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 Promises (Javio ♥)

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Javier Valnero
Javier Valnero
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MessageSujet: Promises (Javio ♥)   Promises (Javio ♥) EmptyDim 7 Oct - 18:42

Les couleurs stridentes sautant à ses prunelles claires, les miettes pigmentées de lueurs vives venant à réchauffer son derme moite. Une marrée de corps amoncelés basculant dans une transe exaltante, les rires haut perchés, à peine audible tant la musique était forte, battant jusque dans les bas de ses hanches venant à se mouvoir d'elles-mêmes. Le rythme qui venait à battre dans ses veines bouillonnantes, ses mains désaxées aux mouvements frénétiques, ses paupières battantes, fermées, alors que le flux éphémère des sons parvenait jusqu'à sa psyché. Le flot enflammé qui venait à courir sous ce costume lourd, dont l'ardeur étouffante lui donnait l'envie de retirer cette cravate bien trop serrée, son corps pris au piège dans cet étau étriqué. Si seulement il était passé par chez lui, pour en relâcher toutes ces affaires pompeuses. Mais non, il était là. Sur un coup de tête. L'une de ses envies instables, instinctives. À balancer ses hanches, tourner sa chair souple, en des pas lestes en tout sens. Sa longue chevelure éparse, aux boucles indomptables tressautant à chacun de ses pas trop précipités, de mains dont il pouvait sentir les frôlements, les caresses fugitives. Et ce souffle, perché près de son oreille, la caresse d'une brise chaude effleurant sa peau en une nuée de frissons extatiques. La prise ferme d'un bras entourant sa taille, des mains puissantes fixées sur ses hanches et ce sourire, qu'il imaginait éclatant. Cette voix qui n'était pas la sienne, venue toquer aux portes de son âme enténébrée et quelques secondes plus tard. Sans vraiment savoir. Ses repères perdus, dans un ailleurs aux couleurs miroitantes. Le souffle d'un autre, une paire de lippes s'agrippant aux siennes et ce mur froid, venu basculer contre son dos. Le bruit de portes battantes refermées de coups brusques et cette voix... Encore. Venu faire s'ouvrir ses prunelles vitreuses sous des halogènes clignotants, dardant leurs lueurs blêmes contre son visage dont les traits vinrent à s'étirer de surprise. « T'en as envie ? » Il était beau. Avec l'océan de ces yeux dans lesquels il aurait pu se perdre, ces tatouages longeant son derme, cette chevelure de flammes amoncelées en un halo de feu autour de ses traits réguliers, burinés, taillés à même une roche marmoréenne. Mais il n'était pas lui. Pas ce souffle tant espérer, pas cette prise dans laquelle il se serait perdu sans freins, sans limites. Il n'était rien. Rien qu'un mirage évanescent qu'il aurait pu balayer du bout de ses doigts. Recouvrir d'un coup de son pinceau blafard pour en effacer les contours. « Non... Désolé. » C'était comme sortir d'un mauvais rêve, la spirale infernale d'un cauchemar dans lequel il était à tout jamais condamné. Et apercevoir, devant soi, l'énième reflet d'une erreur fauté. « Il faut que je... » À regarder tout autour de lui en reprenant pieds à terre, briser le voile invisible d'ailleurs inexistants, de merveilles désormais viciés. « Quelqu'un m'attend. » À fuir, le laisser là, comme si la faucheuse elle-même, en personne, venait se lancer à ses trousses. Fuir l'exutoire de ses péchés passés, pour toutes ses promesses qu'il s'était juré de tenir. Car maintenant, peu lui importait si le monde venait à se rompre en miettes, que le soleil venait à imploser de tous ces météores incandescents. Il avait quelqu'un. Quelqu'un qu'il aimait, plus que tout. Plus que de simples nuits tant de fois vécues et au lever de l'aube, avec ces regrets amers, venant à glisser dans sa bouche pâteuse.

~~

Il avait l'impression d'être de ces grands cambrioleurs célèbres sur le point de conclure leurs carrières dans l'escapade du siècle. La fuite magique, miraculeuse d'une nuit à s'évader avec son butin sous la main, prêt à partir, loin, dans un pays où le soleil ne cesserait jamais de briller. Et s'il l'aurait pu, il l'aurait fait. Extirper Cléo à la prise de ses machines veillant jour et nuit sur lui. Et l'emmener loin, là bas, où son cœur ne cesserait jamais de s'éprendre de cette chaleur étouffante lui collant à la peau, du bruit mélodieux de ses voix chantantes, de rues étroites où venait à pendre des linges et des injures proférées dans une autre langue. Du bruit des guitares roulant contre les doigts de quelques musiciens itinérants à la conquête de nouveaux pavés et de soirées chaudes, passées à boire quelques verres de rhums jusqu'à ce que son esprit s’enivre d'une euphorie éthylique. Mais il était là. Panthère discrète, sur ses appuies à vérifier le tour de ses infirmières en courant sur la pointe des semelles de ses chaussures cirées, jurant mentalement dans l'espoir de ne faire aucun bruit. Encore un peu. Juste un peu. Il lui suffisait juste de quelques pas, quelques enjambées pour parvenir au trésor de cette excursion nocturne. Et là, sous cette poignée de porte grinçante. Le Graal à portée de main. L'obscurité d'une chambre bercée sous des rayons blêmes, nocturnes, franchissant les vitres d'une fenêtre fermée. Avec ce paquet qu'il vint à déposer sur la table de nuit. Seul le bruit d'une respiration saine, endormie, d'un torse se soulevant dans les ombres crépusculaires, d'un beau visage barbu dans les affres d'un sommeil réparateur. Sans bruit, il vint à déposer sa veste de costume sur un siège à proximité, puis à grimper sur le lit, dont le matelas s'affaissa bientôt au passage de son poids plume. À quatre pattes, presque en ronronnant, chevauchant ce corps endormi dont il vint à effleurer l'oreille de ses lippes, ses crocs joueurs venant à mordre ce lobe tendrement. « Salut, beau brun. » Sa voix était rauque, basse, suffisamment discrète pour n'être entendu que par cet homme qui venait à hanter ses merveilles mirifiques. « C'est la panthère de minuit. » L'annonciatrice de cauchemar ou de rêves lubriques ? Avec cet accent roulant contre ses lèvres et ses lèvres avides, assoiffée de cet autre peau contre laquelle exercer la pression de sa langue, de ses dents, il penchait pour la deuxième option. Ses mains inquisitrices, taquines, venait à se fondre dans l'obscurité sous ses draps lourds, seule et unique barrière entre leurs contacts dont il était insatiable. Tout en prenant soin à ne pas s'heurter aux blessures apparentes de son amant. Car même cloué dans un lit, dans les méandres réparatrices d'une maladie le rongeant de l'intérieur, il le trouvait plus beau que jamais. Même avec ses cernes longeant ses prunelles dédaléennes, avec cette fatigue dont venait à s'imprégner les traits de son visage. Il l'aimait. Lui, en entier. « J'ai très, très envie de te faire l'amour, mais... » Il vint à frotter sa joue contre la sienne, appréciant les petits picots, la rugosité de cette barbe effleurant sa peau glabre. « Je suis passé à un supermarché encore ouvert sur la route et... » Il tourna sa tête sur le côté en se redressant pour lui monter une boîte en plastique où se trouvait son butin nocturne. « J'ai ramené du gâteau au chocolat. »


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Cléo Amstrong
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MessageSujet: Re: Promises (Javio ♥)   Promises (Javio ♥) EmptyDim 7 Oct - 19:33

aussi bizarre qu'ça peut l'être, son appartement lui manque. peut-être qu'au final, il s'y était attaché, à ce taudis. quand la pluie claque contre les fenêtres de sa chambre d'hôpital, il n'arrête pas de penser au trou qu'il y a dans son plafond, au sceau qui n'est pas installé pour réceptionner les dégâts.  il n'y a pas le coup de froid qu'il a en général, à cause d'un courant d'air qui est dû à une fenêtre mal isolé. les mêmes personnes qui entrent pour faire les mêmes bilans. il veut rentrer, cléo. il ne supporte plus d'être ici. il en perd la notion du temps. l'problème, c'est qu'au moment où il va sortir, il va galérer. parce qu'il n'a pas les moyens d'payer les frais, il n'est pas non plus assuré. et la peur qui l'fait souffrir, à chaque fois qu'il n'sent plus la main d'ja dans la sienne, mais qu'il n'a pas non plus la force d'ouvrir les yeux. un peu trop fatigué, mais aussi parce que se retrouver seul dans cette chambre, c'est assez difficile. l'savoir parti, et loin, c'est encore pire.
parce que malgré toute la confiance qu'il a envers lui,
on peut pas lui retirer cette peur.
il en fait des cauchemars. quand il est définitivement tout seul. il l'revoit s'en aller, il l'voit trop loin de lui. et à chaque fois c'est la même chose. javier qui, sans réponse, s'en va. et lui, lui qui a l'impression de tomber dans le vide. c'est toujours à ce moment là qu'il se réveille, en sueur. c'est toujours à ce moment là qu'il explose en sanglots, en général. en plein milieu de la nuit, quand javier n'est vraiment pas là et qu'putain, il est pas chez lui.
il a aucun repère,
la bouffe est dégueulasse,
la maladie l'achève.
il est fatigué. et encore, le terme n'est pas assez grand pour exprimer ce qu'il ressent réellement. c'est bizarre. parce qu'avant, sans prendre le traitement, il savait qu'il l'avait, c'cancer. mais il en ressentait pas vraiment ... il n'sait même pas comment expliquer la chose. c'était juste loin d'être comme ça. il n'dormait pas autant. il pouvait fumer. putain, qu'est-ce qu'il rêverait d'goûter à l'odeur de la nicotine. mais il est incapable d'se lever, d'le réclamer. parce qu'il est encore en train dormir, l'traitement d'aujourd'hui était sûrement l'traitement d'trop d'la semaine.

j'veux pas qu'tu t'en ailles. qu'il arrive à dire. l'visage décomposé. j'veux pas, j'peux pas. il a attrapé sa main, l'empêche de s'éloigner de chez eux. d'cette maison qu'il appartenait à l'un, et qu'l'autre est venu parce que partir plus d'cinq heures et d'dormir dans un lit trop froid, trop seul, ça d'venait plus gérable. il l'supporte pas. l'brun. alors oui, il attrape sa main, pour l'empêcher de partir. les larmes coulent sur son visage. il pleure jamais. c'est qu'c'est la douleur de trop. je t'aime, alors je t'en supplie, ne t'en va pas. qu'il proteste. mais il n'y a aucun mot d'la part de son interlocuteur. la froideur sur son visage lui donne des frissons dans l'dos. il sait qu'c'est trop tard. il l'sait, qu'il pourra pas l'rattraper. j'crèverais, sans toi. sauf que cette silhouette s'en va. loin, très loin.
bip, bip, bip.
bip.
il est tôt. peut-être tard. il n'en sait rien.
il n'sent rien. n'sait plus vraiment où il s'trouve.
ça s'emballe,
il n'entend rien.
on l'perd. qu'il croit entendre. mais il n'y a pas cette main qui recouvre la sienne, qui lui jure que tout va bien s'passer. il est seul.
peut-être que ja avait un empêchement d'ailleurs. parce qu'il est persuadé, cléo, qu'il lui avait dit qu'il viendrait aujourd'hui. mais non, non il n'est pas venu.
bip, bip, bip.
on dégage. un choc.
bip, bip.
putain, aller, augmente, dégage. deuxième choc.
bouge toi cléo. bouge toi mon gars.
qu'une voix lui hurle.
l'rythme qui reprend, la sensation que l'air rentre dans ses poumons.
puis l'coup de massue,
morphée qui le kidnappe à nouveau,
l'épuisement d'une maladie qui est en train de l'achever.

nouveau réveil. un peu plus tard dans la journée, la bile qui monte jusqu'à son œsophage. peut-être qu'c'est l'bon moment qu'l'infirmière décide de rentrer. le réflexe a été grand. à peine elle s'empresse pour lui apporter une bassine qu'cléo vide son estomac, littéralement.
il est venu, aujourd'hui ? elle sait de qui, il parle. ça fait un moment qu'elle s'occupe d'lui. il est là d'puis quand ? une semaine, sûrement deux. il n'sait pas. l'air triste, elle secoue la tête. comment tu te sens ? il y a, malgré tout, l'léger sourire. elle a compris qu'elle devait arrêter d'le vouvoyer. ton coeur nous a fait peur, tout à l'heure. il la laisse parler, mais lui il s'en va loin, très loin dans son esprit. parce qu'il n'est pas venu.
pas aujourd'hui.

il n'sait pas trop c'qui le tire de son sommeil. la sensation agréable, la chaleur ? sans ouvrir les yeux, il sait. et c'trop dur pour affronter toutes les émotions qui passent dans sa tête. mais il est là. putain, il est venu. il y a l'sourire sur son visage, mais les yeux qui brillent, qui sont inondés. t'es là... qu'il arrive à souffler. sa voix se brise. il a b'soin d'tousser une bonne dizaine de fois pour qu'elle devienne un peu plus normal. un peu moins rauque. puis le gémissement qu'il n'arrive pas vraiment à retenir. javier, qui en quelques instants, lui fait oublier les doutes. les peurs. la solitude. lui fait apprendre le mot bonheur. la sensation de vive et de vibrer pour quelqu'un. ça suffit d'pas grand chose pour l'rendre vulnérable, cléo.
pour qu'le tissu soit déformé.
pour que l'envie d'un plaisir augmente.
mais...
j'ai pas envie de faire l'amour. le courage, la force, et l'envie n'sont pas présentes. la journée a été difficile. et une chose est certaine, c'est qu'il lui est incapable d'lui dire c'qui s'est passé un peu plus tôt dans la journée.
il arrive à ouvrir les yeux. à inspecter son visage. la sensation d'avoir oublier l'moindre détail.
il fait nuit dehors. il l'remarque face à l'obscurité d'la pièce.
un gâteau ? qu'il demande. fronce les sourcils. comment t'as réussi à entrer sans t'faire voir ? trop d'questions.
et t'étais où ja... ?
trop d'questions.
et sans pleurer, mais pour lui montrer qu'au final, il s'en moque de sa réponse, cléo entoure la taille de javier, pour le serrer aussi fort qu'il le peut contre lui.
il a maigri putain.
merci.
pour le gâteau au chocolat.
pour être là.
tout simplement.


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Javier Valnero
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MessageSujet: Re: Promises (Javio ♥)   Promises (Javio ♥) EmptyDim 7 Oct - 20:30

Sans doute est-ce un cocktail nocturne de sensations brèves qui effleure sa peau et caresse son esprit d'une brise libidineuse. D'un goût inachevé, amer, d'un baiser âpre sur ses lèvres. D'une prise extirpé à un autre, alors qu'il pensais à cet homme. Seul. Si seul dans ce lit bien trop froid, vide, creux, avec le tourment de ses pensées envahissantes. Cette maladie lui rongeant les entrailles, la morsure venimeuse d'un poison injecté à même ses viscères. L'incapacité à effectuer le moindre mouvement, cloué sur ce lit aux abords d'une mort incertaine, capable de venir l'extirper à cette tangibilité trop réelle. Ou bien est-ce l'alcool qui afflue dans ses veines, ces fluides psychotropes faisant danser des kaléidoscopes polychromes sous ses prunelles vitreuses. La peur exaltante, excitante, de se faire surprendre par d'autres. De basculer, encore, même lorsque la maladie vint à s'installer comme un frein inexistant. Sur lequel il tire, sans honte, sans pudeur, afin de s'échapper à la prise de ses obstacles crépusculaires. « J'avais une exposition, ce soir. » Qu'il lui dit, entre deux baisers roulant contre la peau de son visage, l'étreinte de ses bras qui l'entourent en un cercle protecteur. Gardien de sa psyché, de cette clef invisible qu'il agite sous ses yeux sans même en avoir véritablement conscience. Le bleu et le rouge qui macule son âme, s'enroule autour de lui en un halo évanescent dans un violet fulgurant. Qui vacille, oscille, sans jamais savoir vers quelle direction se tourner. La tendresse aimante de ses mains qui balaie quelques une de ses mèches noircies, glissant entre ses doigts comme des plumes d'un rapace noirâtre. Un corbeau de bonne augure, qui le fait sourire, fait pétiller ses prunelles d'une candeur enjôleuse. « Ça explique le costume. » Et cet ensemble, trop étroit, qui colle à sa peau, qu'il aimerais retirer pour s'embraser au contact de la sienne. Cette cravate qu'il a oublié de dénouer au profit de cet enlacement, cette proximité qui fait battre son palpitant à un rythme frénétique. Capable de surgir hors de sa cage thoracique à tout instant. S'éclater, telle une météore en chute libre, contre celui de son amant. Il l'imaginait déjà sur un tableau. Un fracas de roches éventrées, des poussières étoilées, un nuage d'étincelles, le feu creusant à travers des eaux azuréennes. Se mélangeant dans une harmonie mirifique. Il tourna sa tête quelques instants, ses prunelles vibrantes se déposant sur la table de nuit. « Puis j'ai acheter ça, je sais que t'adore le chocolat. » Ses orbes pétillèrent d'éclats mutins alors qu'il revenait à nouveau s'entrechoquer aux dédales sombres de ses jumelles. S'y perdre, avec cette expression, ce sourire indolent, ce visage, que Cléo connaissant tant. Celui du grand enfant qui découvre soudainement ce dont il est capable. Adroit, habile, dans ses perditions nocturnes se fracassant dans son esprit vaste, aux limites infinies. Il en riait d'avance, l'air de lui dire : si, si, je vais le faire. Alors que son corps venait à se redresser, son bras se tendre jusqu'à l'emballage de plastique qui termina bientôt sa route jusqu'au sol dans bruit léger. Il ria, sans même en avoir véritablement conscience, portant son index à ses lèvres et haussant ses sourcils malicieusement. « Comme c'est dommage, on a pas de couverts... » Ce même index qui plongea dans ce moule parfaitement arrondie avant de venir en porter un infime morceau jusqu'à sa bouche. Il s'en pourlécha les lippes et vint à nouveau en pointer le goût chocolaté au devant des orbes de Cléo.« Tant pis. On vas devoir faire sans. » Sa main vint à glisser contre ces lèvres capable de sourires éclatants, comme de paroles grondantes, grossières, sans pudeur. En étaler la goût sucré d'une caresse leste, fugace. Bien vite remplacée par cette langue taquine, inquisitrice. Chaude et moite. Et ce soupir, comme une supplique sourde à ses envies viscérales. « Je peux m'occuper de toi, si tu veux. »


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MessageSujet: Re: Promises (Javio ♥)   Promises (Javio ♥) EmptyJeu 25 Oct - 19:05

il est là. et même s'il a envie d'lui poser un milliard de questions, même s'il a envie d'comprendre pourquoi il n'est tout simplement pas venu plus tôt, il s'abstient. parce qu'après tout, qu'est-ce qu'il a fait de la journée ? il n'sait pas. c'est ça l'pire dans tout ça, c'est qu'ils sont... ensembles ? putain.
cléo est en train d'être entièrement paumé.
c'est officiel ? il en est presque certain. même s'il n'a pas répondu à sa seconde demande en mariage, il l'embrasse à chaque fois qu'ils se retrouvent, la proximité est toujours là... et ouais, putain, c'est officiel. et pourtant, il est persuadé qu'rare sont les moments où javier lui parle n'serais-ce qu'c'qu'il a fait d'sa journée. il n'connaît pas grand chose non plus d'sa vie, avant lui.
est-ce que c'est le cancer qui est tout simplement en train d'rendre dingue cléo ? qu'il n'sache absolument plus quoi penser parce'qu'tout s'bouscule.
il s'coue la tête. un tic qu'il a d'plus en plus. il lui est impossible de repousser ses baisers tant qu'ça lui fait du bien. une exposition, donc. c'est donc pour ça qu'il n'a sûrement pas pu passer de la journée. ni même envoyer d'messages.
t'es beau. qu'il murmure. ses dooigts caressent ses longs cheveux, il y a un faible sourire sur son visage. parce que malgré tout, il est épuisé. et pourtant, il a dormi toute la journée, son coeur aussi a voulu s'endormir définitivement. mais ça, il a réussi à l'réveiller, à s'bouger. te amo. qu'il glisse sans pouvoir se retenir. la proximité lui fait un bien immense qu'il n'peut même pas expliquer. il l'aime. de tout son coeur. et mourir dans ses bras est sûrement la plus belle mort qu'il peut d'mander.
puis y'a l'gâteau de chocolat qu'il a ramené. l'geste, aussi bête qu'il est, touche en plein coeur cléo. il se redresse, fait attention malgré tout à sa perfusion. les yeux brillant, il lèche l'doigt d'son javier pour manger l'chocolat.
oui, il est heureux.
mais la réalité reprend rapidement le dessus, malgré tout. non, ja. j'veux pas, j'peux pas. qu'il souffle. fermant les yeux, il s'mord la lèvre et il cherche ses mots. j'ai fait un arrêt cardiaque, tout à l'heure. et t'étais pas là... ça a sûrement l'air d'un reproche... et au fond, ça l'est. il a b'soin de lui, et il d'mande pas qu'il soit là toute la journée, mais n'serais-ce qu'un message... il n'demandait qu'ça.
mais il veut pas en parler. sa main s'pose sur la joue d'son amant, qu'il caresse du bout des doigts. parle moi de toi, me amor... j'connais presque rien, pas grand chose.
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