche que le véritable qui bosse ironiquement pour la police. Ca l'a bousillé un peu plus, cette histoire. Pourtant il n'en parle pas vraiment, même s'il a tout de même rejoint un groupe de paroles. Il ne sait plus vraiment comment il a fait pour y atterrir, ni même pourquoi il y va encore, lui qui n'est pas le meilleur conseillé du monde, qui a besoin de l'adrénaline de sa vie pour se sentir exister. Peut-être parce qu'il entend leurs paroles dépressives et que ça lui fait du bien, à lui. ▬ Les poings qui le démangent. La facilité à faire entendre ses idées par les coups plutôt que par les paroles. C'est souvent pour ça qu'il se fait arrêter d'ailleurs plutôt que pour ses autres activités. Il planque toujours la drogue, jamais pris la main dans le sac, jamais de preuves, et des enfoirés qui ne comprennent pas qu'il en a rien à foutre de toute façon. ▬ Mais s'il y a une chose à savoir sur lui, c'est qu'il ne touchera jamais un gosse avec ses poings, et voir un autre le faire lui fait tout simplement péter les plombs. Pas besoin d'être psy pour comprendre pourquoi. ▬ Toujours une clope au bec, à croire qu'il a envie de crever d'un cancer. Il ne sait pas ne pas flirter avec le danger, quel qu'il soit. Alors avoir une petite mort aux lèvres, ça n'y change pas grand chose. De toute façon, il a commencé trop tôt et n'a pas l'envie ni la force d'arrêter. ▬ Il aime sa famille, il aime son frère, sa sœur, sa mère, mais... la famille c'est compliqué, pas vrai ? Et puis ils sont tellement différents les uns des autres.
≈ Insert your quote here!
Gabriel, misérable archange échoué du ciel. Si l'ironie pouvait parler, sans doute ricanerait-elle de cette étrange vérité. Porter un prénom si religieux... certes, il l'offre un petit bout de paradis, ou tout du moins il en vend à travers ses pilules, ses herbes et ses poudres. Dealer d'orgasmes artificiels, de petits nuages factices. Il suffit de l'appeler, lui, le gamin des rues qui a bien grandi, le morveux que son père frappait dès qu'il avait bu un coup de trop, celui qui a vu sa mère se tuer à la tache pour quelques dollars et vivre une vie minable. Ca ne l'a pas aidé à être plus près de sa famille, comme si le monde entier semblait vouloir lui souffler qu'il n'y était pas à sa place. Ces êtres ayant traversés des épreuves similaires, une enfant presque semblable, le destin aurait dû les rapprocher, mais ce ne fut pas le cas. A l'inverse, ils ont fini par emprunter des venelles si différentes que les liens se sont effilochés. Et les prunelles de Gabriel, gamin présumé si maladroit autrement, alors qu'en grandissant, les bleus qu'il attrapait comme un rhume n'était causé que par les bagarres qu'il provoquait, qu'il subissait. Gamin que sa mère était obligée de venir chercher dans le bureau du proviseur parce qu'il s'était une nouvelle fois battu, les regards appuyés que lui lançait Ash face à son attitude. Mais qu'est-ce qu'il pouvait en avoir à faire, de son opinion ? Rien. Rien, et il s'était trouvé des amis qui le comprenaient, de ceux qui lui ressemblaient bien plus que sa propre famille. Ils avaient grandi ensemble, étaient devenus ce qu'ils devaient devenir. Sauf l'un d'eux qui avait fini par tirer sa révérence à ce monde, involontairement. Ca l'avait abîmé, Gabriel, de perdre l'un des êtres qui lui était le plus proche en ce monde, ce presque frère, celui qui s'il ne l'était pas de sang l'était au moins de cœur.
Ca l'avait mené, il ne savait pas trop comment, à ce groupe de paroles. Pourtant, il n'avait jamais ouvert les lèvres pour parler de Mickey. Jamais. C'était pourtant là, comme une plaie purulente, béant d'une immondice redoutable. Ca crevait les yeux au début, pour ceux qui étaient passé par la même chose, cette lueur qui hantait ses prunelles, cette perte qui le retenait entre ces murs. Là où il a soufflé quelques mots à son sujet, les premiers. Les conseils qu'il n'a jamais été capable de donner, ceux qu'il écoute mais qu'il est bien en peine de suivre. Il a l'air doux comme un petit garçon perdu, il a l'air posé, comme un type qui réfléchit avant d'agir... et pourtant, ça crève les yeux qu'il n'est rien de tout ça. Qu'il entraine Sav vers le fond, qu'il baise June parce qu'il sait qu'il lui plaît. Peut-être qu'elle espère plus, peut-être que non, mais il s'en fout de toute façon. Il passe du temps avec eux, à les écouter parler, il passe pas mal de temps avec Sav, à l'entrainer ou à la suivre dans les bas fonds de Portland, il va boire un verre avec toute la bande... Il rejoint ses autres potes, il fait sa vie, ses courses de moto, continue à dealer, à se battre pour des conneries. Aller retour en cellule, arrestation sommaire. Le grand frère qui le tire d'affaire, ou l'avocat et le fric d'un client qui le sortent en un tour de main. Il ne paie jamais rien. Protégé qu'il est par ses relations, il se laisse vivre, tout simplement. Petit connard frondeur qui n'est qu'un rouage insignifiant dans la hiérarchie où il évolue.
C'était cette vie insipide, dévorée par tout ce qu'il y greffait au gré de ses envies, qui l'avait mené dans ce lit à présent, une clope à ses lèvres tandis qu'il reposait sur les draps dans une nudité parfaite, comme si le ciel l'avait vomi ainsi. Mais la saveur qui planait dans la pièce, et la créature aussi nue que lui ne laissait aucun doute sur ce qui venait de se produire, tout comme la capote usagée balancée vulgairement au sol. Il tirait une autre taffe, savourant la sensation, l'orgasme le gardant encore dans ses bras langoureux, quand la fille qu'il venait de baiser laissait ses doigts courir sur son torse, son visage collé à lui comme s'ils étaient l'un de ces couples trop parfaits. Il n'avait pas besoin de le lui dire, de ne pas se faire d'idées, car c'était l'une des premières choses qu'il lui avait soufflé la seconde fois. Et si elle était toujours d'accord pour l'accueillir entre ses cuisses, ce n'était pas lui qui allait s'en plaindre, il aimait les instants volés avec elle, il aimait les courbes qui étaient siennes. Mais il en avait déjà profité, et le son d'un sms lui fit tendre le bras pour s'emparer de son portable pour lire le message en question. Sans état d'âme... « Allez, c'était bien sympa, mais faut que j'y aille maintenant. » souffla-t-il, écrasant sa clope dans le cendrier présent sur la table de chevet, tout en la repoussant pour se redresser. Pas de mots tendres. Pas de dernier baiser pour la remercier de son attention, de ces instants. Il n'était pas l'un de ces gars romantiques qui croient que l'amour peut durer toujours, non, il avait eu une enfance merdique, s'était glissé dans la peau d'un dealer avant même sa majorité, baisé tellement de filles différentes qu'il avait cessé de compter, et puis il avait perdu un ami, il prônait l'illégalité comme le chant qui guidait son existence.
Il avait déjà remis son boxer, glissé ses jambes dans son pantalon lorsqu'elle l'interpela après l'avoir observé remettre ses chaussures et qu'il se redressait. « Gab... tu veux pas rester cette fois ? » demanda-t-elle pleine de cet espoir pour lequel il n'aurait jamais aucune pitié. « Je peux pas, on m'attend. » répliqua-t-il en remontant sa fermeture éclair, avant de s'emparer du tee-shirt qui trainait au sol et qu'il enfila sans un mot de plus, avant d'embarquer le reste de ses affaires et de quitter la pièce. On l'attendait. Bien sûr, il devrait repasser chez lui, prendrait peut-être une douche pour la forme, et après, il ramènerait sa came à son client. C'était son job, ce qui payait le loyer, et ensuite... ensuite, il verrait bien.
(prénom/pseudo) eve. (pays) france. (ton avis sur le forum) beau, frais, une pépite des fins de vacances. (tu nous a trouvé où?) bazzart. (type de personnage) pré-lien de @Savannah Coleman.
Dernière édition par Gabriel Winfrey le Dim 26 Aoû - 16:31, édité 23 fois |
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