 |  Sujet: douce mélodie (beauty) Lun 27 Aoû - 13:17 | |
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Beauty Matthews
ft. colton haynes ≈ crédit@VOCIVUS
"musique"
(identification complète) Beauty Matthews, c'est comme cela qu'on t'appelle à longueur de journée et pourtant, sur ton badge d'hôpital, c'est le prénom de Balthazar que l'on peut voir affiché. Beauty n'est qu'un surnom qui à pourtant prit la place principal. (âge) Vingt-hui ans, la trentaine s'approche bien trop rapidement à tes yeux. (lieu et date de naissance) Une naissance hors du commun, une naissance gémellaire. C'est un 20 mai que toi et ton frère avez vu le jour. Il y faisait doux et chaud en cette nuit à l'hôpital de Portland. (statut civil) Tu es célibataire même si officiellement, tu as au bras la douce Bella. Ceci n'est qu'une excuse. Une façade pour ne pas faire face. (emploi ou études) Tu es médecin, et même s'il te reste beaucoup de chose à apprendre, tu te fais doucement ta place dans le service de néonatologie et pédiatrie de l'hôpital. (orientation sexuelle) Homosexuel, ce secret que tu n'arrives pas à avouer, que tu n'arrives pas à assumer pleinement. Alors que pourtant, tu as déjà eu plusieurs relations. Mais, tu as peur, mais, tu ne sais pas comment faire. Beauty, pour tout avouer. (statut financier) $$$$, tu es issu d'une famille aisée. De plus, ton métier t'aide pour te maintenir dans ce train de vie aisé et plutôt simple financièrement parlant. (traits de caractères) Calme, sociable, doux, aimant, passionné, têtu, maniaque (un peu), rêveur, curieux, secret, fidèle, droit, rancunier, souriant, mélomane. (doppelganger) Colton Haynes (groupe choisi) Roméo & Juliet.
Beauty.
Beauty garçon doux, t'as toujours le sourire sur le bord des lèvres et ce même lorsque ça ne va pas. Même lorsque l’âme pleure et que le cœur l’accompagne. Parce que tu n’es pas de ces personnages à pleurer devant les autres. Parce que pour toi, tes douleurs, tes humeurs ne doivent pas empiéter sur l’espace des autres. Parce que ta famille, tes amis, tes collègues, n’ont pas besoin de savoir lorsque tu vas mal. Lorsque tu as mal. Ce qui est sûrement un véritable défaut. Parce que tu accumules Beauty. Tu accumules jusqu’à ne plus pouvoir. Jusqu’à avoir ce barrage qui cède. Parce que c’est trop dur, parce que c’est la goutte de trop. Celle qui fait déborder le vase. Et c’est violent, et c’est brûlant. Parce que ça éclate, explose comme une bombe, comme un éclair. À foudroyer le monde. À foudroyer le cœur. Mais, quand c’est comme ça, quand tout va mal. C’est vers Beast que tu vas. Jumeaux, autre âme, autre cœur. Autre tout. C’est dans son giron que tu laisses tout éclater. Parce qu’il te connaît, bien plus que les autres. Par cœur, parfaitement. Sauf peut-être pour ce secret que tu gardes depuis si longtemps. Trop d’années. Trop de temps passé à te cacher. À avoir peur. De leurs réactions ? Parfois ça fait mal. Qu’ils ne sachent pas. Ton homosexualité. Parfois ça fait mal, de faire semblant. D’être avec une autre. Une autre que l’homme que tu aimes. Oui. Mais tu n’arrives pas, Beauty. Mais ça bloque, coince, te tétanise. T’imaginer leur dire. Et tu ne comprends pas pourquoi. As-tu peur de chuter ? De ne plus être l’enfant parfait. As-tu peur ? De quoi as-tu peur ?
Mais tu es aussi cet ami fidèle, cette tombe sans fond qui sait écouter d’une oreille attentive les douleurs des autres. Réconforter, conforter. Étreindre et rire. Garder les secrets. Garder les douleurs. Mais, tu es honnête. Mais, tu es droit. Et au grand jamais, tu n’iras accepter un secret qui pourrait blesser quelqu’un. Comme celui d’un adultère, d’une excuse pour faire croire que non, il n’était pas avec une autre. C’est mauvais. Tu ne l’es pas.
Et la musique, tout comme la médecine dirige ta vie. Un hobby, une passion. Deux difficultés. Et deux choses pour lesquelles tu t’es battu pour apprendre, pour devenir le meilleur. Pour aller au-delà de toi, au au-delà des autres. Oui, tu donneras sûrement tout, pour toujours, pour la musique et la médecine. Parce que ce sont des parts de toi. Des choses qui font de toi l’adulte que tu es aujourd’hui. Sans, peut-être serais-tu devenu un quelqu’un d’autre. Peut-être.
Comme ta famille. Un autre tout. Une autre chose dont tu ne pourrais pas te passer. Parce que tu l’aimes. Parce que tu t’entends bien avec eux. Même si parfois ça crie un peu. Même si parfois ça se charrie un peu. C’est comme cela que ça fonctionne une famille. Quelques grimaces, quelques colères. Pas trop. Parce que tu ne l’es pas réellement coléreux. Mais, tu ne te laisses pas marcher sur les pieds pour autant. Surtout pas par tes frères et sœurs. Prouver sa valeur.
Et montrer aux autres que tu n’es pas un garçon naïf ou idiot. Qu’il ne te suffit pas d’un verre de bière pour finir dans le lit de quelqu’un. Peut-être est-ce pour ça aussi, que tu as suivis Biceps et Beast dans le sport. Pour peaufiner ton corps adolescent. Pour en faire un corps d’homme. Un qui peut faire se retourner les autres. Un pour lequel tu es plutôt fier. Et puis, qui te permet de tenir les cadences à l’hôpital. Encore maintenant, tu passes plusieurs heures par semaine à aller courir. Pour effacer les difficultés de la vie. Pour faire du bien et sentir le corps se purifier. Oui. Même si tu es bien loin de concurrencer Biceps et sa carrure. Même si tu n’es pas un si grand sportif que ça. Par exemple, tu es loin de rêver de partir faire un trek de plusieurs jours. Non.
≈ Insert your quote here!
La main glisse là, doigts délicats qui s’attardent comme une plume le long de la peau. Comme lorsque tu les glisses sur les touches trop blanches du piano. Comme lorsque tu fermes les yeux pour t’envoler, rêver. Les doigts glissent, caressent la peau alors qu’un doux sourire apparaît doucement sur le creux de tes lèvres. Heureux, un peu. D’être près de lui. Là, ce soir. Alors que peut-être que dans cette nuit noire, le reste de ta famille s’amuse, sort. Toi, tu es là. Englobé dans son étreinte brûlante. Le corps au repos, le cœur battant encore la chamade de votre septième ciel. Amant, aimant. Tu aimes aimer. Être aimé. Et pourtant. Pourtant, ces étreintes restent des secrets tels que ceux que tu gardes ancré en ton âme. Beauty. Beauty, l’être beau et calme. Sourire au bord de tes lèvres. Tu fermes les yeux. Te rapprocher un peu plus de son corps. De son cœur. Tu voudrais tant pouvoir rester avec lui. Là, dans le creux de ses bras. Tant.
Mais, c’est un tel secret.
Mais, c’est une telle douleur.
Parce que parfois, tu ne sais plus. Beauty, si tu assumes. Parce que parfois, tu ne sais plus. Beauty, si tu acceptes. Cette part de toi. Celle qui te différencie tellement des autres frères. Tellement. Et pourtant, pourtant, tu sais qu’elle est là. Pourtant, tu sais que ce sera ainsi pour toujours.
Toujours.
Fermer les yeux et sourire doucement. La main glisse dans le creux de tes reins. Tu es bien. Tellement.
« Tu es sûr ?! » Et tu le regardes comme s’il te demandait la lune. Comme s’il te prenait pour un idiot. Alors tu ne fais que soulever ton t-shirt. Pour bien lui montrer que oué, putain, t’es sûr. Sûr de vouloir qu’il t’encre la peau. Qu’il y laisse sa marque. Votre marque. Parce que même si vous êtes si différent. C’est ton tout. Ton rien. L’être pour lequel tu pourrais mourir. « Bien sûr, tu crois quoi ? » Et tu le fixes, ce reflet presque parfait de ton visage. Tu te souviens, à quel point, enfants, même adolescents vous vous amusiez à faire tourner en bourrique les profs. Échangeant les places, les rôles, et même parfois les devoirs. Oh oui, vous en avez fait faire des crises de folies. Maintenant, maintenant il y a quelques petites choses qui vous différencient parce que vous avez pris chacun une voie. Mais, tu sais, que tu ne pourras jamais le détester. Tu sais… « Et puis j’ai confiance en toi. » Et tu lâches le t-shirt sur la chaise, un sourire sur tes lèvres, le fixant avec passion. « Dessine sur moi. » Et t’asseoir, pour qu’il puisse ne voir que ton dos. Parce que tu veux, qu’il te marque. Merde. Parce que de toute façon tu l’as déjà dans la peau. Trop.
La musique s’envole doucement alors que tes doigts se glissent le long des touches du piano. Ton visage serein, ta tête bougeant légèrement sous le rythme. Les yeux clos. Tu t’envoles, Beauty. La musique cette chose qui t’a toujours fait vibrer. Dans laquelle tu t’es toujours senti toi-même. Douce et pourtant forte. Parfois même violente. Tu te laisses porter, tes doigts connaissant par cœur le parcours à faire pour laisser les notes s’égrainer au fil des secondes. Jusqu’à entendre des pas derrière toi. Jusqu’à ce que soudainement. Gifle brisant l’air. Les touches appuyées n’importent comment créent l’accident. « Bella ! » Parce que tu sais, que c’est elle alors que son éclat de rire s’élève à la place des notes. Alors que tes propres lèvres se courbent avant que ton rire grave ne se joigne au sien si mélodieux. Te retourner et la fixer. Essayer de faire une moue mécontente sans succès. Peut-être parce que tu ris aussi. Peut-être parce qu’elle est l’unique femme de ta vie. Belle. Meilleure amie, confidente, femme, compagne. Celle qui se fait passer pour ta petite-amie. Celle qui accepte de mentir pour toi. Tendre ta main, lui attraper la sienne. Étreinte douce entre vous. Tu l’aimes de tout ton cœur cette petite conne. Oh oui. La tirer vers toi et l’étreindre fortement. « Hey. » Souffler à son oreille. « Tu vas bien ? » Fermer les yeux, profiter de l’instant. Écouter, les notes fantômes envolées dans l’air.
Cœur qui bat trop fort, mains qui tremblent presque. T’as comme le goût du sang entre tes lèvres alors que tu fixes l’enfant devant toi. Non, le nourrisson. Le prématuré. Tu as comme l’impression que tu ne vas pas être à la hauteur. Que tu vas tout gâcher. C’est la première fois. Que tu dois faire une telle chose. Des soins, sur un être aussi petit. T’en as presque les larmes aux yeux. À peine quelques heures, mais déjà un combattant. Meilleur guerrier pour combattre pour la vie. Les doigts tremblent, les mains son moites. Respire Beauty. Et tu attrapes une grande goulée d’air. Tu es à la hauteur. Sinon, tu ne serais pas là. Tu as tant travaillé pour ça. Pour réussir là où beaucoup ont échoué. Tu es doué. Tu sais faire. Et tu t’approches, t’accroches. Les gants bleus glissés à tes mains. Tu seras le meilleur. Tu donneras tout. Tout. Pour être le meilleur médecin et chirurgien en néonatalogie et pédiatrie. Oui.
Et tu le sais. Parce que tu te souviens du regard de tes professeurs. De leurs envies de te conduire vers ailleurs. Quelques choses de plus… grand ? Plus gratifiant ? Le cerveau, le cœur, les greffes. Oui, quelques choses comme ça. Mais, qu’y a-t-il de plus beau que la vie toute neuve ? Que ces êtres qui montrent une telle force. Qu’ils pourraient battre bien des adultes. Qu’y a-t-il de plus beau que de voir la vie arriver. Rien. Tu ne penses pas.
« Vient là ! Mais vient là ! » Et tu te roules par terre là, au pied du canapé alors que ton bras cherche à attraper le petit coquin caché dessous. Une moue un peu inquiète et pourtant douce et heureuse sur ton visage. « Poppy. Aller. » Et plutôt que de l’attraper, tu sens les griffes se glisser sous la peau de ton bras. Grognement mécontent entre tes lèvres. Merde. Tu soupires un peu. Puis respire doucement. Tu l’as voulu. Tu en as toujours voulu un. Alors, tu prends sur toi et finis par réussir à attraper la boule de poil entre tes mains. « Sans rire ! Tout ça pour ne pas avoir de brossage. » Et tu ne peux empêcher l’éclat de rire lorsque tu vois le regard outré que ton chat te lance. Te sentant un peu idiot mais terriblement content. Parce que tu l’adores ton chat. Ce chat tout roux aux poils doux et chauds. Un caprice qui t’a pris il y a maintenant deux ans. Et avec son amour et ses ronrons, tu récoltes moult et moult poils de chats dans tous les recoins de ton appartement. Une sale bête que tu ne donnerais pour rien au monde. Baiser sur le bout de son nez, tu glisses une main dans son pelage duveteux.
« Tu sais qu'on est là pour toi aujourd’hui, unh ? » Et tu la fixes, regard trop tendre dans tes prunelles. Alors qu’elle te sourit doucement, une veste tendue devant toi. Parce que tu as décidé que vous feriez du shopping rien que tous les deux. Qu’elle devait au moins s’acheter une nouvelle robe pour ce beau jour d’anniversaire. Mais non, elle s’était mise en tête de te trouver une veste, un pantalon, un polo. Maman. Doucement, tu attrapes la veste, l’enfiles. Parce que tu sais, que ça lui fera plaisir. Et que peut-être, après, elle pourra enfin mettre son nez dans le rayon femme. Ce serait bien. Parce que c’est toi, qui dois lui faire un cadeau. Mais, elle a bon goût. Elle a toujours su te trouver les vêtements que tu aimerais à coup sûr. Comme cette veste. « Mais, ça reste ton anniversaire maman. » Et tu souris. Et elle rit. « Aller ! File dans le bon rayon. » Et tu pourrais presque la pousser. Presque la forcer. Mais, elle y va, de son doux sourire qui lui donne quinze ans de moins. Qui lui donne cet air si malicieux et tendre. Maman. Je t’aime.
Comme Bear, comme Biceps, comme Beast, comme Baby.
Comme papa.
Et les sanglots violents.
Et les sanglots douleurs.
Souvenirs qui font mal au cœur.
(prénom/pseudo) Reid. (pays) La France. (ton avis sur le forum) Il est beau, doux et simple  . (tu nous a trouvé où?) Sur Bazzart. (type de personnage) Pré-lien de Bear Matthews.
Dernière édition par Beauty Matthews le Mer 29 Aoû - 17:22, édité 16 fois |
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Surtout que dans la famille on a plutôt de bons gênes 
