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 et s'il faut que chaque jour je devienne le soleil, pour éteindre la nuit pour éclairer ton ciel. (bens)

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MessageSujet: et s'il faut que chaque jour je devienne le soleil, pour éteindre la nuit pour éclairer ton ciel. (bens)   et s'il faut que chaque jour je devienne le soleil, pour éteindre la nuit pour éclairer ton ciel. (bens) EmptyLun 27 Aoû - 7:03

Il pleut. Des cordes et des cordes sur le bitume brûlant. Il pleut et les âmes prudentes ont déjà entrepris de trouver un abris. Regagner ou ne pas quitter les pièces amples de la maison de famille qui accueillait un peu plus tôt l'anniversaire d'une connaissance. Et puis Margo avec ses cheveux trempés et son air de chien mouillé. Elle ressemble à rien Margo, à genoux sur le trottoir, après avoir délaissé le vélo qui par habitude la promène de soir en soir. Il déraille, obstinément. Elle pose son pied, et il cède sans résister, bécane rouillée, certainement contrariée par la pluie battante qui s'abat sur son cadran. Alors sur le trottoir, Margo vide le contenu de son sac à dos. Elle l'ouvre rarement, son contenu n'étant qu'un cumul d'objet lui servant de manière beaucoup trop ponctuelle. Et puis son téléphone portable. Éteint, encore. Elle avait prit l'habitude Margo, de garder l'écran noir bien loin d'elle, quelques années plus tôt. Parce que sa mère appelait, bien trop souvent. Parce qu'une fois seule, elle écoutait les messages qu'elle lui laissait où elle pleurait au téléphone. Femme abîmée par la fuite de sa fille. Elle avait d'abord cherché à la ramener, à trouver des mots suffisamment dur pour ne pas lui laisser le choix. Mais Margo n'était pas rentrée. Margo n'avait pas rappelé, seulement pour dire que tout irait bien. Alors les messages avaient changé. Ceux d'une mère habitée par le triste sentiment d'avoir perdue sa fille. Peut être, probablement. Margo perdu à l'autre bout de son île. Margo décidé à laisser derrière elle les souvenirs oppressant d'une vie d'avant. Aujourd'hui, madame Siblet n'appelle que rarement. Parfois, elle envisage même qu'a l'autre bout de la boîte vocale, sa fille ne soit plus qu'une ombre dévorée par la vie. Et Margo qui garde précieusement le téléphone au fond de son sac, laissant son cœur se nouer les rares fois où elle l'entend sonner. Mais ce soir là, elle le sort et l'allume. Sur le trottoir, elle laisse ses doigts pianoter sur les touches avant de porter l'engin à son oreille. Messagerie. Il n'est pas vraiment tard, mais plus vraiment tôt non plus. « Bens, c'est moi. Je euh... J'ai un problème de vélo et je peux pas vraiment rentrée à pieds ce soir, alors si tu euh... Si t'as ce message et que tu peux passer me chercher, ce serait vraiment chouette ». Elle dit avant d'ajouter une adresse. Margo avec son cœur qui se noue. Elle aime pas l'appeler pour lui demander de l'aide Margo, parce qu'elle sait que trop souvent il le fait, de l'aider, et que parfois, elle se demande pourquoi il s'obstine à toujours vouloir se donner bonne conscience. Bens et sa droiture sans pareil. Bens qui fait toujours les choses de manière trop linéaire. Bens qui la regarde parfois avec cette drôle de manière qui lui fait bondir le cœur. Bens et tout ses fantômes qui semblent parfois peser bien trop lourd sur les épaules qu'il s'obstine à garder droites. Finalement, Margo abandonne le vélo, range le téléphone, et retourne s'installer le dos contre la porte de la maison dont elle sort, histoire de s'abriter de la pluie. Elle ressemble à cette môme qu'il a récupéré deux ans plus tôt. L'odeur d'alcool en plus. Parce que derrière la porte, on fête un énième anniversaire, on se prend dans les bras et on se promet de ne jamais s'oublier. Margo, on l'invite parce qu'elle est légère, et parce qu'elle à cette drôle de manière de danser pieds nus au milieu des autres princesses. Margo, on pourrait en tomber amoureux presque tous les soirs, sauf qu'a chaque fois elle s'enfuie. En équilibre sur son vélo, elle rentre chez elle ou ailleurs. Margo qui boit parfois trop. Surtout les soirs où son ventre se noue. Parfois, elle regrette d'être partie. Parfois, elle se dit qu'elle pourrait économiser suffisamment pour retourner auprès de cette famille dont elle a cru bond de se tenir à l'écart. Elle aime cette vie qu'elle s'est construite Margo. Mais parfois, y a ce drôle de sentiment qui lui dit que les seuls personne qu'elle aurait pu ne jamais perdre sont restés là bas, loin d'elle à présent.

Finalement, une voiture ralentit à son niveau, quelques minutes plus tard. Elle reconnaît son visage, elle le reconnaîtrait sûrement au beau milieu de la nuit. Margo qui se lève pour s'approcher de la portière qu'elle ouvre du bout des doigts avant de glisser son corps mouillé et fatigué sur le siège passager. Il fait chaud. Margo sourit et plante son regard sur Bens. Bens avec ses cheveux bien rangés et son parfum qui lui ferait presque tourner la tête. « Pour 50 balles, je me fout à poils sur la banquette arrière » qu'elle dit, sans réfléchir aux mots qu'elle prononce. Salut, bonjour, merci d'être venu. Ça l'amuse Margo, alors elle rit, avant de glisser ses mains dans les cheveux de Bens.Ca fait vibrer son corps de princesse ivre à Margo, le contact de sa peau. « Faut vraiment que tu changes de coiffeur, on dirait mon père quand il se préparait pour aller à l'église. »




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Bens Goldstein
Bens Goldstein
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MessageSujet: Re: et s'il faut que chaque jour je devienne le soleil, pour éteindre la nuit pour éclairer ton ciel. (bens)   et s'il faut que chaque jour je devienne le soleil, pour éteindre la nuit pour éclairer ton ciel. (bens) EmptyLun 27 Aoû - 13:48

il pleut. dans la pénombre l'astre lunaire peine à scintiller de sa lumière douce, apaisante. en ce soir, la pluie s'écrasant contre la vitre fait écho aux vagues larmoyantes qui s'échouent sur son coeur. bens qui remue le passé, tortionnaire de sa propre peine. homme presque sadique qui continue à accueillir ses fantômes comme de vieux copains. incapable de lâcher prise, bens ressemble à ces vieilles personnes attachées à leurs souvenirs. et même s'il est incapable de passer à autre chose, pourquoi donc contribue-t-il à son propre déchirement ? dans sa chambre, légèrement éclairée par la lampe de chevet il parcourt les vestiges de ses années bonheur - ou ce qui y ressemble. ces précieux reliquats dont il n'a pu se séparer. au diable la technologie, bens trouve son salut dans les caresses du papier satiné. il est seul ce soir et pourtant il lui semble qu'elle est là, non loin de lui. il ressent sa présence par ces sourires immortalisés, par ces images qui permettent de ne jamais l'oublier. deux années et pourtant c'était hier qu'il songeait à lui demander sa main. sombre idiot aveuglé par l'immondicité qu'est la fièvre amoureuse. sur sa rétine se dessinent les traces d'un amour mensonger. le myocarde en pagaille, bens se voit détruire ce cordon ombilical, cette attache qui le retient aux fond de cet océan de tristesse. et il s'endort sur ces pensées violentes, brûlantes, de la destruction de son passé.

c'est la sonnerie de son portable qui le sort de ses songes virulents. c'est cette tonalité qui indique l'archivage d'un message vocal qui le pousse à ouvrir ses paupières engourdies. d'un geste lent, las, il parvient à glisser sa main jusqu'à l'objet qu'il porte à son oreille. ses lèvres se plissent en un sourire amusé lorsque le son mélodieusement amoché de la voix de margo pénètre à ses tympans. un appel à l'aide que bens, le loyal, ne peut ignorer. bens qui se lève toujours prêt à rendre service. bens trop bon pour ce monde. il ne pense pas au fait qu'il préférerait rester cloîtré au fond de ses draps, bens. il fonce, parce qu'on a besoin de lui. parce que margo à besoin de lui. c'en est presque malsain cette obsession de faire le bien, ce besoin d'être présent pour les gens, cette dépendance aux autres qu'il nourrit depuis qu'il est gosse. dans la nuit, alors que la flotte s'abat sur le pare-brise, bens conduit en se disant qu'elle a de la chance qu'il n'ai pas fini ivre, lui aussi. quand il s'arrête à l'adresse indiquée, il ne peut contenir ce sourire qui s'écrase sur ses lèvres de la voir paumée devant la porte. et il ne peut que noter ce parallèle avec cette nuit de novembre, deux années en arrière. margo, petite étoile paumée dans l'obscurité. margo qui grimpe dans la voiture et qui lui sort du grand margo. et pour dix de plus, j'ai le droit à la complète ? il s'amuse de cette proposition pourtant alléchante qu'il repousse de son esprit comme une perversion à laquelle il ne peut s'adonner. margo elle a cet air sauvage qui lui fout le coeur en miette. cette liberté qu'il envierait presque si elle ne le terrorisait pas. aoutch. c'est comme ça que tu me remercies ? en me balançant quinze ans dans la gueule. qu'il réplique, la main portée à sa poitrine. c'est juste que ton père avait ce goût du raffinement que vous les jeunes ne parvenez pas à comprendre. menton relevé, il porte avec fierté ce qu'il juge élégance et allure.

@margo siblet
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MessageSujet: Re: et s'il faut que chaque jour je devienne le soleil, pour éteindre la nuit pour éclairer ton ciel. (bens)   et s'il faut que chaque jour je devienne le soleil, pour éteindre la nuit pour éclairer ton ciel. (bens) EmptyLun 27 Aoû - 15:36

Bens il a cet air de saint qu'on aurait piétiné au marteau piqueur. Elle le sait Margo, que malgré ses cheveux lisses, il passe son temps a garder en place les morceaux de son cœur, et qu'a trop penser aux autres, il fait jamais gaffe à ce qu'il veut ou ressent, lui. Et puis Margo qui n'écoute que ce qu'elle ressent pour ne pas avoir à recoller les morceaux de son cœur à elle. Il doit bien se marrer le destin, de les avoir collé là, tous les deux dans la même voiture. « Que dalle Goldstein, je fais pas dans les types paumés » qu'elle dit en riant. Dix balles c'est rien, et puis Bens, c'est pas comme les autres. Elle a déjà eu envie, de poser ses lèvres contre les siennes pour en goûter la saveur, et de s'abandonner à l'ivresse de sa peau. Mais elle se tient à distance, parce qu'elle l'aime pas comme les autres, que ceux de la nuit Bens. Elle l'aime aussi le jour, et alors elle l'aime encore plus fort. Dans l'habitacle de la voiture, elle reste un instant le regard posé sur son air de garçon sage. Le genre de type avec qui elle aurait pu se retrouver fiancée cinq ans plus tôt. Le genre de type qu'aurait rougir sa mère juste en battant des cils. Mais entre eux c'est l'éternité qui défile. Les blessures de Bens, celle dont on ne parle pas vraiment. Margo ne parle pas de Daisy, pas vraiment. Parce que ça a jamais été sa place à elle, et parce que finalement, ce genre de sentiment trop lourd Margo, tout ce qu'elle sait en faire c'est des fleurs en papiers cartonné. Alors quand il porte la main à sa poitrine, elle rit doucement en se laissant tomber contre l'appui-tête de la voiture, les yeux à moitié clos. « Moi aussi à ta place j'essayerai de trouver une excuse à la con du style « les jeunes, le raffinement, blabla ». Mais c'est pas ça. » C'est fou l'alcool comme ça peut l'espace d'un instant vous rendre euphorique et léger, et le suivant vous donner l'envie de plonger dans un sommeil trop profond. Elle pourrait dormir là, protégée de la pluie par le pare-brise au travers duquel on ne voit déjà plus grand chose. Sauf que Margo se redresse, brusquement, animé par un océan trop vaste d'isées venus percuter les berges de son imagination. « Merde » qu'elle lâche avant de glisser son corps de fée au travers de sièges du devant, pour finalement venir s'installer sur la banquette arrière. Elle glisse, enfant volatile qui finalement se hisse pour plonger les bras dans le coffre de la voiture à la recherche d'un trésor à porter à ses bras. « T'as pas un pull ou un truc comme ça ? » qu'elle demande avant de se redresser sur la banquette arrière, un sweat entre les mains, et de retirer sans réfléchir son pantalon trempé. Ça colle à sa peau, et ça le rend lourd, tellement lourd. Margo qu'on asseyait au premier rang à l'église quand elle était gamine. Margo dans ses jolies robes aux boutons dorés. Margo qui finalement retire son tee-shirt tout aussi trempé avant de glisser autour de son corps d'oiseau coloré un vieux souhaite trouvé sur la banquette. Enfant lunatique, portée par le besoin irrépressible de changer cette peau qui l’oppressait. Mago qui se redresse et sourit, en tailleur sur la banquette arrière. Drôle d'enfant sauvage, avec ses cheveux qui dégouline sur ses épaules. « Fais pas cette tête, après trois ans d'abstinence, fallait bien que tu vois une paire de seins un jour ou l'autre. » Malgré tout, elle croise les bras devant sa poitrine pour cacher ce que le sweat masque déjà pour elle. Pas lui, pas comme ça.



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MessageSujet: Re: et s'il faut que chaque jour je devienne le soleil, pour éteindre la nuit pour éclairer ton ciel. (bens)   et s'il faut que chaque jour je devienne le soleil, pour éteindre la nuit pour éclairer ton ciel. (bens) EmptyLun 27 Aoû - 18:36

margo c'est un peu ce chien errant qu'a débarqué dans le vie de bens quand il en avait le plus besoin. ce genre de signe du destin. les conneries qu'on retrouve dans les dessins animés - style anastasia et son clébard pooka. ou plutôt le rayon de soleil qu'est venu éclairer ses journées les plus sombres. il ne le dira pas comme ça, mais bens il est reconnaissant envers le destin parce qu'il a beau faire des trucs foireux, parfois il lui arrive de faire les choses bien. avec margo, bens il se sent bien et libéré en quelque sorte. c'est facile avec elle, pas de chichis. bens, il arrive à se marrer avec elle comme dans un retour en enfance. crevarde et raciste en prime. j'hallucine. il en serait presque blessé qu'elle se refuse à lui, bens. presque parce qu'il assumera jamais cette petite voix qui lui susurre des mots doux, voir salaces. et ce n'est pas que physique avec margo. c'est ce tout qu'elle dégage qui l'attire. bens qui se refuse à s'imaginer poser ses lèvres sur sa peau alors que ça crève les yeux que parfois ça le dévore. margo elle se fout bien de lui, elle lui donne cette impression d'avoir cent ans alors qu'à peine cinq les séparent. et ça ne le dérange pas bens, pire il mort à l'hameçon. t'es en train d'insinuer que tu traînes avec le type le plus ringard que tu connaisses ? margo, elle cessera jamais de le surprendre. bens qu'est toujours à l'affût, presque victime des idées qui se bousculent dans le crâne de la tornade. et il comprends pas trop comment elle peut passer aussi vite d'un état d'esprit à un autre. comment ça fonctionne là haut. il l'observe, spectacle incapable de changer quoi que ce soit à la scène, se malmener pour rejoindre la banquette arrière. lui, installé devant le volant de sa voiture, à plus pouvoir suivre le court de ses idées ivres. un pull ? mais de quoi tu ... margo, elle lui laisse pas le temps de terminer sa phrase qu'elle se défait déjà de ses vêtements. de cette couche qu'elle doit trouver superflue maintenant que l'alcool cogne fort contre son crâne. bens, qui s'était tourné vers elle, s'échappe pour fixer la route droit devant lui. choqué, ou presque. putain margo qu'est-ce que tu fous ? il en vient à masquer le rétroviseur de sa main comme pour s'empêcher de laisser son regard se faire baladeur. peut-être qu'il sait qu'au fond il aurait cédé à la tentation d'y jeter un coup d'oeil curieux. quand la situation lui semble sécurisé, bens se tourne à nouveau. un soupire qui s'échappe de ses lèvres. margo, a trop bu, c'est confirmé. premièrement, trois ans d'abstinence, c'est faux. ou peut être vrai, finalement. deuxièmement, c'est pas une raison pour me balancer les tiens sous le nez. quoi qu'une part de lui s'en serait réjouie. ou presque. parce que margo il la voudrait bien, mais pas comme ça. pas dans une voiture alors qu'elle a trop bu. pas à l'arrache, pas dans la nuit ivre. margo s'il la veut c'est correctement. bens, il l'observe assise en tailleur pleine d'innocence ses cheveux dégoulinants. ce petit air qui lui tord un peu le coeur. viens là, qu'on rentre. et met ça sur tes jambes que t'attrapes pas froid. qu'il propose plus qu'il n'ordonne en lui tendant la veste qui recouvrait son corps quelques secondes plus tôt. bens, qui prend soin de margo. encore. toujours.

@margo siblet
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MessageSujet: Re: et s'il faut que chaque jour je devienne le soleil, pour éteindre la nuit pour éclairer ton ciel. (bens)   et s'il faut que chaque jour je devienne le soleil, pour éteindre la nuit pour éclairer ton ciel. (bens) EmptyMar 28 Aoû - 4:47

« Négatif mon chère Bens, tu n'es pas le type le plus ringard que je connaisse, seulement le deuxième. Mon père portait des pantalons en velours figure toi. » qu'elle dit avec légèreté tout en traversant la barrière invisible entre l'avant et l'arrière de la voiture, drôle d'oiseau volage habité par une nouvelle idée sans fondement. Son peur portait des pantalons en velours, des chemises à carreaux, et faisait toujours plus vieux que son âge. Son père à Margo, dont elle n'avait jamais été vraiment proche, et qui la regardait toujours de loin. Elle n'était pas à la hauteur, Margo, jamais. Alors parfois il soupirait en la regardant, désespoir porté sur ces grands idéaux familiaux. Parfois encore, ça lui fracasse le cœur contre des dunes de regrets à Margo. Le souvenir de ces regards, de ces paroles non-dites. Parfois, alors elle s'obstine à chasser les idées vagabondes qui embrume son esprit. C'est pour ça qu'elle boit, trop parfois. Bens il ne lui ressemble pas, pas vraiment. L'homme auquel elle avait été fiancé un temps en revanche, était le digne héritier des savoirs paternels. Un saint homme carriériste, soupirant parfois de la légèreté de cette fiancée sans talon haut. Margo n'était pas à sa hauteur non plus, mais pour une raison qui leur avait toujours échappée à tous les deux, ils c'étaient persuadés d'être tombés amoureux l'un de l'autre. Alors Margo retire son pantalon, puis son tee-shirt. Et lui de l'autre côté de son rétroviseur, lui s'efforce de ne pas regarder. Lui qu'est souvent trop adulte mais qui ce soir à l'allure d'un garçon qui découvrirait pour les premières fois les mystères âpres et charnus du corps féminin. Alors en tailleur depuis sa banquette Margo, elle rit, enfant sauvage. Elle aurait aimé au début, le voir débarquer dans la maison qu'il partage avec des princesses à son bras capable de lui redonner le sourire. Ce genre de sourire que vous procure la caresse de l'autre dans l'ombre de la nuit naissante. Mais personne à son bras, et son cœur immensément vide qu'elle s'obstinait à remplir en trop grand. Alors elle accepte la veste qu'il lui temps, mais finalement la laisse s'échouer seule sur la banquette arrière alors qu'elle entreprend de reprendre sa place au devant à côté de Bens. Margo, c'est pas vraiment le genre de fille qu'on lit dans les livres. Elle ne se déplace pas avec volupté, plutôt avec une maladresse infinie qui pourrait la rendre jolie. Tellement. En tailleur sur le siège passager cette fois-ci, elle plante son regard sur lui, poupée légère avec son sourire de fée. « Tu sais pourquoi je peux pas te faire la totale pour 10 balles Bens ? Parce que t'es persuadé d'être mon père et c'est vraiment dégelasse. » Alors ses doigts à Margo, ils glissent jusqu'à l'auto-radio pour l'allumer, et puis ils croisent ceux de Bens. Elle l'effleure, juste à peine. La brûlure de sa peau contre la sienne, portée par les vapeurs de l'ivresse surement. Ça lui nouerait presque le cœur à Margo. Il a ce genre de peau qui vous fait frissonner jusque dans le bas du ventre. Alors elle détourne le regarde, ouragan adoucie. La musique vient doucement noyer l'habitacle de la voiture. Dehors il pleut toujours quand la voiture démarre et ce met à rouler. Quelques minutes à peine qui les sépare de la maison. Quelques minutes pendant lesquelles Margo, douce Margo laisse sa tête s'assoupir contre la fenêtre passager. « Si t'étais pas mon père Bens, promis je coucherai avec toi » qu'elle finit par lâcher après plusieurs minutes sans parler. Comme si elle devait lui dire, comme si les paupières à moitié closes, il ne pouvait pas voir qu'au fond, elle le pensait. Vraiment. Que l'idée de partir de chez lui un jour lui fout la trouille plus que tout le reste, parce qu'alors elle prendrait le risque de ne plus le voir. Ou alors moins. Parce que Bens, elle aime l'aimer le jour, parce que c'est tellement plus fort. Elle aime ce qu'il est et pas seulement ce que la nuit veut bien laisser paraître de lui. Juste pour ça elle aurait pu tomber amoureuse de lui. En d'autres circonstances.



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Bens Goldstein
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MessageSujet: Re: et s'il faut que chaque jour je devienne le soleil, pour éteindre la nuit pour éclairer ton ciel. (bens)   et s'il faut que chaque jour je devienne le soleil, pour éteindre la nuit pour éclairer ton ciel. (bens) EmptyVen 31 Aoû - 16:39

bens il est bien loin de ces clichés de fils de bourges qui s'habillent comme si un manche à balais leur était resté coincé dans le postérieur. pourtant, il essaye de rester correctement apprêté. parce qu'on lui a appris que, bien que les apparences soient trompeuses, le premier regard en dit long sur une personne. bens, il a eu une période noire, une période où ses tenues vestimentaires se résumaient à des joggings sales et des tee-shirts presque trop grands. c'est qu'il n'avait plus ce goût du détail, plus la force de faire un effort. mais bens, il s'est repris en main, alors il est vrai qu'on le voit souvent sous son beau profil. malgré tout, bens reste un homme modeste, un homme peu coquet. et c'est pour cette raison qu'il n'est pas un as de la mode. mais bens, il sait reconnaître une faute de goût comme celle-ci, celle du père de margo. du velours. une immondicité qui mériterait d'être exterminée. du velours. qui porte encore du velours. alors bens, il fait le choqué, le scandalisé même, quand elle lui confesse les erreurs de son paternel. mais margo elle est déjà partie, tornade éclair, sur la banquette arrière. margo, elle se dévoile, se met presque à nu sous les yeux écarquillés de bens. bens qui fait tout pour ne pas l'entrevoir, pour ne pas avoir à rester avec ce souvenir de margo. un souvenir qui le hanterait d'une façon plus sensuelle qu'il ne le voudrait. parce que margo elle est maladroitement jolie, même quand elle a bu. margo, il aurait pu en tombé amoureux s'il n'était pas resté bloqué sur cette histoire passée. bens, trop poli, courtois. bens trop mature, trop sensible peut être aussi. bens, qui joue son rôle de protecteur à la perfection, parfois un peu trop même. parce qu'il ne peut s'empêcher de se comporter ainsi, parce que, dans un sens, il se protège en protégeant les autres. et margo elle le lui fait bien comprendre que s'en est étouffant cette fâcheuse manie. il essaye de pas le lui montrer, mais au fond ça le blesse un peu qu'elle lui dise qu'il se prend pour son père. c'est pas ce qu'il est, c'est pas ce qu'il veut être pour elle. je me prends pas pour ... bon, d'accord je comprends ton point de vue, mais c'est pas l'impression que je voulais te donner. bens, il capitule parce qu'il sait qu'elle a pas tord. qu'une partie de lui est restée ancrée à ses habitudes de grand-frère qui, toutes ces années, s'est efforcé de rendre la vie de sa fratrie - en particulier sa soeur - plus simple. je lâcherais du leste, promis. qu'il dit dans un sourire sincèrement doux. promesse qu'il sait difficile. mais dans les prunelles de margo, il trouvera la force de s'y tenir. ses prunelles et ces contacts, aussi furtifs soient-ils. ceux qui vous électrisent le corps tout entier, alors que seule une infime parcelle de peau rendre en collision. et pour échapper à toutes ses pensées, bens redémarre la voiture. et durant le trajet il est incapable de ne pas jeter un regard tendre en direction de margo. margo qui s'assoupie contre le rebord de la fenêtre. presque trop calme. et au bord des songes, elle vient atteindre son palpitant en pagaille. margo, la bombe. margo à qui il voudrait hurler qu'il n'est pas son père juste pour une promesse. mais bens ne dit rien, pourtant chambouler. il laisse simplement ses doigts se glisser un chemin vers sa chevelure mouillée. dans son regard on peut lire cette petite voix qui murmure que lui ne voudrait pas coucher avec elle, non. lui, il voudrait juste l'aimer, s'il le pouvait.

la voiture s'arrête au niveau du stationnement. bens, il éteint le moteur, mais voudrait rester là quelques instants plus à profiter de l'air paisible qui plane dans l’habitacle. d'une main qui se veut douce, il vient secouer légèrement son épaule. on est arrivés qu'il prononce à demi-mots. comme à un enfant, comme à son enfant. et il s'en voudrait presque de continuer à agir ainsi s'il ne savait pas que ce comportement n'était pas forcément digne d'un père, mais également d'un ami, d'un bien-aimé.

@margo siblet
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MessageSujet: Re: et s'il faut que chaque jour je devienne le soleil, pour éteindre la nuit pour éclairer ton ciel. (bens)   et s'il faut que chaque jour je devienne le soleil, pour éteindre la nuit pour éclairer ton ciel. (bens) EmptySam 1 Sep - 5:09

La promesse de Bens résonne dans l'habitacle, et se laisse bientôt ensevelir par le flot de musique que crache les enceintes. Une promesse qui vient se fracasser contre l'esprit embrumé de Margo. Parce qu'elle ne l'avait jamais vraiment souhaité, qu'il lâche du leste. Parce qu'elle avait aimé sa présence qui l'empêchait par moment de sombrer dans des regrets trop grands pour elle. Bens, il lui avait donner l'envie de se battre, pour elle mais aussi pour lui. Pour le voir sourire plutôt que sortir de ses placards une énième bouteille de whisky bon-marché. Elle avait aimé les attentions qu'il lui portait, et le fait qu'il prenne soin d'elle et de ses maux. Elle avait aimé Margo, prendre soin de ses blessures à lui, à sa manière plus légère, moins conventionnelle. Voler ses instants lourds pour en faire des pluies de confettis. Mais tout aller changer. Les recherches d'appartement, ce genre de chose. Avec une étonnante nonchalance, elle repoussait Margo, le moment des visites, les signatures et autres signes qui pourraient l'ancrer à jamais dans une réalité qui la terrifie. Une réalité seule mais surtout une réalité sans lui. Des matins sans Bens, et ça à Margo, ça lui nouait le corps tout entier. Elle aimait son rire contre les murs de la maison, elle aimait ses soupirs et ses rêves. Alors les yeux clos contre la fenêtre, Margo elle sent sa main à lui venir glisser jusqu'à ses cheveux encore trop humide, et du bout des lèvres elle sourit, sûre de n'avoir que faire de sa promesse en l'air. Son cœur dans sa poitrine, planqué sous des verres de trop, lui répétant qu'elle ne veut pas qu'il change, pas comme ça. Qu'elle lui souhaite d'être bien, mais pas foncièrement différent. Qu'elle lui souhaite d'être heureux, mais pas de devenir quelqu'un d'autre. Qu'elle lui souhaite de s'écouter un peu. Rien qu'un peu. Parce que dans une réalité parallèle où elle n'était pas simplement un vieux cabot trempé débarquement dans sa vie endeuillée, elle aurait pu l'aimer, sincèrement. Elle aurait pu tomber amoureuse de Bens cent fois sans ces tabous immenses, sans cette idée qu'elle puisse débarquer et voler la place d'une morte. Voler cette place qui n'est jamais redevenue vacante. Elle l'avait déjà fait, d'une certaine manière, en habitant sa maison. Et c'était trop, tellement trop.

Alors la voiture se gare, et sort Margo de son somnambulisme avant même que la voix de Bens ne vienne caresser sa peau. Il dit et elle se redresse en souriant. Bens ne change pas et c'est tant mieux. Alors elle attrape ses vêtements mouillé à l'arrière de la voiture, et sans plus le regarder, vient poser ses doigts contre la portière de la voiture. Elle respire un instant l'ivresse qui l'habite encore. Elle pourrait rire, tellement fort avant de fondre en sanglots. Mais elle n'en fait rien. Sous la pluie battante, elle entre-ouvre la porte. « Moi j'aime comme tu es sans changer » qu'elle dit juste avant de balancer son corps tout entier sous la pluie pour rejoindre la porte d'entrée en courant. Elle se précipite avant de se heurter à la porte close que ses doigts essayent d'ouvrir une première fois sans succès. Il pleut et la porte fermée à clé qui résiste. Alors Margo rit, douce enfant, bel oiseau au plumage coloré. « Bens, c'est fermé » qu'elle hurle sous la pluie pour se faire entendre. Puis finalement elle se retourne, et il est là à quelques mètres d'elle qui deviennent rapidement des centimètres. Parfois, il a cette drôle de manière de faire chavirer son cœur, comme si elle le voyait pour la première fois. Alors quand il se retrouve assez proche d'elle pour qu'elle puisse le toucher, ses doigts à Margo, ils viennent jusqu'à rencontrer son visage dont elle effleure délicatement les traits. Caresse brûlante et lointaine, juste pour s'assurer qu'il est bien là, que c'est bien lui. Bens avec cette lueur triste dans le regard. Une femme, sa femme. Pourtant Margo, là sous la pluie, elle s'approche un peu plus, juste un peu, et se hisse sur la pointe des pieds pour devenir aussi grande que lui. Parce que Bens est grand, parce que Margo est ivre. Parce qu'il fait nuit et aussi parce qu'il pleut. Margo vient poser ses lèvres contre les siennes.




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