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 haut les cœurs // diego

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Timeo Kostas
Timeo Kostas
Portland Babes
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MessageSujet: haut les cœurs // diego   haut les cœurs // diego EmptyMar 11 Sep - 13:15

HAUT LES CŒURS
ft. @diego rivera.

vingt-deux heures. tu déambules dans les rues d'portland, tu n'sais pas chez qui ni où tu vas. tout c'que t'as retenu, tout c'qui t'intéresse ça a été le y a une grosse soirée. à partir d'ce moment, ton esprit a déconnecté, gamin enjoué, gamin heureux comme à noël, véritable pile électrique, le rire chantant résonnant dans la ville en éternelle mélodie écho au silence parfois trop lourd, trop insistant. t'as pas vraiment réfléchi. t'as balancé une excuse bidon à maman, enfilé des fringues potables à la va-vite, trop hâtif, timeo. timeo trop pressé, timeo qui veut toujours tout, tout de suite. dans l'instant présent. timeo, l'gamin trop impatient, la joie d'vivre qui t'colle à la peau. éternel besoin d'amusement. éternel besoin d'rire, de n'pas penser aux choses qui fâchent. et l'espoir, quelque part. l'espoir qu'ce soir, tes émeraudes s'perdent à nouveau dans les mirettes couleur océan pacifique d'diego, qu'elles t'aspirent, t'hypnotisent un peu trop. l'espoir d'un contact, d'sa peau à la teinte du soleil frôlant la tienne, blafarde, d'ses lèvres sur les tiennes. diego, qui s'est ancré trop rapidement, trop fort, dans ton palpitant.

diego et les choses incontrôlables qu'il t'fait ressentir.
diego et les sentiments qu'tu ressens.
diego et l'interdit qu'il représente.


toutes ces limites, cette perpétuelle sensation d'danger, d'interdit. celle qui t'rappelle qu'c'est pas une bonne idée, qu'tu devrais pas ressentir des choses pour un mec plus âgé qu'toi. mais timeo, tu t'en tapes, t'en a rien à carrer. c'est pas la norme qui compte, c'est pas les cases dans lesquelles la société tente de t'figer. utopiste, kostas, espoir éphémère d'un et si les choses étaient différentes ?

c'est probablement pour ça qu'tu t'retrouves au milieu d'c'te soirée étudiante de portland, où t'as même pas ta place. t'es trop jeune, mais qu'importe, tu veux t'amuser, tu veux rire, danser, tomber parc'que t'as trop picolé, faire ta propre expérience, chanter à en avoir une extinction d'voix sans nom demain matin. tu veux t'sentir exister. tu papillonnes, tu t'perds, ici et là, un verre d'vodka surdosée à la main, l'alcool qui afflue dans tes veines, l'sourire aux lèvres, des boucles rebelles qui s'perdent devant tes yeux à mesure qu'tu t'laisses aller sur la musique, l'coeur léger, c'soir. parc'que quelques verres plus tard et diego est plus dans ta tête, pour quelques heures, quelques instants, t'y penses plus quand tu t'perds dans les bras d'ugo, l'étudiant d'échange français, une connerie dans l'genre, tu t'en tapes. parc'que demain, tu n't'en souviendras pas. demain, tout ça n'sera qu'un souvenir, une partie de jeu terminée qui t'aura bien amusé avant l'retour à la réalité. avant qu'tes yeux s'posent sur diego, au comptoir, au moment même où la douce marie-jeanne entre tes lèvres vient embrumer tes sens, embrumer ton esprit. tes yeux qui n'décrochent plus de lui, comme si l'temps venait d's'arrêter, comme si l'univers était resté sur pause. l'palpitant qui bat plus fort, l'palpitant qui s'affole. tu t'accoudes au bar, tu demandes une nouvelle vodka, délaissant ugo derrière toi pour les beaux yeux d'diego, délaissant l'invitation à danser pour accepter celle de prendre le risque de t'écorcher, un peu, beaucoup. mais diego, il est pas comme les autres, il a ce truc en plus. c'truc qui fait la différence. hey, salut diego ! c'est rare d'te voir en public. qu'tu lui lances, légère pique, accompagné d'un rire taquin, éternel gamin joueur. à jamais toi.
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Diego Rivera
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MessageSujet: Re: haut les cœurs // diego   haut les cœurs // diego EmptyVen 21 Sep - 19:07

c’est pas toujours simple, diego. c’est jamais simple. jamais comme on voudrait. l’impression suffocante que ta vie échappe à tout contrôle. un peu comme de l’eau qui file entre tes doigts. sensation frustrante qui te donne parfois envie de tout plaquer. de tout lâcher. tout perdre et rien gagner. il est sombre, ton monde sous la lumière artificielle des flashs et des faux sourires. des faux semblants. et pourtant, t’as conscience que le jour fini toujours par se lever. que l’obscurité ne demeure jamais. qu’elle s’efface si on prend la peine d’ouvrir les yeux. mais t’as besoin d’aide même pour ça. t’as besoin de tim pour te pousser. pour te montrer que la vie pourrait être absolument tout ce dont t’as envie. tim et sa joie de vivre. tim qui prend tout ce qu’il veut et dit merde aux autres sans se soucier des conséquences.

mais tu l’avoueras jamais, diego. ce serait prendre trop de risques.
et puis, t’as bien trop de fierté pour le montrer. pour le dire tout haut.

 « soirée ce soir. tu devrais venir. ça te ferait du bien. » cadence et ses idées. celles que tu suis aveuglément parce que, après tout, pourquoi pas. c’est pas comme si t’en avais des meilleures ni mieux à faire. du bien. t’es pas sûr de ça. y’a déjà assez de bruits assourdissants dans ton crâne. pourtant, t’y seras. parce que t’es incapable de prendre des décisions pour toi-même. incapable de trouver ton chemin. de te dresser devant tes parents pour leur dire tout ce que t’as sur le coeur. t’as essayé, diego. la dernière fois que tu t’es rendu à new york. t’as vraiment essayé. de leur dire que tu voulais pas de cette vie et de tout ce qu’ils ont construit pour toi. ça t’as fait te sentir égoïste. ça a rien changé. rien de rien. t'as pas trouvé de réponses miracles. encore moins celles que t'espérais entendre. celles que tu venais chercher.

alors t’es là. minuit passé. à tenter d’te faufiler parmi la foule qui danse.
la foule qui se colle. toutes ces personnes qui cherchent de la chaleur humaine comme un lézard le soleil. histoire d’oublier le vide de leur existence et le froid de leurs sentiments. 
ça sent l’alcool et d’autres trucs pas très légaux.
tellement que tu pourrais t’enivrer rien qu’en respirant un peu trop fort.

t’aimes pas franchement ce genre de soirée. les gens bourrés. les gens qui crient. qui se bousculent et tâchent tes fringues de bière bon marché. ça te fait serrer les dents. et pourtant, t’es là. tu te fonds dans la masse. t’essayes de repérer cadence. en vain. alors autant pas être venu pour rien, tes pieds qui te guident vers le bar, ta voix qui commande une corona vite servie. puis y’a tes yeux qui divaguent. qui se perdent dans la foule jusqu’à tomber sur timeo. comme si ce satané destin t’empêchait de ne pas penser à lui. de l’oublier ne serait-ce qu’un instant.

tim est là. comme pour te narguer.
et tu peux pas t’empêcher d’avoir salement envie de cogner.
parce que tim est là.
dans des bras qui ne sont pas les tiens.
diego jaloux qui détourne le regard.

« hey, salut diego ! c'est rare d'te voir en public. » tu l'as senti. s'approcher de toi. ses iris posées sur ta peau qui frissonne rien qu'à leur pensée. mais tu restes de marbre, diego. te fais violence pour ne pas te laisser aller à lui lancer un regard. parce qu'elle est pas saine votre relation, diego. pour lui comme pour toi. et tu sais, rien qu'en entendant son rire, que tu craquerais bien trop facilement. « cadence m'a demandé de venir. » t'as conscience que t'appuies directement sur ce qui fait mal. qu'il est forcément au courant des rumeurs de fiançailles qui courent dans la presse ces derniers temps.


Dernière édition par Diego Rivera le Dim 23 Sep - 19:30, édité 2 fois
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Timeo Kostas
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MessageSujet: Re: haut les cœurs // diego   haut les cœurs // diego EmptyVen 21 Sep - 19:35

HAUT LES CŒURS.
feat. @diego rivera.

rien est simple. rien est jamais écrit. rien est jamais désigné à l'avance, c'est probablement ce qui est parfois si rageant avec l'avenir, c'est probablement aussi c'qui te pousse à croire en sa beauté. avenir changeant, avenir qui rime avec bonheur, chancelant ou pas. timeo, les yeux plein d'étoiles en imaginant des lendemains beaux, doux, comme du coton. avec diego, accessoirement. gamin naïf, gamin qui croit en de jolies choses, qui s'attache à la fougue enivrante des sentiments qu'il n'maîtrise pas encore, pas davantage que c'que tu l'fais croire, à l'aube de ta dix-huitième année qui se rapproche à grandes enjambées, sourire à pleines dents. naïvement t'y crois. tu crois au changement, au bouleversement, au lendemain rien à voir. au blizzard qui s'effondre, la brise glaciale qui s'disperse enfin pour laisser apparaître la chaleur, diego, couleur soleil et ses bras indéniablement attirants.

il y a ces fois où t'y penses pas, où tu veux pas t'laisser porter par des espoirs. parc'que ça a ce côté terrifiant, celui où on n'sait pas réellement quoiqu'il arrive de quoi demain sera fait. tu veux pas voir tout chavirer, virer par dessus bord sur un énième coup du sort. alors tu danses, ce soir, timeo, l'alcool, marie-jeanne. tout ça t'fait du bien. ça t'envoie loin, ailleurs. ça t'fait sourire, encore plus qu'd'habitude. ugo et ses lèvres, ugo qui vaut pas diego, mais ugo qui l'remplace momentanément, qui comble l'vide présent à chaque instant. chaque instant où tu t'sens comme un électron largué d'son atome. ça fait taire tes pensées désordres, ça t'vide la caboche. ça t'fait marrer. timeo, l'rire qui rivalise avec la musique, qui lui lance un perpétuel défi.

et diego, ses azurs.
diego qu'tu peux pas éviter.


diego que t'arrives pas à lâcher du regard, que t'arrives pas à éviter. diego qui semble réapparaitre à chaque instant où la raison t'rappelle, t'tire par les boucles dans un hey gamin, réveille toi. y en a qui sont davantage à ta portée. ugo, sa crinière dorée, ugo, son accent français. et pourtant, quand diego apparaît, c'est comme si l'reste de la planète disparaissait. comme s'il n'restait qu'vous dans les méandres d'un monde si insignifiant. accoudé au bar, une pique lancée, un rire qui s'élève dans les airs. et cadence. prénom qu'tu supportes pas d'entendre. prénom qui a l'don d'te faire monter en pression, d't'envoyer dans les tours, si bien qu'ton verre n'en fait qu'une traite, sous les regards amusés d'ton groupe de potes, non loin d'là. cadence par ci, cadence par-là. cadence, cette putain à qui il fout la bague au doigt. évidemment, où est-c'que j'avais la tête. qu'tu craches, l'verre qui atterri un peu trop fort sur l'comptoir, l'verre qui résiste pas à ton éternelle maladresse, l'verre qui casse comme ton palpitant s'brise un peu plus à chaque fois qu'tu l'imagines, cadence au creux d'ses bras. l'verre translucide qui s'teinte du liquide carmin. et merde. tu soupires, sans pour autant réagir davantage. l'corps qui capte pas tout, les sens embrumés, la douleur qui monte pas tout d'suite. et un baton d'nicotine qui vient s'coincer entre tes lèvres, comme si d'rien était. oublie pas la médaille, au collier, quand tu joueras les médors d'madame.
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Diego Rivera
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MessageSujet: Re: haut les cœurs // diego   haut les cœurs // diego EmptyDim 23 Sep - 20:30

tu te complique la vie, diego. à la mettre sur pause en attendant des réponses qui tardent. des réponses qui ne viendront peut-être jamais. à t’oublier au profit des autres. sauf que tu peux pas faire plaisir à tout le monde. peu importe à quel point t’essayes. peu importe à quel point tu le désire. t’y arrives pas, diego. parce que tu peux pas. c’est impossible. pourtant, t’en as conscience. que ça vaut pas le coup. de t’enfermer dans cette existence que tu détestes juste pour faire plaisir à tes parents. juste pour sauver les apparences et ce nom de famille stupide qui te colle à la peau.

ça t’arrive souvent. tard le soir. de t’imaginer être quelqu’un d’autre.
quelqu’un de normal. sans responsabilités ni devoirs.
pourtant, il te suffirait simplement d’ouvrir les yeux, diego.
pour voir que t’es le seul à te mettre toutes ces barrières.

ces limites invisibles que t’oses pas briser à coup de mots durs. de mots tranchants. ces saletés de mots qui restent enfermés. bien au chaud. attendant que t’ai enfin les couilles de les laisser franchir tes lèvres. d’assumer qui tu es. tes rêves et tes envies. tes espoirs qui se meurent petit à petit. ça t’arrive souvent. tard le soir. de t’imaginer être enfin toi-même. cent choses à faire sans les barrières.

tu te complique la vie, diego. cette vie qui l’est déjà bien assez sans que t’ai le besoin d’en rajouter. cette vie qui te force à contempler ta plus belle réussite mais aussi ta pire défaite valser avec un autre. y’a pas de happy end en réalité. les contes de fées et leur vaste arnaque. personne a jamais vécu heureux pour toujours. c’est qu’un mensonge qu’on se répète en boucle. pour se convaincre. inlassablement. en espérant finir par y croire assez fort pour que ça nous arrive.

c’est pas bien ce que tu fais, diego.
c’est moche ce que tu lui fais. à tim.
tim qui a rien demandé. encore moins tes problèmes.
tes problèmes et tes mensonges que tu lui crache à la figure.
mais, pour une fois, c’est plus simple comme ça.
c’est plus simple s’il te déteste.

tu tiens si fort le verre humide de ta corona qu’elle manque de s’échapper de l’emprise de ta main. timeo qui descend sa vodka d’une traite et toi qui serre les dents à t’en casser la mâchoire. t’es une putain de contradiction à toi tout seul, diego. tu veux blesser personne, encore moins tim. et pourtant tu le fais. tout à fait consciemment. comme s’il était rien alors qu’il est tout. « évidemment, où est-c'que j'avais la tête. » t’as envie de sourire comme un con. un sourire un peu narquois. mais tu te retiens. parce que ce serait déplacé. parce que s’il déteste tant cadence, c’est bien qu’il est jaloux. de toi et elle. de cette pseudo relation qui est censée être la votre. à toi et lui. tu manques de sursauter quand son verre vient s’éclater contre le comptoir. ça semble déranger personne, ces éclats qui se teintent de sang. ça semble pas déranger tim non plus. tim qui reprend de plus belle. « tu peux me détester autant que tu veux mais lui manque pas de respect. » que tu balances un peu sèchement en lui arrachant la clope qu’il vient de porter à ses lèvres. tes yeux qui dérivent sur les coupures sanguinolentes de sa main.  « tu devrais plutôt t’occuper de ça au lieu de chercher la mort au bout d’une cigarette. »
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MessageSujet: Re: haut les cœurs // diego   haut les cœurs // diego EmptyDim 23 Sep - 21:57

HAUT LES CŒURS.
feat. @diego rivera.

t'essaies de comprendre, de tourner la situation dans tous les sens. t'essaies d'imaginer des alternatives, t'espères que ta dix-huitième année soit l'changement, celle qui bouleversera ton existence et pourtant, tim, tu sais déjà que ça sera la même chose. alors, tu n'changes rien. tu ris, tu souris, tu vis, tu pleures, t'emmerdes les coups du sort. et éternellement tu t'demandes pourquoi il s'acharne, diego, à s'cacher dans sa tour de verre. parc'que t'es sûr qu'il se ment, t'es persuadé qu'tout peut être différent s'il s'donne la peine d'y croire. à la fois, l'doute vient se rajouter. l'doute nommé cadence. t'aimerais t'dire qu'un jour, votre histoire naîtra, pour d'vrai. une putain de belle histoire, sa peau dorée qui effleure la tienne, ses lèvres sur les tiennes, ta main perdue inlassablement dans ses cheveux beaucoup trop impeccables.

et tu t'rappelles, tim.
que tout ça, ça vous est interdit, qu'ça n'arrivera pas à moins d'un changement.
d'une prise d'conscience.


un putain de virement de situation, une illumination. t'aimerais trouver les mots justes, les mots qui font barrage, ceux qui pourraient contribuer au changement, ceux qui pourraient l'ramener à toi, qui t'ramèneraient au creux d'ses bras qu't'as trop peu côtoyé. timeo, t'es rêveur, peut-être trop. et t'y crois encore, aux perspectives d'un nous déjà mal parti. mort et enterré. mais tu t'perds encore, encore et encore. à imaginer vos corps à corps, vos mains enlacées. t'as pas envie de le haïr, t'as pas envie d'lui faire c'plaisir, d'accepter son rejet permanent. parc'qu'il y a plus que ça derrière, tu l'sens, tu l'sais. alors tu t'accroches, t'essaies de l'suivre, c'est dur mais pas impossible.

sa voix qui fait écho à la tienne, sa voix qui reprend tes mots, tes prunelles émeraudes qui s'élèvent vers l'ciel. quel abruti, c'rivera. il a l'don de t'énerver, d'te frustrer. rien d'pire que ça. mélange explosif, mélange qui colle pas. tu relèves pas, t'as la mâchoire qui s'contracte un peu au moment même où l'alcool se déverse dans ta gorge sans retenue. l'alcool qui vient attiser ta joie naturelle qui disparait momentanément. tu retiens un soupir, tu veux pas lui faire l'plaisir d'lui offrir une réaction quelconque en sa faveur. l'verre qui malgré toi vient finir sa triste existence sur l'comptoir, ce soir. l'verre preuve d'ton manque de maîtrise d'toi-même, à dix-sept ans, timeo, fougue adolescente, ivresse d'une existence jeune et excitante. il est bien là l'problème, idiot. comment veut-il qu'tu le détestes quand sa propre personne sait captiver ton attention dès lors qu'tu pénètres dans une pièce aussi grande soit-elle, comment il veut qu'tu luttes contre tout ça ? c'est d'la folie, c'est pas possible. à elle j'lui manque pas d'respect. à toi si. provocation ouverte et assumée, regard non pas sans un air d'défi, sourire fin qui étire tes lèvres entre lesquelles tu portes ta cigarette.
la cigarette qu'il t'arrache. tes sourcils qui s'froncent, rien à foutre d'ta putain de main. pour qui il s'prend ? il joue les types qui s'inquiètent quand quelques secondes avant il manque d'te mépriser comme si t'étais personne. inexistant. tu l'fixes, tes yeux qui s'ancrent momentanément dans les siens. qu'est-c'que ça peut te faire, diego ? question assez réthorique en réalité à laquelle t'attends pas d'réponse, lueur joueuse quelqu'part. éternel enfant. c'est con, j'ai aucune envie d'changer d'activité tout d'suite. sourire narquois. arrête d'jouer les bons samaritains quand toi comme moi on sait qu't'en a rien à foutre. tu réduis la proximité entre vous, gamin provocateur, gamin qui joue, qui teste, qui cherche. la faille. celle qui t'conduira dans ses bras, contre ses lèvres. qu'importe.
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Diego Rivera
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MessageSujet: Re: haut les cœurs // diego   haut les cœurs // diego EmptyMar 25 Sep - 20:21

t’as envie de le protéger. le protéger de tout ça. de toi. de cette vie à la con qui rime à rien. mais tu sais pas comment t’y prendre. on t’as pas montré. pas appris. puis y’a ces foutus nombres qui s’en mêlent. rien que des chiffres insignifiants qui changent pourtant tout. qui compliquent tout. parfois, tu te dis que dans quelques mois ils auront plus aucune signification. dans quelques mois. quand le mal sera déjà fait et que de nouveaux problèmes viendront se mettre en travers de votre route. toi qui saura pas dire pardon. qui saura pas t’excuser ni t’expliquer. tim qui comprendra certainement pas. les choses qui changeront tout en restant toujours les mêmes. t’aurais pu fuir. t’aurais du fuir. quand les choses ont commencé à déraper. quand vous vous êtes glissés sous les mêmes draps. mais t’as pas eu le courage. t’as jamais le courage, diego. d’assumer. de dire ce que tu ressens. parce que ça engagerait à trop de trucs pour lesquels t’es pas prêt. et peut-être que c’est juste ça dans le fond. que t’es pas prêt pour tout ça.

ça te choque même pas, diego. quand tim te dit qu’il a pas de respect pour toi. parce qu’il a raison. parce que t’en as pas vraiment pour ta personne non plus. alors tu te contentes d’hausser les épaules comme si t’en avais rien à faire. comme si ça pouvait pas t’atteindre. que t’étais au dessus de tout ça. tu sais qu’il te provoque. qu’il essaye de te faire réagir. mais merde, diego, t’es bien trop stupide. pour essayer de sauver le peu que t’as pas encore gâché. le peu qu’il reste à retenir.  « étonnant dis donc, j’m’en serais pas douté. »> tu le vois. qu’il fronce les sourcils quand t’attrapes la clope qu’il porte à ses lèvres. peu importe. parce que, même si tu le montres pas, t’arrives pas à supporter qu’il se détruise la santé à coup de fumée cancérigène. même si tu le montres pas, c’est pas non plus un immense secret que tu peux pas t’empêcher de tenir à lui.

puis y’a ce regard qui capture momentanément le tien. et t’as l’impression que le monde s’arrête de tourner. qu’il y a plus rien autour. t’as la chair de poule, diego. tu peux la sentir. la réalité qui se déconnecte. alors tu réunis tes forces pour détourner les yeux. tu peux pas craquer. pas maintenant. encore moins dans cet endroit. il y a bien trop de gens. bien trop d’oreilles qui trainent.  « rien. t’as raison, ça me fait rien. c’est ton problème après tout. » la corona que tu portes à tes lèvres a un soudain goût amer. teintée de tes fausses paroles et tes sentiments bidons. t’y arrives pas, diego. à être toi même. attentionné et un peu vulnérable. sauver les apparences. peu importe le prix. voilà ce qu’on t’as appris. et tu l’as bien retenue cette leçon. sans nuances ni compromis.  « tu peux bien penser c’que tu veux, tim. ça prouve juste qu’on se connait pas vraiment au final. et c’est mieux comme ça. » le voilà, le diego un poil menteur. le diego qui passe volontairement outre ces longues nuits à discuter de tout et de rien. ces longues nuits où tu te sentais plus serein. plus toi même. ce toi que tu dévoiles qu’à peu de personnes. à tim. à cadence. cadence. tu te demandes où elle pourrait être en ce moment. t’as pas le temps d’élaborer que tu sens le kostas se rapprocher. et t’essayes de pas sombrer. de pas sauter à pieds joints dans son jeu. mais y’a ton regard qui s’assombrit. qui cherche de nouveau le sien. « tu devrais pas jouer à ça. on connait tous les deux les conséquences et elles valent pas de prendre le risque. » que tu lui dis, tel un murmure qui s’égare dans les sons vibrants de cette soirée.
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MessageSujet: Re: haut les cœurs // diego   haut les cœurs // diego EmptyMer 26 Sep - 9:31

HAUT LES CŒURS.
feat. @diego rivera.

t''as pas besoin d'ça. d'sa protection, tu veux pas qu'on t'couve, tu veux pas. tu veux vivre, t'sentir exister. à ses côtés, en toute éventualité. t'en a rien à foutre d'ces nombres, d'ces nombres qui s'évaporeront bientôt, d'ces nombres qui n'auront plus rien à faire au milieu, entre vous, qui briseront la muraille au lieu d'la faire s'élever. t'en a rien à foutre, d'tous ces putains de problèmes que tu voudrais éradiquer, les rendre stériles. parc'que tu t'sens assez costaud pour ça. probablement trop naïf, probablement avec trop d'espoir. mais peu importe. t'as pas peur, timeo, de dire les mots qui font barrage, de réveiller les choses qui font mal, qui font travailler les esprits. c'est p't'être pas cool, p't'être pas évident. mais t'en a rien à foutre. tu continueras d'avancer. la tête haute. d'sourire à la vie, d'essayer d'éveiller les consciences, sa conscience. celle d'diego. diego qui s'terre dans sa tour de verre à contempler l'monde qui l'entoure sans oser dépasser ses propres limites, sans oser les repousser.

alors, t'essaie d'le faire réagir, d'lui faire mal, à t'en faire saigner l'myocarde, les paumes, les sentiments. mais merde, tu veux qu'il voit, diego. qu't'es là, qu'tu partiras pas. qu't'es pas capable d'ça. probablement trop mordu, coup d'foudre adolescent qui disparaitra rapidement. t'y a cru. t'y a cru, timeo, à tout ça. mais ça s'évapore pas. il s'inscrit, il s'ancre en lettres capitales dans ton palpitant, il s'y installe sans demander d'réelles autorisations. parc'que diego rivera, c'genre d'autorisations, il en a rien à foutre bien qu'il fasse croire l'contraire. il rentre, il s'installe comme ça et ça change pas. impossible à échapper.

j'm'en serais pas douté.

mais est-c'que tu t'doutes de quelque chose, concrètement, dans ta vie, diego ? t'as envie d'lui dire, d'lui cracher à la gueule. tu relèves pas, tu dis rien, l'coup d'la clope encore en mémoire, les nerfs à vif, la lèvre inférieure coincée entre tes dents pour t'maîtriser. pourquoi il s'permet de s'inquiéter pour toi ? pourquoi il s'permet de réagir pour toi ? d'te protéger de je n'sais quoi ? t'aimes pas ça, tu veux pas d'ça. parc'qu'il en a théoriquement pas l'droit. vos yeux qui s'croisent, ton coeur qui s'perd, qui s'arrête, qui reprend. ses abysses qui quittent tes émeraudes. diego qui résiste, diego qui s'replie derrière ses remparts. d'autant plus frustrant. alors n'te mêle pas d'mes problèmes si ça t'regarde pas et qu't'en a rien à foutre. qu'tu lâches, tu r'demandes un verre, le barman qui ramène serviettes en papier en prime. qu'est-c'qu'ils ont tous, à s'prendre pour des infirmiers d'pacotille ? qu'est-c'qu'ils ont tous à s'inquiéter pour un trait au creux d'la paume quand plusieurs traits bien distincts s'creusent dans ta poitrine. relation malsaine, relation à laquelle tu t'accroches pourtant. c'est pas raisonnable, mais t'aimes c'qui ne l'est pas. attirance pour le risque. c'est c'que t'essaies de te faire croire, mais tu m'feras pas avaler tes conneries, diego. à d'autres. tu cherches à rattraper son regard, à déceler ses émotions, à lire. diego, qu'est-c'que tu penses? diego, dis-moi c'que t'as en tête. t'as l'regard sombre, t'as pas envie d'lâcher. tu creuses, tu cherches. tu sais qu'il est pas loin, l'diego aux sourires sincères. tu brises légèrement la distance, tu sens son regard accrocher le tien, tu sens vos prunelles qui s'croisent, tes yeux qui le fixent inlassablement, tes yeux qui l'découvrent à nouveau, comme à chaque fois. j'm'en contre-carre des conséquences, des risques, des limites, d'l'univers. ton palpitant qui s'accélère, qui tambourine. combien d'temps résisteras-tu, diego ? toi comme moi on sait qu'les seules limites qui existent sont celles que tu t'imposes. que tu ajoutes, comme un secret, doucement, pas trop fort. l'temps qui semble s'arrêter. tout qui semble en suspens, et merde.
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Diego Rivera
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MessageSujet: Re: haut les cœurs // diego   haut les cœurs // diego EmptySam 29 Sep - 18:14

c’est pas très beau, diego. le bordel dans ta tête. les pensées qui fusent. vite. trop vite. ça te donne le vertige. l’impression de tomber sans fin. pourtant, ça s’atténue un peu. quand y’a tim à tes côtés. comme si ton inconscient savait que tu pouvais te raccrocher à lui. qu’il te laisserait pas tomber malgré toutes ces merdes que tu mets entre vous. ces pseudos promesses et ces fausses excuses. celles derrière lesquelles tu te cache. en réalité, tu te plais dans cette situation. parce qu’elle te pousse pas à dépasser tes limites. à sortir hors de cette petite zone de confort que les années ont ancrée autour de toi. barrière invisible qui te semble insurmontable. qui te fait sentir tout petit et insignifiant. t’es pas correct, diego. au fond, tu fais ça pour qui ? tu sais pas. tu sais plus. c’est le bordel dans la tête. le brouillard. le blizzard. y’a tout qui se mélange. c’est pas vraiment tim que tu protèges au final. peu importe à quel point tu te complais à le penser. parce que, si c’était vraiment le cas, tu lui ferais pas aussi mal, diego. pas consciemment.

mais t’es là, comme un con. tes actions qui contredisent les mots qui s’échappent de tes lèvres. y’a tellement de moyens. de manières de faire. de vraies excuses. alors pourquoi tu t’entêtes, diego ? pour le regard des autres constamment braqué sur ton épiderme ? pour la vie que tes parents ont tracé pour toi ? ce serait pourtant si simple de dire merde à tout ça et d’en avoir rien à foutre des conséquences. mais t’en as pas rien à foutre justement. c’est là que ça bloque. tu peux pas tout avoir. tu peux pas plaire à tout le monde. tu peux pas tracer ta propre route sans décevoir papa et maman. tu peux pas te permettre tout ça. encore moins de suivre ton coeur pour une amourette. un coup de foudre qui n’a certainement aucun avenir. tu peux pas te permettre de faire un pas de travers. encore moins quand un seul suffirait à foutre en l’air le travail de toute une vie. suffirait à ternir ce nom que tu portes si lourdement.

et t’es là, à réagir comme un con. à simplement hausser les épaules quand il te dit de pas t’mêler de ses affaires. tu relèves pas, diego. à quoi bon enfoncer le couteau dans la plaie quand t’as envie de lui dire que non. non t’en as pas rien à faire. parce que c’est lui. ces choses qui s’expliquent pas. ton coeur qui bat un peu plus fort. qui se serre un peu aussi. tu peux pas t’en empêcher, diego. de scruter la plaie dans sa paume ouverte pour être certain qu’il ait pas besoin de sutures. puis de te souvenir de la fac. ces études. tout ce à quoi tu tenais mais que t’as envoyé en l’air pour le plaisir des autres. tu te fais sortir de tes pensées par la voix de tim. tim qui voit clair dans ton jeu. tim qui sait pertinemment que tu mens. « j’essaye pas de t’faire avaler quoi que ce soit. je constate juste » tu t’enfonces. comme si t’étais pas déjà six pieds sous terre à continuer de creuser. tu t’en souviens parfaitement. de tout. de tout les moments que vous avez partagé. de toutes les confidences que tu lui as faite. sur tes sentiments et cette vie dont tu ne veux pas. que t’arrives à peine à supporter sans avoir l’impression de te noyer dans les courants qui t’emportent loin. loin de tes rêves et tes désirs.

t’as le palpitant qui bat si fort qu’on pourrait presque le voir à travers le fin tissu de ton t-shirt. et il pourrait sortir de ta poitrine à cet instant que ça t’étonnerait même pas. toi aussi t’as envie de tout ça. de t’en contre-carrer des conséquences, des risques, des limites et de l’univers. mais c’est pas le cas. t’es pas prêt, diego. « peut-être que t’en as rien à faire, tim. mais pas moi. j’ai trop à perdre. » trop à perdre mais beaucoup à gagner. si seulement tu pouvais t’en rendre compte. enfin ouvrir ces yeux qui se perdent dans ceux de tim. « ces limites, elles sont là pour une raison. tu peux pas comprendre. c’est pas aussi simple que ça. » t’essayes d’ignorer les poils qui se dressent sur ta peau et le frisson qui remonte ta colonne vertébrale. ton cerveau qui tente désespérément de rester éloigné de lui. mais tim, il agit comme un aimant. une force à laquelle tu peine à résister. « y’a pas de solution miracle. peut-être que ça aurait pu fonctionner entre nous. mais dans une autre vie. pas dans celle-là. pas maintenant. »
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Timeo Kostas
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MessageSujet: Re: haut les cœurs // diego   haut les cœurs // diego EmptySam 29 Sep - 22:59

HAUT LES CŒURS.
feat. @diego rivera.

il y a ces fois où diego, il t'énerve. tu l'comprends pas, tu l'comprends plus. faut croire que ce soir, il fait partie d'ceux-là. d'ceux où t'as envie d'le secouer pour y balancer un wow, tocard, secoue toi, j't'attendrais pas cent sept ans. parc'que tu sais pertinemment qu'il a besoin d'un coup d'pied au cul, d'se sentir catapulté pour exister. diego, diego qui vit à couvert, planqué, comme si sa vie en dépendait. tu peux pas t'résoudre, t'es p't'être pas du tout raisonnable, totalement timbré, totalement perché. p't'être bien qu't'as touché au joint d'non retour, celui qui t'a foutu en l'air, qui fait qu't'as pas les idées claires.

t'en a parfois assez, d'ce jeu qui tourne dans son sens, d'ce jeu qui tourne pas rond. ses mots qui t'déglinguent, ses mots qu't'affrontes comme si d'rien était. ses excuses, toujours les mêmes, toujours plus dans l'excès quand toi-même tu sais qu'il se terre pour s'protéger. de quoi ? t'en a aucune idée. t'en a assez d'chercher à comprendre, d'te battre dans le vent. mais t'arrives pas à t'dire que t'en a plus rien à foutre, de diego, que tu devrais l'envoyer bouler, n'plus jamais l'revoir. tu devrais pas écouter ton coeur, mais c'est ta marque d'fabrique, timeo. gamin têtu, effronté, qui agit selon ses idées bien définies, qui emmerde les idées des autres, qu'importe qu'ça plaise ou non.

il est braqué. il s'ferme, à vue d'oeil, l'rivera. il fait l'type que rien atteint, l'type costaud, alors que toi-même tu sais qu'c'est que du vent, tout ça. qu'il est à essayer d'lutter contre lui-même. et toi, t'es là, tu pousses, tu retiens l'bouton d'arrêt d'urgence, tu veux pas qu'il lutte, tu veux pas qu'il s'ferme à toi. je constate juste. tu fais écho à ses paroles, qu'tu répètes en marmonnant avant d'soupirer. à d'autres, tes fausses constatations. personne y croit, ici, j'suis persuadé qu'même toi, t'as du mal à y croire. t'es là, à lui donner littéralement des coups d'pelle sur la tronche, à l'enterrer un peu plus. parc'que t'es persuadé d'avoir raison et ça t'tue. t'aimes pas ça, timeo. toi qui t'assumes pleinement et vis tes propres choix du haut de tes dix-sept années presque terminées. tu roules des yeux, en portant ton verre à tes lèvres.

ton coeur autant contrarié qu'amouraché, ton coeur qui sait plus où donner d'la tête. tu soupires, encore. merde, il a l'don d't'agacer, diego, parfois. c'est à s'en donner des gifles. qu'est-c'que t'as à perdre d'plus important que d'te perdre toi, comme t'es entrain d'le faire ? qu'tu lui balances en pleine face sans retenue aucune, tes émeraudes qui le toisent sans vergogne, sans aucun semblant d'compassion. merde, faut tout lui apprendre, au rivera. être heureux, s'ouvrir. sourire aussi, parc'que c'est pas gagné. . c'est pas aussi simple que ça ? on t'pointe un flingue sur la tempe peut-être ? on t'menace d'mort ? il m'semble pas, tu serais pas là c'soir. tu sens des mains venir s'poser dans ton dos, un léger sourire narquois qui vient s'dessiner sur tes lèvres rosées. on est pas au loto, diego. c'est pas en tirant au p'tit bonheur la chance que tu gagneras l'droit à une autre existence que celle-ci. tu sens l'regard interrogateur d'ugo, l'français un poil trop collant d'ta promo.

un sourire, un regard qui emballe.
ses lèvres qui r'viennent à la rencontre des tiennes.


marie-jeanne qui s'retrouve entre tes doigts, qui vient voler la place de la bouche de l'étudiant d'échange sur la tienne. et les mains aventureuses du blond, ses lèvres en chasse, un léger rire qui échappe d'ta propre personne. parc'que tu devines la tête qu'doit tirer diego, qu'tu devines son air mécontent. et ça t'amuses. alors, qu'est-c'que ça fait, diego, d'être celui qu'on fout sur la touche, l'temps d'quelques minutes ?
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Diego Rivera
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MessageSujet: Re: haut les cœurs // diego   haut les cœurs // diego EmptyDim 30 Sep - 10:36

tu comprends pas, diego. pourquoi il s’entête. pourquoi il s’accroche. il aurait du perdre espoir il y a longtemps. baisser les bras. passer à autre chose. mais non. il s’entête, tim. poussé par l’éventualité de quelque chose de beau. quelque chose de transcendant qui vous fera tout oublier. et tu comprends pas, diego. pourquoi toi tu t’entêtes. pourquoi tu restes constamment bloqué. comme figé. incapable de bouger. d’avancer dans le bon sens. tu fronces les sourcils. « fausses constatations ? c’est pas parce qu’on a passé deux ou trois jours ensemble qu’on se connait, tim. » t’as envie d’y croire. vraiment. tu te répètes les mêmes trucs insensés tellement de fois en une journée que, parfois, t’as l’impression que tout ça n’est pas qu’un tissu de mensonges. tout ça, c’est pas plus simple en fait. pas quand y’a timeo face à toi. pas quand sa présence t’empêche de penser correctement. cette présence que t’as pas vraiment conscience de chercher constamment quand il est pas là. tu descends ta bière d’une traite sans prendre la peine d’en commander une autre. à quoi bon. tout ça ne rime à rien. tout ça te donne envie de faire des choses dont t’es incapable. « j’suis pas la seule donnée dans l’équation. c’est un tout. j’peux pas penser qu’à moi. » ce serait trop égoïste. parce que tu peux vivre avec la peine. la tristesse et la douleur. mais t’es pas le seul sur lequel tes actions pourraient avoir des répercussions. des conséquences parfois pires. tes parents. cadence. elle t’en foutrait une belle. de jouer avec les sentiments. de pas te laisser aller dans l’inconnu. mais tu peux pas t’empêcher de penser à eux. de penser à elle. peu importe le nombre de leçons de moral qu’elle te donne. parce qu’il y a des choses sur lesquelles tu peux pas passer.

tu te rends pas tout de suite compte que t’es énervé, diego. les mains serrées. les jointures blanches. pourtant, y’a ta voix qui trompe pas. sèche. froide. vous tournez en rond. vous perdez votre temps. « la seule raison pour laquelle je suis là ce soir, c’est cadence. j’serais pas venu si j’avais su que t’étais là. » t’as le regard sombre, diego. envie de lui hurler d’arrêter. que tu craqueras pas. que tu craqueras jamais. que tim, il est beaucoup mieux sans toi dans sa vie. toi et ces complexités que tu crées pour te cacher. mais y’en a beaucoup trop maintenant. qui resserrent leur emprise sur toi et t’attirent dans un trou noir sans fin. tu sais plus comment t’en sortir. peut-être qu’au final, t’en as pas vraiment envie non plus. parce qu’elles ont un goût d’habitude. de routine. quelque chose de connu qui t’apaise dans un sens. « et si je voulais pas d’une autre existence ? et si ce que je voulais c’était que tu sortes tout simplement de celle-ci ? » les paroles qui sortent. sans filtres. sous le coup de la colère. ces paroles que tu penses pas vraiment. que t’as envie de ravaler aussitôt sorties. mais c’est trop tard. tu peux pas appuyer sur marche arrière. et tu sais qu’encore une fois, tes mots le blesseront plus que tes paroles ou que la blessure qui trône dans la paume de sa main.

tu sens que ça monte, diego.
comme un torrent qu’aucune force ne pourrait arrêter.
les mots comme des couteaux.
les mots interdits qu’on ne dirait pas à son pire ennemi.
l’adrénaline qui fait battre ton coeur plus fort.
tellement fort que tout s’embrouille autour de toi.

tu vois rouge. c’est étrange comme expression mais, pour le coup, tu sais exactement ce que ça signifie. parce que tu vois vraiment rouge, diego. quand ce type inconnu au bataillon se pointe pour voler les lèvres de timeo. voler son attention. il a pas le droit. pas sous tes yeux. pas comme ça. pas comme si c’était la chose la plus naturelle du monde. t’as du mal à te concentrer, diego. tu relèves même pas l’odeur de cannabis. tout ce que tu fais, c’est de te lever face à ce pauvre type. t’en perdrais presque ton sang froid, les mains toujours fermement serrées.« tu vois pas qu’tu déranges ? on était occupés là. alors t’es gentil mais tu te retournes d’où tu viens et tu nous fout la paix. » tu trembles un peu, diego. alors tu te saisis du poignet de tim pour le forcer à se lever. pour le forcer à te suivre parmi la foule sans attendre la réponse de son ami. tu sais pas trop où tu vas. tout ce que tu veux c’est t’éloigner de ce bordel. t’éloigner de tout ces bruits tonitruants et ces présences non désirées.

tu sais pas trop où tu vas.
où tu l’emmènes sans écouter ses protestations.
sans en prendre la peine.
et tu retrouves tes esprits que dans le calme d’une pièce quelconque.
d’une pièce où il n’y a plus que vous.
tim. toi et tes non-dits. tes pas de travers et tes mauvaises paroles.
« ça t’amuses tout ça, hein ?
mais quand est-ce que tu vas grandir tim, putain ? »
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Timeo Kostas
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MessageSujet: Re: haut les cœurs // diego   haut les cœurs // diego EmptyDim 30 Sep - 18:19

HAUT LES CŒURS.
feat. @diego rivera.

t'es p't'être un peu naïf, voir même beaucoup, à t'entêter dans des choses qui n'ont de sens qu'à tes yeux, dans ta tête. peut-être qu'tu devrais abandonner, peut-être que ça serait plus logique que d'te bouffer avec des espoirs dénués d'une quelconque logique. ça t'permettrait d'arrêter d'mentir, d'arrêter d'faire croire à maman, papa, cait, qu't'as rencontré un type au lycée, qu'il a ton âge. tout ça pour pas faire d'tord à diego, tout ça pour qu'il soit tranquille, pour qu'il souffre pas, parc'que tu veux pas être celui qui blesse, tu veux être celui qui panse les maux, qui comble les blessures, les vides, les cicatrices enfouies trop loin, hors d'ta portée. ose m'dire que t'as menti, pendant ces deux ou trois putain d'jours, pour voir ? tes prunelles verdâtres qui l'fusillent sur place, tu t'attardes, tu t'demandes à quel point il peut être con.

mais tu l'sais.
qu'diego est incroyablement con, quand il s'y met.
qu'il peut devenir l'pire des crétins, d'ceux qu'tu détestes.


mais diego, t'arrives pas à l'détester, tim. c'est l'pire, c'est l'plus frustrant que de n'pas savoir lutter contre soi-même, savoir ravaler ses sentiments, tourner la tête, dire qu'c'est pas grave, qu'demain sera un autre jour et qu'tu passeras à autre chose. est-c'que t'as peur ? tu changes d'sujet, sans crier gare, tu l'pousses un peu plus dans ses retranchements, tu veux comprendre. parc'qu'il n'y a pas grand chose que tu comprennes dans cette vie d'contraintes qu'il s'impose, c'crétin de rivera. tu t'mords la lèvre inférieure, tu t'demandes quand est-c'qu'il cessera, l'brun aux yeux clairs, de s'voiler la face. tu l'sens, qui monte en pression.

tu sens qu'tu vas trop loin, tu l'sais.
et ça t'fait sourire, gamin. ça t'fait sourire.
tes prunelles qui s'animent dans un éclair fugace.


mais je n'te force pas à rester, il me semble. ça t'amuse, timeo. d'un coup. probablement l'alcool dans tes veines, probablement l'élan d'cette soirée qui n'fait que commencer. tu l'scrutes, son regard océan qui vire à l'abysse, tu l'sens, qui bouillonne. qu'est-c'que t'attends, diego ? tu prends une gorgée d'ton verre, attendant la suite, attendant d'voir quelle connerie monumentale pondra l'bronzé. mais c'est pas la réponse qu't'attends. ça t'touche, un peu trop fort. ça t'ramène à des plaies, profondes, celles d'ton enfance. et si ce que j'voulais c'était que tu sortes tout simplement de celle-ci. merde. tu sens ton myocarde, touché trop fort, trop profondément. c'est probablement la vodka, encore une fois. saloperie de nectar aux effets qui n'te rendent pas hommage. t'es déstabilisé, tu penses à maman, la vraie. celle qui a jamais voulu d'toi. tu penses à c'qu'elle aurait voulu, elle. j'le f'rai. qu'tu souffles, en sifflant ton second - depuis qu't'es accoudé au bar - verre. tu sais pas s'il pense c'qu'il dit, tu sais pas si c'est la colère, l'fait qu'tu l'ai poussé trop loin. mais ça fait mal, trop. il touche à c'qu'il n'a pas l'droit de toucher, c'qu'il ne sait pas, c'que t'as pas voulu lui dire, c'que tu lui as caché.

y a les cicatrices sur ton palpitant qui s'ouvrent, qui t'font mal.

et l'soulagement, dans les bras d'ugo, l'soulagement de la marijuana entre tes lèvres qui vient à nouveau embrumer tes sens, ses lèvres qui viennent s'perdre sur les tiennes. ça t'fout du baume au coeur, c'est pas celles qu't'attendait, mais ça fait l'affaire. ça t'fait sourire, ça t'fait rire un peu. les choses qui s'enchaînent, qui s'teintent d'une ambiance toute autre, diego qui envoie bouler ugo qui comprend pas vraiment, qui suit pas tout. toi non plus à vrai dire. tu l'fixes, incrédule. mais c'est quoi ton problème ? qu'tu craches, quand il attrape ton poignet pour t'entrainer, parmi la foule, puis loin d'tout c'bruit, dans une pièce qu'tu connais pas. ça s'enchaine vite, il t'faut un moment pour remettre les événements dans l'ordre. tu fronces les sourcils, tes boucles qui s'perdent devant tes émeraudes. attends, tu m'envoies bouler et tu m'ponds que tu veux que j'dégage, et là qu'un mec fait c'que toi tu veux pas faire parc'que t'as trop peur d'porter c'que t'as entre tes jambes, t'as trop peur du regard du monde, tu viens m'demander si c'est moi qu'ça amuse ? qu'tu lui balances, en réduisant la distance pour l'fixer dans les yeux, l'regard noir, l'regard lourd d'reproches, d'un vas t'faire foutre qui veut pas sortir. si grandir ça veut dire n'rien assumer et m'cacher derrière des excuses pathétiques, ça m'intéresse pas, j'signe pas. tu l'lâches pas, ton myocarde qui accélère malgré toi, la proximité trop réduite, trop infime. et ça balance, ça s'perd, dans ta caboche. ose m'dire qu't'as pas peur, agis au lieu d'parler, une fois pour voir. qu'tu lui dis, provocation ouverte, assumée, et toi qui flanche pas, pas une seconde.
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Diego Rivera
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MessageSujet: Re: haut les cœurs // diego   haut les cœurs // diego EmptyDim 30 Sep - 20:08

tu te fais des centaines de films dans ton crâne, diego. tu t’imagines toutes les réactions possibles de tes parents. tous les gros titres imaginables qui peuvent paraitre dans la presse à scandale du jour au lendemain. ce serait qu’un mauvais moment à passer. une mince ligne à franchir. mais y’a trop d’inconnues. de données que tu peux pas prévoir. et tu détestes ça. ce manque de contrôle. alors, même si t’as pas la vie que tu veux, t’as celle qui te fait te sentir à l’aise. celle que tu peux contrôler ne serait-ce qu’un peu. « j’ai jamais dit que j’avais menti. je soulevais juste le fait que deux ou trois jours, c’est pas suffisant pour se connaitre. » en règle générale, diego. parce que, tim, t’as l’impression qu’il a toujours fait partie intégrante de ton existence. parce que, même si vous ne vous connaissez pas parfaitement, vous vous connaissez déjà bien assez. et c’est là que tu mens, diego. comme quand tu te mens à toi même. sur tes sentiments. ton coeur qui bat toujours plus fort quand tim est là. « peur ? » tu peux pas empêcher un rire jaune de s’échapper de tes lèvres. «  j’vois pas ce qui pourrait me faire peur. » et c’est là que tu mens, diego. encore.

et c’est là que tu peux pas lui avouer, à tim.
lui avouer qu’il met toujours le doigt sur ce que tu ressens.
parce que ce serait admettre tes tords.
admettre qu’il te connait plus que tu ne le voudrais.
qu’il te connait plus que tu ne te connais toi-même.

tu regrettes. de pas avoir commandé une autre bière quand le pseudo serveur de la soirée était encore disponible. c’est pas dans tes habitudes. de boire plus qu’un verre. mais t’as la dérangeante impression d’en avoir besoin cette nuit. tim qui t’dit qu’il te force pas à rester. il a raison, diego. pourquoi t’es là ? qu’est-ce que tu fout ici ? à t’attarder comme un con quand cadence est de toute évidence hors des radars ? tu retiens un soupir. tu relèves pas. pas parce que t’as rien à lui balancer pour le contredire. alors tu préfères te taire. laisser couler. lui donner raison, en quelque sorte. puis y’a les mots crus que t’arrives pas à retenir. les mots crus que t’aimerais ravaler. reprendre. mettre sous clés et oublier. t’es prêt à ouvrir la bouche quand il te dit qu’il le ferait. qu’il sortirait de ton existence. juste parce que tu lui as demandé. mais y’a rien qui sort, diego. un désolé qui reste coincé dans ta gorge. un désolé qui serait bien insignifiant après tout ce que vous avez traversé. un désolé qui suffirait pas. qui suffira jamais. t’as bien trop merdé pour lui sortir qu’un banal désolé.

t’as le cerveau en ébullition, diego.
le coeur qui te tiraille.
tu sais pas vraiment quoi faire pour une fois.
t’es perdu. tu sais pas comment réagir. pas quoi dire.
puis y’a ce type qui débarque.
ce type qui se met entre vous deux. et ça t’énerve.
tu cognerais si tu le pouvais.

t’es en colère, diego. contre tim pour avoir laissé ce mec débarquer en plein milieu de votre moment mais surtout contre toi. en réalité, t’es constamment énervé contre toi. contre tes choix et tes décisions. c’est juste devenu un état tellement normal que tu t’en rends même plus compte. tu lâches un léger rire narquois, tes pupilles ancrées dans les siennes. « que je sache, c’est toi qui l’a planté là en me voyant au comptoir toute à l’heure, pas moi. » parce que tu l’as bien vu, tim, en début de soirée. s’échapper des bras du français pour tenter de rejoindre les tiens. « alors pourquoi le laisser faire maintenant, hein ? pour m’emmerder ? tu devrais être content, non ? j’suis enfin rentré dans ton petit jeu. c’est pas ça que tu voulais, tim ? » il réduit la distance, au fur et à mesure des mots brûlants qui sortent de vos bouches. et toi, diego, t’en fais de même. jusqu’à pouvoir sentir son souffle sur ta peau. « grandir c’est prendre des décisions qui t’plairont pas toujours mais qu’il faudra que tu prennes quand même. » t’as toujours la voix froide. un poil insensible.

pourtant, tu peux sentir l’adrénaline qui commence à s’évaporer.
sentir ton palpitant qui se met à battre comme jamais.
tes yeux qui s’assombrissent dans le reflet de ceux de tim.

« si c’est des actions que tu veux, faudra pas venir te plaindre que les conséquences sont pas celles que t’espérais. » et tu laisses à peine le temps aux mots de s’envoler dans l’air que ton corps s’est déjà collé au sien pour le plaquer contre le mur derrière lui. tes lèvres contre les siennes. durement. c’est pas joli, diego. c’est pas coulant de sentiments. ça suinte juste tout ces trucs moches que t’as enfoui trop longtemps.

et putain, ça te fait du bien.
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Timeo Kostas
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MessageSujet: Re: haut les cœurs // diego   haut les cœurs // diego EmptyDim 30 Sep - 22:07

HAUT LES CŒURS.
feat. @diego rivera.

t'as pas peur, toi, timeo. d'affronter le monde, d'affronter la paperasse, d'regarder maman, papa, cait droit dans les yeux et d'leur dire j'suis amoureux d'un mec, il a vingt-cinq ans et merde, c'est comme ça. t'as juste peur pour diego, quelque part. peur du lendemain, de c'qu'il pourrait lui arriver. parc'que l'fait qu'il se cache, encore, toujours, t'laisse imaginer les pires scénarios. et tu veux pas vraiment savoir, finalement, kostas. parc'que ça t'donnerait probablement envie d'cogner, cogner à en avoir les paumes, les phalanges ouvertes. et qu'importe. mais c'est suffisant pour savoir certaines choses, tout d'même. t'as l'impression d'le connaître depuis toujours, t'as l'impression qu'avant lui, y avait rien d'particulier, rien d'sensationnel. rien qu'un long fleuve plus ou moins tranquille. et tu l'entends rire, c'est pas sincère, alors tu hausses un sourcil, tu l'toises. tout ce qui s'trouve au plus profond de toi. enfoui. ce que tu t'affaires à laisser caché, comme si ça t'terrorisait. tu le lâches pas du regard, sérieux, trop sérieux, malgré les relans de marijuana et d'alcool dans ton sang. parc'que tu sens, timeo.

qu'il est terrorisé, qu'il s'planque derrière une façade.
un roch. un putain d'caillou.
et tu secoues la tête.


il t'atteint, avec ses mots trop forts, l'genre de mots qu'un gamin de dix-sept ans est pas prêt à encaisser, l'genre de mots qui ramènent trop d'souvenirs en vue, à la surface. et l'espace d'un instant, t'es là, les paumes ouvertes avec le coeur dedans qui attend impatiemment que quelqu'un daigne s'en occuper. visiblement pas diego, lui qui t'balance qu'il voudrait qu'tu dégages, littéralement, lui qui t'lance une flèche en plein coeur. t'as envie d'te recroqueviller, d'disparaître sous terre. parc'qu'il a pointé du doigt ta plus vive blessure, il a appuyé dessus, sans remord aucun, sans réellement l'savoir non plus. alors, t'es bien, lorsque enfin, quelqu'un saisit l'occasion. qu'quelqu'un te fait oublier, quelques instants, l'sourire naissant.

rien que d'l'éphémère lorsque tu t'retrouves, seul, avec diego.
seuls dans cette pièce qu'tu connais pas, dans cette pièce mal éclairée.


diego, ses nerfs à vifs, les tiens qui s'éveillent, qui montent dans les tours, un peu, beaucoup trop. ses mots plus forts qu'les autres, vos mirettes qui n'se lâchent pas, perdues dans l'combat de qui flanchera le premier. oh, parc'que tu surveilles mes actions et qu't'en tires des déductions, maintenant. qu'tu lâches, timeo, pour lui faire croire qu't'en avais rien à foutre, d'lui, d'diego, jusqu'à t'accouder à ce putain de comptoir à la con. j'en avais envie. qu'est-c'que ça peut te faire ? j'croyais que tu t'en foutais, la distance si infime, vos corps à proximité, vos souffles qui se croisent, tu voulais que j'sorte de ton existence, c'est pas c'que tu voulais, toi ? tu fronces les sourcils, l'regard gelé, l'regard qui n'en démord pas. si grandir, ça veut dire devenir un lâche, c'est pas ma came. légère teinte de défi, dans la voix, dans tes iris. j'ai beau essayer, j'arrive pas à t'détester. que t'as envie de lui dire, mais qu'il comprendrait pas.

parce qu'il comprend rien.

des actions, t'en veux, les conséquences, tu t'en fous. tu veux pas passer ton temps à te demander quelles conséquences chaque action aura, parc'que tu t'en fous, timeo, parc'que la vie vaut la peine d'être vécu. j'ai pas peur. qu't'auras à peine l'temps de dire, son corps contre le tien qui t'décroche un frisson, d'la surprise, qui réveille ton corps tout entier quand ses lèvres viennent heurter les tiennes. l'amertume entre les lèvres, la colère encore dans l'air, empli d'frustration et pourtant bordel, ce contact si simple qu't'as tellement attendu, espéré, d'une quelconque façon. merde, diego. qu'est-c'que tu m'fais?
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Diego Rivera
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MessageSujet: Re: haut les cœurs // diego   haut les cœurs // diego EmptyLun 1 Oct - 20:19

t’es persuadé que ton père détesterait. qu’il voudrait même pas de l’idée. de toi en tant que médecin. de toi en couple avec tim. avec un mec. un mec beaucoup trop jeune qui plus est. ta mère, elle ferait sans doute semblant de rien. c’est qu’une phase qu’elle penserait. ça lui passera qu’elle dirait. t’as le droit d’avoir des rêves, diego. tant qu’ils restent ce qu’ils sont. tant qu’ils se mettent pas en travers de ton destin. en travers de la place qui te revient de droit. « peut-être bien. mais ça suffit pas. » ça suffit jamais. parce qu’il y a toujours des secrets. des subtilités qui n’existent pour personne d’autre que soi-même. mais tu te gardes bien de le dire tout haut. d’exprimer le fond de ta pensée. toute ta pensée. ce serait trop long. trop complexe. puis y’a timeo face à toi. tim qui balance tout ce qu’il a sur le coeur. sans filtre. sans regarder en arrière. tim qui dit merde aux aléas et aux conséquences. tim qui est plus adulte que tu le seras jamais. « ça m’terrorise pas. ça sert juste à rien de les sortir. ça apporterait rien. rien de plus, rien de moins. » alors à quoi bon.

y’a tim qui se prend ta colère en pleine figure.
cette colère que t’as contre toi-même.
il le mérite pas, diego. c’est pas honnête de ta part.
pas honnête de lui faire endurer des démons qui n’appartiennent qu’à toi.

et vous vous retrouvez là. dans cette pièce que t’as même pas pris la peine d’identifier. les yeux plantés dans ceux de l’autre. proches. trop proches pour ton palpitant. « c’est pas comme si t’étais compliqué à cerner, tim. » t’appuie un peu sur son prénom. ce prénom que t’adores prononcer. ce prénom qui te donne des papillons au creux du ventre. faut arrêter, diego. faut que tu te ressaisisse. que tu mettes de la distance avant de flancher. avant de jeter toutes tes résolutions à la poubelle. avant de craquer. mais t’y arrives pas. c’est plus fort que toi. tim qui t’attires dans ses filets. comme un aimant. ton coeur qui succombe à ses regards. petit à petit. sans prévenir. « et j’m’en fout. mais t’as pas le droit de faire ça maintenant. de faire ça dans cette situation précise. devant moi. comme si tout ça c’était qu’un de tes putains de jeux. » et toi, t’as du mal à suivre, diego. à agir correctement. parce que tu connais pas les règles. parce que t’es pommé. parce que t’as envie, égoïstement, que tim il mette sa vie sur pause pour toi. qu’il t’attende alors que t’as rien à lui promettre. « j’aurais pas du dire ça. c’était moche de ma part. » que t’admet dans un soupir en détournant brièvement le regard. comme si ça te tuait d’admettre tes tords. « j’sais pas ce que je veux. je suis perdu. et ça. toi et moi, c’est beaucoup trop compliqué. » j’y arrive pas, tim. j’peux pas. et si j’sais pas ce que je veux, je sais au moins que j’ai envie que tu sois à mes côtés. mais je suis trop con pour l’avouer à voix haute. et peut-être que t’as raison. que j’ai peur. de te donner de faux espoirs. de te faire croire que tout ça c’est possible quand j’y crois pas vraiment.

mais ça reste bloqué dans ta gorge.
toutes ces jolies paroles.
au lieu de ça, y’a tes lèvres qui viennent rencontrer les siennes.
durement. brusquement.
pour évacuer toute cette tension qui s’accumule entre vous deux.

et, quand vos lèvres se quittent enfin pour reprendre votre souffle, t’as l’impression d’être empreint d’un courage que tu te connais pas. l’impression que tout est possible en cet instant même. une fraction de seconde où tu te dis que c’est peut-être aussi simple que ça finalement. une fraction de seconde. c’est court, diego. trop court. t’as conscience que, si tu te sens la force d’abattre le monde là maintenant, ce n’est que temporaire. que demain, tout sera parti. envolé. comme si ça n’avait jamais existé.

bang.
il t’as eu, tim.
t’as perdu, diego.
game over.
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Timeo Kostas
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MessageSujet: Re: haut les cœurs // diego   haut les cœurs // diego EmptyMar 2 Oct - 18:17

HAUT LES CŒURS.
feat. @diego rivera.

t'aimerais lui montrer, à diego. qu'c'est pas si grave, qu'il y a rien d'mal à vouloir être heureux, à vouloir s'sentir bien, qu'c'est pas cool de s'priver du bonheur de la façon dont il l'fait. parc'que t'en es persuadé, qu'il s'prive du bonheur, d'être heureux. p't'être qu'son bonheur est pas dans tes bras, mais t'es sûr qu'il est loin d'être là où diego essaie d'y croire sans y parvenir. parc'qu'il y a tous ces éléments, hein ? ceux qui t'tiennent la bride sans jamais oser t'la lâcher. tu l'toises, tu balances c'que tu penses, c'qui te passe par la tête, parc'que t'es pas du genre à faire dans la dentelle, à mentir, contourner les choses pour faire plaisir, n'pas atteindre. t'en a rien à foutre d'tout écorcher sur ton passage. ça apporterait rien à qui ? à toi, ou aux autres ? parc'que tout est plus facile lorsqu'on sait, lorsqu'on n's'empêche pas d'être qui on est réellement.

diego, fâché, qui t'ferait presque trembler un peu, mais tu montres rien. tu montres aucune émotion, tu laisses rien passer. parc'que tu veux pas lui donner l'occasion d'trouver une quelconque excuse dûe à une faille d'ta part. hors d'question.

alors, vous vous retrouvez à deux, diego, sa colère en plus qui joue les troubles fêtes. diego à qui t'envoie tes pensées et déclarations en pleine poire, sans réfléchir, sans trier, sans mettre d'barrière, d'filtre. parc'que ça sert à rien. j'ai pas prétendu l'contraire, diego. qu'tu souffles, sur l'même ton, ton similaire au sien.

diego, diego qui est proche, trop proche.
ton corps qui perd la raison, ton coeur qui hurle son nom.


ah, maintenant tu définis c'que j'ai pas l'droit d'faire en ta présence ? c'est quoi la prochaine, tu veux pas m'rajouter un couvre-feu, tant qu'on y est. qu'tu lances, un air effronté sur l'visage, éternellement provocateur, les yeux qui n'cessent de le défier, tes lèvres qui n'cessent d'appeler les siennes, attirées comme des aimants. un sourire qui s'étire sur ton visage poupin, ses tords admis, tu relèves pas, tu dis rien. ça l'soulagera, il t'en remerciera probablement intérieurement, t'en sais rien. tu t'en contre-fous, dans un sens. t'es le seul à compliquer les choses ici, quand ça pourrait être plus simple. tu réduis la distance, encore, et encore. t'as l'coeur prêt à sortir d'ta poitrine, t'as l'coeur prêt à lâcher parc'qu'il en peut plus, d'cette flopée d'sentiments qui t'tombent dessus et viennent te torturer l'bide, l'myocarde, l'existence.

y'a l'silence qui a à peine l'temps de s'installer.
l'silence provoqué par la rencontre d'vos bouches respectives.


y'a rien d'poétique, rien digne d'un film guimauve. mais merde, t'avais besoin que d'ça, et t'en a encore besoin, quand l'contact brûlant s'évapore aussi vite qu'il est apparu, quand ta respiration s'fait courte. tu le scrutes, tu l'bouffes du regard, timeo. parc'que ça fait longtemps, trop longtemps. et qu'ce soir, t'as juste envie d'fondre dans ses bras, l'temps d'une soirée, un soir pour tout oublier, l'monde, vos différences, votre relation sans aucun sens. t'attends quelques minutes.

t'hésites, tu t'mords la lèvre inférieure, trop fort.
et tes lèvres qui viennent rattraper les siennes, fougue enivrante de l'adolescence.
parc'que t'as pas envie, timeo, qu'ça s'arrête, qu't'as besoin d'ça.
c'est pas raisonnable, c'est pas un exemple à suivre.
mais, merde.

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