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 (nsfw) I'll give you electricity (lottec ϟ)

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Alec Callahan
Alec Callahan
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MessageSujet: (nsfw) I'll give you electricity (lottec ϟ)   (nsfw) I'll give you electricity  (lottec ϟ) EmptyMar 11 Sep - 16:43

Une fine pellicule de sueur venait à recouvrir son derme en une deuxième peau, ses mèches calcinées lui collait aux tempes comme des langues de feus dont venait à s'imbiber son derme. Ses poings venait à écorcher le cuir du sac de frappe comme s'il s'étais agis de ses erreurs impardonnables qu'il avait commis. Le visage de la lâcheté, sa fuite, dansant sous ses prunelles baignées d'océans tumultueux. Un véritable raz-de-marée atterrissant, se fracassant sur les côtes de son esprit. Les roches dentelées, rocailleuse, de ses dernières années à meurtrir, se faire gorger son corps du poison ravageur de ses chimères tournoyantes. Mourantes, dans les ressacs de la mer, agonisantes, dans les abysses de leurs profondeurs insondables. Un palais d'eau, inextricable, pris sous le remous de ses flots courroucés, des lames, qui comme des tsunamis venait à l'écorcher, le faire se noyer, là, de l'intérieur. Ce palpitant battant brusquement, frénétiquement, en des envolées incoercibles. Ardente. Le feu courant dans ses veines, les flammes azuréennes dévorant ses orbes et son visage crispé sous l'effort de ses souffles vains. Le sac recula brusquement d'un coup abrupte, l'homme aux prunelles sombres pailletés de vert, l'un de ses collègues, Pedro, le regarda comme s'il avait le diable niché dans le corps. C'était aussi, l'un de ces visages, qu'il avait perdu de vu. Bon vivant, franc, toujours avec ces sourires contagieux qui en cet instant avait le don de faire sortir l'écossais de ses gonds. « T'as l'air à cran en ce moment, Alec. » À cran ? C'était un euphémisme. Les images d'une veillée précédente lui restait en tête, aussi clair que pouvait l'être ce sac de frappe tanguant sous ses yeux. Aussi clair que la morsure du cuir, transformé en une peau dont le marbre l'avait rendu dingue, ces myriades de plumes dévalant contre ses traits, ses mains, agrippées si fort qu'il se demandait encore comment est-ce qu'il avait pu la lâcher, là laisser là, sans ne plus entreprendre de nouveau la conquête de ses dunes de chair. Là bas, dans le silence pesant de cette nuit, gorgées de leurs grognements bestiaux, de cette attirance, inéluctable, qui même avec les années, le temps, n'avait su s'étioler. Elle restait là. Entre eux. Comme une évidence dont jamais ils ne pourraient se séparer, faire s'enlever l'empreintes de leurs marques ardentes. « C'est Lotte ? » Sa langue claqua contre son palais, alors qu'il venait à enfoncer ses poings dans le sac dont il avait envie se faire fissurer le tissu afin que s'en écoule une pluie de sable sur le visage de son collègue. « Occupe toi de ce qui te regarde. » Un rire franc, sincère, s'échappa hors des lippes de Pedro. Le géant à la chevelure de feu se demanda un instant s'il ne le provoquait pas. Mais il compris. En réalité, tout le monde le savais, ici. Tout le monde ayant été là aux prémices de cette relation fougueuse entre l'hivernale islandaise et l'ardent écossais. On se posais vite des questions, entre collègues, nombre d'entre elles avait dû fuser lorsqu'il avait quitté la caserne du jour au lendemain. Nombre de questions suspendus sur leurs lèvres, ayant certainement remonté aux oreilles de la brune. Un énième calvaire de plus, de réminiscences aux curiosités malsaines, qu'elle avait dû subir en son absence. Cette pensée l'enragea et il se défoula sur le sac comme un dingue avide d'espoir. D'une rédemption, qu'il espérait s'accomplir. Cette nuit là, ils avaient explosés. Et c'était ce dont ils avaient eu besoin. Poser des mots sur cette douleur qui les avaient fait se réunir sous les souffles de leurs lèvres. Lorsque la porte de la salle de sport s'ouvris soudainement, son regard s'attarda sur cette silhouette familière dont il avait souligné dans les ombres de cette nuit fatidique. Il se tourna alors vers Pedro. « Je vais boire un coup. » Arrachant les scratch de ses gants de boxe, il alla laisser retomber sa lourde carcasse sur un banc à l'écart. Ses yeux se noyant dans l'abysse ténébreuses de ses orbes insondables. Ce dédale béant du quel il n'arrivait jamais à s'échapper. Toujours. Là. Comme ce mur d'une électricité, palpable, tangible, prête à broyer les flots de leurs pensées dévastatrices. Il l'a salua d'un signe de tête et d'un léger sourire, portant le goulot en plastique de cette bouteille à ses lèvres.

@Lotte Bjornsdottir


Dernière édition par Alec Callahan le Ven 28 Sep - 19:06, édité 2 fois
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Lotte Bjornsdottir
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MessageSujet: Re: (nsfw) I'll give you electricity (lottec ϟ)   (nsfw) I'll give you electricity  (lottec ϟ) EmptyMer 12 Sep - 8:57

I’ma love you differently
I'll give you electricity
Give it to you

Elle portait la nuit sous ses yeux. Légèrement bleutés. Hantée par les derniers jours. Par leur dernière nuit. Elle n’était pas venue le lendemain. Habitée par un mal inconnu au creu d’elle. Elle s’était sentie fiévreuse. C’était son corps qui la lâchait. Ses pensées errantes d’un point à un autre, sans jamais se fixer. Le deuxième jour, de retour, elle ne l’avait pas vu. Elle avait pourtant déambulé dans les couloirs de la caserne, cherchant ce fil, ce fin lien qui les lie, comme pour recevoir cette décharge qui l’avait éveillée. Mais elle ne l’avait pas croisé. Probablement ailleurs. Probablement à travers les flammes. Ce dont elle était privée. Puis, enfin, ce troisième jour. Elle avait cette boule, au ventre, dès qu’elle franchissait ces portes battantes. Elle avait encore le goût de ses lèvres ancré en elle. Et ces paroles, les dernières, résonnant partout dans sa tête. Écho infini. « Parce que je suis amoureux de toi, Lotte. ». Revenu parce qu’il l’aimait. Elle ne savait ce que cela présageait. Elle s’était contentée de trouver refuge entre ses quatre murs à elle. A l’abri de ce feu qu’il animait en elle. A l’abri du passé. A l’abri de ses sentiments. A l’abri du monde qui soudain lui faisait si peur. Elle n’avait réussi à trouver le sommeil. Tremblante. Humide. Tourmentée par des rêves osés. Des rêves tarabiscotés. Des rêves malicieux. D’elle et lui. Lui et elle. Qui se terminaient en cauchemar. Qui se terminaient dans les larmes et le sang. Qui lui faisaient mal. Plus mal que son départ. Elle ne l’avait pas vu pendant deux jours, et elle avait finit par s'apaiser. Bien que fatiguée, elle avait fini par retrouver ce calme apparent qui la caractérisait. Et si les murmures avaient repris dans les couloirs, elle avait retrouvé sa placidité. Son absence. Sa nonchalance. Trois jours, c’est tout ce qu’il lui fallait.

Elle ouvrit la porte de la salle d’entraînement avec fracas. Comme pour échapper aux regards accusateurs des autres. Sauf qu’elle fuyait pas. Elle esquivait plus qu’autre chose. Cherchant un défouloir. Évacuer cette rage qui gronde contre ces idiots machistes qui s’acharnent. Contre toutes ces raisons qui la pousse à être plus dure, chaque jour. Elle est déterminée en arrivant pourtant elle se fige, laissant les portes claquer derrière elle. Elle reconnaîtrait ce dos partout. Elle en a parcouru les lignes, creusant les muscles de ses ongles pendant des mois. Ses yeux divaguent sur des courbes plus bas, souvenir de là où elle aurait voulu placer ses mains lors de leur dernière étreinte. Elle s’en mordrait presque là lèvre, de ce spectacle qui lui avait tant manqué. Avant. Mais qui n’avait presque plus de sens aujourd’hui. Comment c’était possible de garder une attirance si intacte ? Comme un près, préservé de la canicule. Toujours verdoyant, presque fleurissant. Elle se demandait s’il ressentait exactement la même chose qu’elle. S’il avait quand même trouvé quelque chose dans les ombres de chimères féminines durant son exil. Si la jalousie lui piquait le coeur, elle savait qu’elle n’avait pas lieu d’être. Qu’avait-elle fait elle ? Errant de lit en lit, à la recherche de ce même frisson qui glisse jusqu’à ses reins. Parce qu’il n’était plus là, lui souffle la petite voix. Plus là pour te procurer ça. Retour à la réalité. Elle secoue la tête mécaniquement. Son coeur reste toujours aussi hésitant. Comme un pendule, oscillant entre crainte et désir. Toujours en contradiction, toujours partagée. Entre lui sauter au cou pour y déposer milles baisers ou bien pour l’étrangler. C’est Pedro qui la remarque en premier. Et elle est surprise de le voir. A dire vrai, elle était pas contre qu’il reste. Seule barrière contre la foule sentimentale qui l’habitait maintenant. Comme un retour de marée.

-- Salut.

Elle lâche ce mot simplement. Sans voix. Presque avalé dans sa gorge. Elle sait même pas s’il répond. Elle sait même pas s’il l’entend. Elle le dépasse pour prendre ces mêmes gants qu’il vient de lâcher. A vrai dire, tout son corps est tendu et elle se sent le besoin de se défouler. Plus encore maintenant. Elle lui demande même pas. Elle lui passe juste devant. Entre fuite et retenue. Parce qu’elle l’imagine lui quand elle donne le premier coup. Comme elle l’a fait toutes ces années. Comme pour expier en secret. Expier ses torts. Expier la peine. Expier les vérité qu'il lui a révélé. Expier son désir. Surtout sortir tout ce chaos en elle, qui brûle. Qui l'attire dans ses bras, là où elle ne devrait pas. Encore un coup, plus fort. Assassin. Elle peut pas s'empêcher de le regarder après ça. Mais elle se détourne vite, apeurée. Et recommence à frapper, tenter d'oublier. Tentant d'effacer.

@alec callahan
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Alec Callahan
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MessageSujet: Re: (nsfw) I'll give you electricity (lottec ϟ)   (nsfw) I'll give you electricity  (lottec ϟ) EmptyMer 12 Sep - 12:33

La nuit qui dévore ses prunelles, se gorgent de ces immensités béantes qui se déploient comme sous l'emprise d'un désir fiévreux. Sous cette frange de mèches ombrageuses barrant son regard hivernal, le marbre de sa peau qui se dévoile sous les lueurs des halogènes aveuglants. Parfois, il se demande, si des déités provocatrices ne l'avaient pas mise au monde dans l'espoir d'être conduite, un jour, sur son chemin. Tant elle est ce qui s'approche de plus de la perfection à ses yeux. Elle fait parti de ces fantasmes inavouables qui ont hanté son enfance, son adolescence. Ses premières veillées nocturnes passée à faire s'élever Lara Croft sur des sommets rocailleux, ses premières bd passée à découvrir la fureur des amazones et de leurs colères vengeresses, sous les ordres d'une certaine Diana de Themyscira. Son idéal féminin. Celui de femmes fortes auprès des quels il avait grandi en conservant l'espoir farfelu de tomber sur l'une d'elles. Leurs tempéraments orageux, leurs vaillances et leurs bravoures. Cette allumette tenue entre les mains d'un pyromane, prête à faire succomber le feu de son âme. Le phantasme intrépide d'une guerrière dont il aurait voulu une énième fois combler les désirs ardents. « Salut. » L'arc enflammé de ses sourcils froncés se sont effacés au profit d'un léger sourire qui anime ses lèvres en sa présence, toujours. Cette électricité, palpable, tangible, qui crépite entre eux comme des nuages gorgés de pluie. De l'averse de ses réminiscences qui tombe en trombe sur leurs deux âmes trop longtemps égarées, destinées à se retrouver. Et soudainement, l'eau qui se déverse entre ses lèvres, lui paraît bien trop tiède, chaude. Pour pouvoir se concentrer pleinement à ne pas en faire glisser sur ses lippes, faute de pouvoir admirer ce corps qui s'active de lui-même sous l'effort. Sous la cette fureur de ces quatre années d'absences. Quatre ans. C'est presque la moitié d'une décennie. Est-ce qu'elle aperçois son visage, là, sur ce sac de frappe ? Est-ce qu'elle y aperçois les remords qui ronge ses traits, l'abandon de son dos tourné face à ces océans lointains. Ces silences sur lesquels il aurait tant voulu mettre de mots. Ce regard, qui le transperce, de la même façon qu'elle avait fait se loger ses flèches nichées dans le carquois de son âme, jusqu'à la cible de son cœur. De la même façon qu'il avait fait se détruire les leurs, dans un abandon lâche, dont il se sentirais éternellement responsable. Il se relève alors et se dirige vers ces pattes d'ours, ces paires de cibles qu'il enfile entre ses mains, devinant déjà avec une appréhension taquine ce qu'il risque de se dérouler sous les yeux de leurs collègues avides de commérages. Pedro avait dû certainement le voir, l'anxiété hésitante sur ses traits, ce sourire qui se crispe sur les lèvres d'Alec alors qu'ils s'approchent d'eux. Parce qu'il y a toujours cette peur qui le hante, celle de ne plus jamais pouvoir recoller tous ces morceaux qu'il avait brisé, il y avait des années de cela. Pourtant, il reste là, géant sur ses appuies défiant le blizzard venimeux, insidieux de ses prunelles dédaléennes. Les mains qui se lèvent avec ses gants de cibles. « Lotte. Tu veux frapper ? » Je sais que t'en crève d'envie. Les mots avaient bien faillis s'échapper hors de ses lippes, mais il s'en retint. Juste avec ce sourire taquin qui fait se mourir ses paroles aux frontières de ses lippes.


@Lotte Bjornsdottir
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Lotte Bjornsdottir
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MessageSujet: Re: (nsfw) I'll give you electricity (lottec ϟ)   (nsfw) I'll give you electricity  (lottec ϟ) EmptyMer 12 Sep - 14:11

And I would stop the world for you and I
I wanted to let you know, I'll never let this feeling go
This love has no ceiling, I cannot deny

Tension palpable. Elle a du mal à respirer et ce n’est pas seulement à cause de son poul battant sous l’effort. Elle est agitée. Secouée. Elle le sait derrière elle. Elle arrive à entendre le moindre bruit autour. L’eau qui s’échappe de la bouteille. Pedro qui tousse, comme gêné par ce qu’il voit. Ou peut-être voulant rappeler sa présence. Elle tente de se perdre, comme de fondre ses poings dans le sac de frappe. Mais tout la ramène à elle. Le moindre coup lui est destiné. Destiné à la vérité. Destiné à son départ. Destiné à ses doutes. Elle le voyait si vif, là, sous ses yeux, alors qu’il respire derrière elle. Elle en a presque les larmes aux yeux.
Elle s’arrête subitement. Elle est prêt à abandonner. Car elle a ce frisson dans le dos. Cette pression dans le corps. Alors qu’il est là, derrière elle. C’est un poids qui l’étouffe. Elle souhaite respirer. « Lotte. Tu veux frapper ? » Elle se fige et le regarde. Elle en cligne des yeux. Elle retourne la phrase encore et encore dans sa tête. Si elle veut frapper ? Ou “te” frapper ? Il y a le silence qui se creuse dans la salle. Même Pedro semble avoir cessé de respirer. Suspendu à ses lèvres. A sa réponse. A la caserne, ses poings avait fini par devenir célèbre. Comme sa rage. Et si les réflexions fusaient, tout le monde savait que Lotte, elle n’était pas une petite chose à protéger. Et Alec. Alec avec sa carrure de joueur de football, taillé semblerait-il dans la roche. Elle le regarde de haut en bas. Elle ressent ce frisson. Excitation soudaine. De frapper, de blesser ce corps, mais aussi ce défi. Silencieux, sous-marin. De le mettre K.O. comme pour se venger. Elle se demande un instant s’il ne va pas retenir ses coups. Alors elle finit par lacher :

-- Avec plaisir. Mais à une condition. Tu ne retiens rien. Parce que je ne te ferais pas de cadeaux.

Elle retire les gants. Parce qu’ils sont censés frapper des sacs et pas des gens. Parce qu’elle ne veut pas d’un simple combat de box. Elle veut ce règlement de compte, qu’elle attend. Cette expiation de tous les maux. De tout ce qui remplie son être et nourrit son âme si noire. Tout ce qui suinte de son coeur fêlé. Elle devient alors autre chose. Différentes que cette boule de problèmes noués, enchevêtré. Ce bulle d’angoisse et de rage qui était prête à exploser. Elle se fait armure. Solide. Lionne parmi les boeuf. Il est plus grand. Plus fort. Mais elle sait où taper. Elle est plus rapide. Elle est plus agile. Elle le regarde comme on tente d’effrayer une proie. Elle n’attend pas une invitation. Elle est déjà sur lui, son poing se logeant dans son ventre. Il contracte. Elle se rappelle de ses mains pouvant sentir le moindre de ses abdominaux quand elles glissaient plus bas, vers l'élastique de son sous-vêtements.

-- Tu veux vraiment que je frappe ?

Elle demande en le regardant droit dans les yeux, sans sourire. Elle n’a aucune peine à frapper, à dire vrai. Car tout est là, en elle. Le jour où il l’a quitté. “C’est fini”. Le jour où il est partit. Elle a juste eut à arriver ici, à le guetter, à l’attendre toute la journée. Avant que finalement, le chef n’annonce la venu qu’un nouveau. Un remplaçant. Elle avait juste à se rappeler de comment elle a pleurer. Toutes les nuits, en silence. A en crever. Comme si en pleurant, les larmes pouvaient remplir le vide laissé. C’était juste là, au bout de ses bras, dans ses poings. Elle cognait. Et puis parfois, il esquivait. Parfois, il la frappait. Parfois, elle esquivait. Le ballet violent. Les corps suant. Un peu plus. Les muscles tendus. Ils ne touchaient pas le visage. Zone protégée. Comme pour protéger ce qu’ils voulaient contempler.

-- Tu n’es qu’un connard fini.

Qu’elle laisse échapper parfois. Comme pour soutenir le corps. Pour le justifier.
Mais ca ne suffit bientôt plus. Elle emprisonne sa jambe dans la sienne dans une prise recherchée pour basculer son poids. Il finit par tomber. Elle l’accompagne pourtant dans sa chutte, les deux jambes autour de sa taille. Dominante.

-- Pourquoi tu es revenu Alec ?

Elle se souvient de ce qu’il a dit. Mais elle n’y croit pas. Elle n’est pas sûr de ces mots d’amour. Elle n’est pas sûre de sa sincérité. Elle n’est plus sûre. Elle doute. Doute de tout ce qu’il pourrait lui donner maintenant. Mais dans sa voix, cette question se tourne pourtant comme une supplique. Elle aimerait qu'il ne soit jamais revenu pour ne jamais qu'elle puisse ressentir ce doute. Cette rage. Cet amour. Elle souhaiterait qu'il ne soit jamais parti pour ne jamais avoir eue à ressentir cette peine. Cette amour.

@alec callahan
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MessageSujet: Re: (nsfw) I'll give you electricity (lottec ϟ)   (nsfw) I'll give you electricity  (lottec ϟ) EmptyMer 12 Sep - 15:45

Ça bat, comme le glas de tambours électriques battant les cieux, cette nuit noire, hivernale, imbibés de ces blizzard silencieux, dont il se gorge. Le sifflement de la brise pourfendant leurs oreilles, les grondements lointains qui anime l'empyrée et se prépare à déferler sur eux. Au son de sa voix, des scratch qu'elle retire, toujours avec ses prunelles. Farouches. Déterminés. Qui l'habite, l'hante, depuis les confins échoués de ses criques solitaires. La beauté de ces plages auraient du emplir son cœur de nouvelles lueurs incandescentes, mais c'est comme si le séjour enchanteur s'était transformé en un véritable calvaire fait de chimères évanescentes. La nuit, était tombée, maculant la mer de ses ténèbres insondables et avec elle, le bruit de ses vagues, aux creux à peine bruyant pour remplir le silence de sa psyché vide. Vide de fantômes et remplie de tourments dévastateurs. Rêver. Encore. Éveillé, comme ces souffles qui se meurt, s'agonisent, à la frontière de ses lippes. Et errer, juste encore assez, un peu. Pour survivre et s'accrocher à ces réminiscences. Ses seules compagnies dont il pouvait se satisfaire. S'agripper, à ses remords, son amertume, parce que dans la tristesse mélancolique de cette canopée, il ne lui restait plus que ça. Des espoirs, vains. À peine des rayons solaires, se démenant pour se frayer un passage à travers ce manteau feuillu, atteindre sa silhouette fondu dans des abysses tropicales. Qui s'était retournée, avant de finalement se laisser gagner par une inquiétude profonde, de peur de la voir disparaître à tout jamais, hors de ses pensées, des terres de sa psyché. Hésitant, parce que cet amour le rendait aussi fébrile que puissant. Et aujourd'hui, il se tenais face à elle, devant ces orbes impitoyables face auquel il ne flanchais pas. Jamais. Il l'affronterais. Elle et ses démons prêt à ronger son âme. Elle et tous ces doutes, ces frayeurs, ces paroles prêtes à claquer à l'annonce d'une nouvelle averse foudroyante. Ce géant immuable, une carcasse taillée dans les fracas de la roche. Ce mur, ce rempart imprenable qu'il aurait du être pour Elle, cette muraille aux souffles meurtris, aux roches fissurées, mais jamais détruite. Il se tenais prêt. Prêt à basculer avec elle, dans le gouffre de absence trop longue, seulement emplis de silences inaudibles. « Vas-y. » Ces pattes d'ours n'auraient servis à rien. Pas pour eux. Pas pour cette rage latente dans leurs regards, prêtes à exploser telle des balafres suintantes d'une hémoglobine au goût amer, métallique. Il les enleva, allant les reposer quelques mètres plus loin, sur le banc, afin de, de nouveau lui faire face. Qu'elle vienne. Elle. Avec toute sa fureur, toute sa rage et sa haine. Et il l'accueillerais. Comme un don de déités restées trop longtemps silencieuses, comme une bénédiction au travers de cette malédiction jetée sur leurs âmes en dérive. Il lui ferait face, sans fléchir. Alors que la cloche sonnait dans leurs esprits en une sonnette d'alarme, comme celle, qui fréquemment venait à retentir au sein de la caserne. Il n'avait même pas entendu Pedro, ce raclement de gorge, ni même le bruit de ses pas se dirigeant vers la sortie, pour les laisser, là, seuls. Seulement le bruit de leurs pas, de leurs poings fendant la bise, de leurs visages crispés sous l'effort ardus, mais pas insurmontable. Car il avait le sentiment, l'espoir, qu'un jour, le temps, les sourires affables et le déchaînement de la colère, viendrait à panser leurs maux. Elle venait, la panthère rugissante, toutes griffes dehors, hargneuse et flamboyante. Loin du blizzard qu'elle avait délaissée dans le sillage de ses poings, dans sa posture farouche, alors que leurs coups s'entrechoquaient comme autant de silences qu'ils avaient laissés passer. Des injures à peine étouffées sous leurs respirations haletantes. Sous ces respirations s'arrachant à leurs gorges comme autant de paroles revêches, balayant les cieux clairsemés de leurs prunelles en des éclairs foudroyants. Jour et nuit. Soleil et lune. Des astres si proches et pourtant, trop lointains. Et leurs chutes afin de se faire ensevelir sous les lueurs d'autres. L'aube et le crépuscule. Juste là, à cet instant même, où ils étaient condamnés à se voir, se tourner autour, sans pour autant pouvoir s'approcher l'un de l'autre. Séparés par des années lumières. Son dos s'heurta au sol dans un bruit qui lui fit serrer les dents, mais tant moins douloureux comparés à la morsure de ces prunelles dédaléennes dans lesquelles il plongeait sans espoir de retour. Les mots venait à s'extirper de sa gorge, comme autant de lames angoissantes s'y étant nichées depuis son départ. « Tu sais pourquoi. » Sa mâchoire se crispait sous sa prise. Félin, lion rugissant mis sous la cage de son regard gorgé d'abîme. Son sourire avait disparu, pour laisser place à ces arcs enflammés lui barrant le visage, la colère faisant s'entrechoquer ses dents. Contre lui. Contre eux. De s'être tût durant autant de temps. Ce rideau de plume qu'il aurait pu dénouer d'une prise dans ses cheveux afin d'en sentir la caresse de leurs noirceurs abyssales venir glisser sur son visage. Elle voulait un adversaire à sa hauteur. Depuis le début. C'était ça, qu'elle avait chercher en lui, faire taire cette fureur qui meurtri son âme comme autant de flammes naissant sur le bout de leurs doigts à chaque fois qu'ils venaient à se toucher. Il fallait que ça explose. Là. De nouveau. Pour les libérés. Les laisser dans une accalmie sereine, tranquille. Ses mains basculèrent jusqu'à ses cuisses. Fermes et moulées dans son pantalon de sport. Et à nouveau ils tombèrent. Deux comètes en chute constante. Balayant les cieux de leurs flammes ardentes. Là. Sous lui. Sur ce sol si froid, qui pourtant lui avait paru bouillonnant. Ces laves, qui d'une caresse pernicieuse venait à ronger les cages de son âme, faire surgir les étincelles, la braise et l'incandescence. Voilà, ce qu'elle était. Ce combustible contre lequel son corps venait à s'entrechoquer. Là, les bras tendu autour de son crâne, saillant sous l'effort. « Parce que je t'ai jamais oublié. Jamais. Pas un seul putain d'instant. » Même lorsque ses rêves avaient pris le dessus sur la tangibilité. Il l'avait vu, elle, partout. Dans ses cauchemars, ses songes, les vagues, les lueurs. Même les ressacs s'écrasant sur ces plages lointaines avait la couleur de ses mèches abyssales. Étreignant le sable blanc en emportant avec eux ces algues noircies. L'un de ses bras vint à se fléchir et ses lèvres s'écrasèrent sur les siennes avec autant de violence que de ferveur.

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MessageSujet: Re: (nsfw) I'll give you electricity (lottec ϟ)   (nsfw) I'll give you electricity  (lottec ϟ) EmptyMer 12 Sep - 17:30

And I would stop the world for you and I
I wanted to let you know, I'll never let this feeling go
This love has no ceiling, I cannot deny

C’est les souffles enchevêtrés. Les corps suant. S'entrechoquent. Peau contre peau. Elle a si chaud. Mais ce n’est rien comparé à ce qui la ronge, ce qui grandit en elle, habitant son sang, ses muscles. Les sens si éveillés. Et elle, avare de ce contacte. Avec lui. De ce corps à corps de violence. Elle plie, elle frappe, elle esquive. Elle cherche la moindre parcelle à toucher. Dévorée par la rancœur, hantée par le désirs. Elle aime ce qu’elle touche. Elle aime le moindre de ses contact sur elle. Sur sa peau. Elle le hait. Elle le déteste. Elle l’adore. Elle l’aime. Le ballet brutal fait fuir Pedro, mais elle ne l’entend pas. Elle a tout son être dirigé vers Alec. Son adversaire. Force et faiblesse. Glace et feux. Soleil et lune. Accord parfait. Ce qui lui manque, ce qui la comble. Ce qui la remplit. L’autre petit bout qui parachève son âme.
« Tu sais pourquoi. » Oui, non. Pourquoi maintenant. Pourquoi pas avant ? Sur lui, elle pense avoir le pouvoir. L’avoir pour lui. Et ce regard. Cette mâchoire. Elle se perd un instant. Éclat de beauté sous ses yeux. De feu qui brûle son coeur. Qui fond ses barrières. Retour en plein été. Éblouie. Elle s’adoucit. Dans ses gestes. Pas dans son corps, toujours tendu, arqué. Sentant le moindre de ses mouvements sous elles. Entre elle. Elle Tente de l’arrêter quand elle sent ses mains courir le long de ses cuisses, mais ce frisson la prive de sa force. Elle bascule. Sous lui. Privée de ce contrôle qu’elle chérit. Privée d'échappatoire à ce qui se passe en elle. A ces flammes qui la dévore dans son bas ventre. Elle est à sa merci. Elle l’a toujours été. Son coeur, battant, hurlant pour lui, son amour. C’était bien ce son qu’elle avait entendu quand il était parti. Son coeur, brisé. Il lui appartenait. Plus qu’elle ne le voudrait, et encore maintenant. Elle s’y refusait simplement. Luttant, par ses poings, par sa fierté. C’était son combat. Contre ses plus grandes craintes dans ses bras, entre ses mains.  « Parce que je t'ai jamais oublié. Jamais. Pas un seul putain d'instant. » Elle glisse sous lui. En gémit presque. De ces mots qu’elle veut entendre. De ces mots dont elle rêvait chaque nuit, au début. Avant d'arrêter, pour ne plus souffrir. Pour ne plus attendre. Elle l’avait tant attendu. Insoutenable douleur qu’elle s’est infligée à elle-même. Comme flagellation. Et puis, elle a finit par la construire un peu plus haute, sa muraille. Pour éviter les débordements. Mais ces mots, qu’il lui dit. C’est du miel dans sa gorge. C’est l’air de ses poumons. Elle le regarde, les sourcils arqués. Surprise, terrifiée, même. Et alors qu’elle voulait protester, ses lèvres à lui s’échouent sur les siennes. Fiévreuses. Ardues. Elle en a presque mal. Pourtant, c’est son corps qui se cambre, ses cuisses qui se resserrent. Corps contre corps. Appel à plus. Elle se refuse, pourtant. Son esprit encore vif, échauffé. Le repousse avec ardeur. Puis, un appuis, un autre glissement du corps et elle revient sur lui. Le bras barré sur sa poitrine, pour l’immobiliser.

-- Tu aurais put revenir plus tôt.

C’est presque une supplique. Une demande. Une prière. Comme si elle l’attendait. Comme s’il lui avait manqué. Elle le regarde, plongée dans ses azures. Hypnotisée par sa beauté.

-- Tu m’as manqué…

Elle le murmure. Elle cède. Elle l’agrippe avec fermeté par son t-shirt humide, pour emprisonner sa bouche comme il emprisonnait son coeur. Elle se sentait fébrile. A la fois sauvage et apeurée. Chasseur et victime. C’était pourtant comme le retrouver. Comme si elle ne l’avait jamais perdu. Elle agrippe sa nuque comme pour ne pas le perdre, ne surtout plus le laisser partir. Elle les fait glisser dans ses cheveux, bouclés et emmêlés. Les fait descendre sur ses joues dont elle apprécie de retrouver la rugosité. Elle ne peut cesser de l’embrasser. Mais elle ne peut s’empêcher de sentir son coeur se serrer. Battant la chamade, à tue tête.

-- Ne me mens plus jamais, Alec Callahan.

Elle resserre sa prise, ferme autour de son visage. Elle n’est pas douce. Elle n’a pas ce regard qu’ont les femmes indécises et délicates. Elle le regarde pour qu’il comprenne. Qu’il sache. Qu’elle est à lui, mais qu’il sera alors à elle. Qu’il a menti. Qu'il l'a blessé. Qu'il lui a fait du mal et qu'elle ne le laissera jamais réitérer.
Ne me quitte plus jamais.


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MessageSujet: Re: (nsfw) I'll give you electricity (lottec ϟ)   (nsfw) I'll give you electricity  (lottec ϟ) EmptyMer 26 Sep - 12:58

À peine le temps de s'éveiller, de reprendre pieds à la réalité, qu'elle venait à nouveau s'engouffrer, comme de ces pierres tombales silencieuses, depuis si longtemps creusées entre eux. Un gouffre inextricable, froid et meurtrier. Le temps de saisir cette serviette, de se rendre compte de l’ampleur de ces gestes inadéquats, cette passion brûlante qui l'avait longtemps consumé sans pour autant qu'il ne puisse en faire taire ces flammes devenus si infime, qu'elles n'étaient plus que des éclats aveugles. Des étincelles à peine tiède. Brûlantes, encore un peu. Rien qu'un peu, en tentant de ne pas s'étioler dans les cendres étouffantes de cet âtre détruit. Celui-là même, qu'il avait signer du glas de sa fuite. Sa poursuite de chimères évanescentes et d'horizons lointains. Et aujourd'hui, deux étrangers, deux pièces d'un même puzzle conçu d'une déité architecte. Et cette âpreté, qui ne cessait jamais de franchir la barrière de ces lippes, ces barrières si hautes dans les cieux de sa psyché, qu'il n'en voyait pas la fin de cette escalade ardue. La crête de ses pics enneigés, dénivelés aux froideurs éternelles, si haut, si lointain dans le domaine de cette empyrée. Et aucun autre moyen que de l'atteindre par la force de ses propres bras, ses jambes et ses mains avides de reconquête. Celle-là même qui se glissait sur le tissus de ses vêtements, ne pouvant s'empêcher d'avoir un sourire béat alors qu'il venait à enfiler ces morceaux de tissus éparpillés, imbibés de cette sueur qui lui collait au derme en une deuxième peau. L'arc enflammé de ses sourcils froncés, ne pouvant s'empêcher de s'en vouloir pour cette erreur qu'il venait de commettre. Et puis, il y avait toujours ce et si ? Restant figé dans son esprit. Et s'il étais resté ? Et si ce qui venait de se produire n'avait été en rien le fruit d'une erreur. Son palpitant manqua un battement et il se tourna, ses poings serrant son t-shirt jusqu'à en rendre ses jointures blanches. Effaçant ses images de son esprit avant de finalement reprendre de sa contenance. De cette voix qui éclata à ses oreilles, telles des lames gelées se figeant dans le tertre de son âme refroidie. Et sa voix, qui à son tour, lui échappais d'une intonation basse, grave. « Comment ça, on aurait pas dû ? » Le désespoir qui maculait son âme, l'emprise éreintante de cette froideur meurtrière prête à essorer ses entrailles, faire se tordre ses viscères et ses boyaux douloureusement. Tout lui avait paru si mirifique, grandiose, qu'il en avait oublié le poids de cette implacable réalité. De nouveau le retour de ses flammes pernicieuses, insidieuses, formant leurs pièges de braises au devant de ses prunelles brillantes d'éclats confus. Parce que Lotte, elle était comme ça. Sur la ligne du chaud et du froid. Et lui, ce fil, cette corde tendue, prête à se faire calciner et geler dans le même temps. Il était son instrument dont elle tirait des mélodies aussi sombres, qu'enjouées. « À quoi est-ce que tu joue, Lotte ? » La contenance, la mesure ferme, cette poigne d'acier et cette barrière érigée autour de la cage de son palpitant à nouveau faite d'acier. L'incompréhension, l'injustice qui marquait ses traits, son corps tendu comme l'arc de ses flèches qu'elle tirait jusque dans l'antre de son âme calcinée. Il s'éloigna, en passant ses deux mains sur son visage, dans l'espoir d'y effacer l'écho dévastateur de ses paroles s'heurtant jusqu'à ses océans de feus. Se résonner vainement, en se disant qu'elle disait ça sous le coup de la colère, l'après-coup, la descente rapide et brusque de ses émotions exaltantes. Le blizzard venimeux, après la tempête ardente. « Non... Tu ne sais pas ce que tu dit. » Elle avait faux. Il avait appris. Connu, avec le temps, les expériences. Elle n'avait pas simulée lorsque leurs doigts, leurs lèvres, leurs corps, s'étaient imbriqués. Encore moins, lorsqu'il avait déposer le prix de son âme à ses pieds, baisser cette garde qu'il n'aurait jamais pour elle, faire s'étreindre ses braises à ces îlots de glace figé sur des mers indomptables. Il l'a connaissait, Lotte. Sa rancune, sa colère tenace et ses mensonges vains. Il se retourna alors vers elle. Lion rougeoyant, aux éclats vermeils amoncelés tel des feus follets nocturnes au dessus de son crâne. Cet homme qu'il s'étais efforcé de toujours être auprès d'elle, ce guerrier qui aurait du se battre à ses côtés, plutôt que de déserter, fuir le combat. Aujourd'hui, il l'affrontais. « Si tu crois que je vais t'abandonner et me décourager aussi facilement, tu te trompe. »


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MessageSujet: Re: (nsfw) I'll give you electricity (lottec ϟ)   (nsfw) I'll give you electricity  (lottec ϟ) EmptyMer 26 Sep - 17:26

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C’est la douche froide. L’angoisse latente. Du plein jour aveuglant à la nuit sombre. Elle a éteint les lumière d’un coup. En un claquement de langue. En une seule phrase furtive mais lourde de sens. Retour en arrière, tendant de patauger loin de cette île paradisiaque. Loin de ce paradis dévoré. En fuite extrême du bonheur dévorant. Elle a ces nuits torridement vide des dernières années. Des conquêtes cumulées dans l’espoir de combler le vide. Elle pense à tous ces hommes délaissés dans les draps. Ils n’existent plus dans ses bras, loin de la réalité. Quand il l’embrasse, elle n’a que le goût de ses lèvres, quand il la touche, il n’y a que lui qui l’électrise. Quand il est en elle, il n’y a que lui qui l’enflamme. Personne d’autre. Mais détachée du corps, de ces sensations si ardentes, la réalité frappante lui revient. Violente. Il n’a pas été là pendant près de quatre ans. Absence totale. Vide aberrant. Et elle, elle a été ailleurs. Éteinte, mais bien là, dans ce vide, dans ce silence. A chercher des gémissements aussi intense. D’autres hommes, d’autres partenaires. Toujours une nuit, parfois, elle en offrait un peu plus, comme pour s’échapper un peu plus loin. Et maintenant qu’Alec revenait, maintenant que les plaques tectoniques s’étaient entre-choquées, qu’est-ce qu’elle faisait ? Tout abandonner pour rester aux côtés de l’homme qui l’avait le plus blessé. Son coeur lui hurlait la raison. Mais sa raison lui hurlait la fierté. Partagée et divisée. Sans réponse. Seule, comme après toutes ces années. Mais le vent souffle et la tempête gronde. De nouveau. Retour au point mort. Sans vitesse, à pas de fourmie. Hésitante et dévastée.

-- Alec, à quoi tu t’attends ? Sérieusement ? Revenir comme ça…

Sa voix s’écartèle sur ces mots. Revenir. Il était parti. Elle ne savait pas s’il resterait. Parce qu’il l’avait déjà quitté. Et qu’elle, elle n’avait rien changé, rien bougé. Tout s’était simplement figé dans une routine pesante de souvenirs et de quête au goût d’inachevé. Et il revenait déverser son vent du sud, levant les voiles, emportant les vagues dans des rouleaux puissants. Elle tentait de garder le cap, difficilement. Inconfortable. Tentant d’oublier la mélasse légèrement fraîche et collante qu’elle aplatit contre son bas ventre avec son vêtement. Prendre un moyen de protection ne l’embête pas plus que ça. Détachée des problématiques qui la lie. « À quoi est-ce que tu joue, Lotte ? » Et son coeur se brise. En un amoncellement de morceau brisé et acéré. Une claque violente qui rougie ses joues et frappe fort dans son ventre.

-- Tu crois que je joues!

Sa voix est montée d’un cran, alors qu’elle tente de maîtriser son souffle. Comme happée de nouveau vers la rancoeur. Vers cette rage qui gonfle le palpitant. Coeur battant pour lui dans des explosions de couleurs et de saveurs. Elle ravale ses mots, au plus profond d’elle. Jetant l’enclume quelque part en elle. Pour s’accrocher au concret. Encore un souffle. Soulèvement difficile de la poitrine.

-- Je- Tu es tout en moi. Mais comment tu peux imaginer que je te laisserais de nouveau revenir sans- sans… Sans broncher. Sans t’en vouloir. Sans avoir peur.

Elle est là, la peur. Tenace. Imprégnée sur peau. Coulant dans ses veines. Elle sent la vulnérabilité l’envelopper subitement et elle regrette déjà ses paroles. Ravagée par la faiblesse. La peur. Elle n’a jamais peur Lotte. Elle est toujours brave face au vent et l’affronte sans broncher. Plus solide qu’une montagne. Indéfectible force qu’elle revendique avec fierté. Mais c’est Alec en face. C’est son volcan actif qui déverse sa lave et en détruit les pentes. Elle ne peut pas tenir face à lui. Elle le sentait encore partout sur elle, et elle était victime de ces terres à vifs. « Si tu crois que je vais t'abandonner et me décourager aussi facilement, tu te trompe. » Elle ne le souhaitait pour rien au monde. Qu’il disparaisse de nouveau. La laisse encore une fois seule. Non, elle le voulait auprès de lui, accroché à son lit pour ne jamais plus fuir. Mais un nouveau pan de sa vie venait de se révéler. Comment pourrait-elle juste oublier et l’excuser ?

-- Alec, ce n’est pas seulement une question de ça. Tu es parti. Et… Et- Je sais pas, putain. Je sais pas quoi faire. Je sais pas…

Elle se meurt de n’avoir aucune réponse à ses angoisses. N’obtenant que l’écho de son assurance à lui. Presque envahissante. Insistante.

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MessageSujet: Re: (nsfw) I'll give you electricity (lottec ϟ)   (nsfw) I'll give you electricity  (lottec ϟ) EmptyJeu 27 Sep - 11:06

Lorsqu'il était parti, lorsque ses pas avait franchis le seuil de cet avion. Il avait aperçu le reflet de son âme dans l'hublot, restée à terre, tenant ce palpitant chaud, aux battements effrénés entre ses mains. Son corps, s'était évaporé, sans vie, dès le grondement du décollage, lorsque les roues s'étaient rétractées, qu'en dessous de ses paupières closes, l'océan de son regard naviguait à la recherche d'un échappatoire. D'une porte de sortie à emprunter à ce vide qui se creusait au fur et à mesure que l'avion volait en dévorant la distance, ses maux, ses peines, ses tourments. À la recherche de la prise de ses bras fermes, de ses cuisses puissantes et de cette longue crinière noircie effleurant son visage. Des miettes de lumière peinant à se frayer un passage entre les volets et se reposant sur cette silhouette endormie à ses côtés. La moiteur de sa peau, le roulement de ses doigts sur ses galbes harmonieux et le son de sa voix tirée du sommeil. Comme une mélodie réparatrice, bienfaitrice. Jamais. Jamais. Il ne l'avait oublié. Pas un seul instant à marcher dans ces contrées inconnues sans croire qu'il avait aperçu sa silhouette au beau milieu de la marée humaine, la brise du vent berçant les feuillages sous des ombres évanescentes et le chant de la mer venu s'agglutiner au rivage de sa mélancolie amère. Elle avait été là, partout. Dans ses songes, dans ce qui s'offrait aux tristes côtes ternes des océans de ses prunelles. Et aujourd'hui encore, même face à elle. Elle était accrochée en son âme, l'ancre de son blizzard archaïque amarrée à ses mers volcaniques. « J'ai merdé, Lotte, je le sais. » Il était le mieux placé pour le savoir, même. Le responsable de ses propres tourments, celui qui dans sa fuite avait laisser ses chimères prendre vies et ses silences, avides, venir ronger les bruits qui autrefois avait bercé leurs existences. Des rires qu'ils avaient partagés dans cette cuisine, mains et pieds entremêlés alors que l'eau sur le feu venait à bouillir, déborder hors de sa casserole. Puis rire à nouveau, de concert, sous les bêtises qu'ils faisait avant même de s'en rendre compte. Des disputes fougueuses, qui finissait toujours par s'évanouir, comme un mauvais souvenir, à la réconciliation de leurs baisers exaltants. « Aujourd'hui, j'en paie les pots cassés. » Combien de fois, des idées sombres avait incisés son âme de leurs voix insidieuses, pernicieuses ? Alors qu'aux abords d'un précipice, il aurait pu tomber et faire taire ce chant macabre, funèbre, qui envahissait ses océans de feus. Jusqu'à tout noircir, fait s'éteindre le soleil, briser, fissurer la lune si lointaine et laisser ces milliers de météores envahir le ciel. Combien de fois, s'était-il dit, qu'en faisant s'étioler les lueurs, tout disparaîtrait, au profit de l'accalmie, laisser la caresse sereine du vent étreindre son visage ? « Laisse moi une autre chance. » Mais les guerriers. Les combattants et les chevaliers n'abandonnent pas. Jamais. Sur le champ de bataille, ils se relèvent, malgré les coups, les balafres, l'odeur métallique du sang qui envahie ses papilles. Parce que dans l'horizon, brille toujours cet astre, parce que ses rayons sont fait d'une volonté immuable qui jamais ne s'écrase. Et que le volcan, bat toujours, là, quelque part sous sa poitrine. En rythme, en écho, avec celui de cette lune qui disparaît toujours à l'aurore. Maintenant. Il est ici. Grand et vivant. Avec cette superbe enflammée, léonine, la joie de son sourire plein d'espoir qui ravage ses traits, la douleur sourde qui habite l'océan de son regard. Et ses mains qui se pressent, viennent attraper celle de cette femme dont il est éperdument amoureux aux creux des siennes. De cette chaleur moite qui bat encore contre leurs peaux. « Laisse nous une seconde chance. »


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MessageSujet: Re: (nsfw) I'll give you electricity (lottec ϟ)   (nsfw) I'll give you electricity  (lottec ϟ) EmptyJeu 27 Sep - 18:16

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Elle le regarde. Plus longtemps qu’elle ne l’a jamais fait. Et c’est ses idées qui fusent et se métamorphose en mots acérés mais plein de vérités. Elle a pas toujours eut ce courage. Elle se rappelle d’avant. Avant qu’il parte. Eux deux. Déchirés par les silences et les absences de mots. Ces mêmes mots qui claquaient en un phrase et qui s’écrasaient sur leur lèvres avant qu’ils ne se complètent. Electricité ardente, qui les ramenait invariablement aux corps à corps tendus. Passif extatique qui se rappelait à son doux souvenir et qu’elle devait dompter. Pour lui. Parce qu’il était revenu. Et que malgré la glace, son coeur brûlait. Pour lui. Sans peine. Juste comme ça, en existant. Lui, de tout son être qui donnait un peu de sens, un peu d’épices à ce foutoir de vie. Lui. La moindre particule de son petit monde. Le son du moindre de ses souffles. Lui, tout simplement.
Pourtant, elle veut plus. Plus que ces mots, que ces excuses. Plus que ces vérités lancées, révélées. Plus que tout, elle veut pouvoir le retrouver et oublier. Oublier ces quatre années et effacer ces mensonges. Retrouver l’homme d’il y a quatre ans. Ce même héro qui restait, qui l’aimait et la rendait folle. Comme à l’instant. Retournée, excitée. Encore sous ses effets. Sous ses caresses. Sous ses plaisirs violents. Elle le regarde plus encore, en dessinant des yeux ses lignes musclées. Ses membres tendus saillant sous l’efforts, mais aussi la colère. Qu’elle ressent partout en lui. Tendu. Sur le qui-vive. Cette même attitude qui l’attire irrémédiablement dans ces bras forts. Mais dont elle résiste à l’attrait indéniable. Figée dans ses vêtements trop serrés pour dissimuler les battements de coeur.

-- Tu payes quoi Alec ? Tu m’as caché un pan de ta vie, tu t’es enfuis. Tu paye rien. Tu récolte ce que t’as semé.

Elle ne se décompose pas. Toujours sur le feu. Toujours en feu. De ses sensations si puissantes quelques minutes plus tôt. De ce plaisir. De lui. De son amour. Mais, Lotte, elle est plus forte que ça. Fierté oblige. Trop forte. Rugissant en elle. Faisant trembler son corps.

-- Je peux te faire confiance comment maintenant ? Dis-moi ? Avec tes paroles ? C’est les même qu’il y a quatre ans, quand j’étais jeune et stupide. Y a quoi qui a changé sinon ton absence depuis ?

Elle ses mains sont emprisonnées par les siennes. Etau moite. Attisant les parcelles de son corps encore enflammé par ses baisers. Par cette bouche et ces paroles enivrantes. « Laisse nous une seconde chance. » Oh, Alec, comment le puis-je ? Donne moi une réponse. Mais celle-ci, elle la connaît. Je t’aime. Elle connaît ces mots par coeur. S’échappant de ses lippes. Chauffant son coeur. Mais ne résolvant rien. Ne promettant rien si ce n’est une passion époustouflante. Un retour aux sources, à cet espace si grand entre eux, à travers lequel mille comètes viennent s’entrechoquer, s’agiter. Provoquer milles étincelles. Comme celles qu’elle sent exploser en elle à ce petit contact. Encore pantelante de ce plaisir fulgurant qu’elle a ressenti. Elle se laisse faire, laissant ses pupilles suivre leur chemin, emprisonnant ces doigts pour ne pas le laisser partir. Et si elle leur laisser une chance…

-- Alors quoi ? Il arrive quoi si je nous laisse une chance…

Un murmure. Presque bas. Presque un souffle étouffé. Et après quoi. Réapprendre à ne plus avoir peur. A ne plus craindre un départ. Un mensonge. Le silence et l’absence. Envolés. Mais à quel prix ?

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MessageSujet: Re: (nsfw) I'll give you electricity (lottec ϟ)   (nsfw) I'll give you electricity  (lottec ϟ) EmptyVen 28 Sep - 21:55

Récolter ce qu'il avait semé. Les graines du désespoir, celle venue ronger les jardins de leur Eden dévasté. Les frontières de leur cocon en miette, corrompu par la gangrène de son départ, de ces secrets à tout jamais enterrés sous un humus cendreux. La terre comme usée, élimée, à force d'avoir laisser le silence emplir les bruits de leurs existences. D'avoir délaisser les ruines de ces temples se gorger du néant de leurs absences et les chimères, balayer, tout, de leurs apparences néfastes, pernicieuses. Venues semer les doutes, la colère, la haine. La rage d'avoir tant aimé qu'ils s'en étaient brûlé les ailes. Sa mâchoire se crispe sous ses paroles qui s'exhume des profondeurs de ces tombeaux secrets. « On repart à zero. » Tirer un trait sur le passé. Tout effacer. Tout détruire, pour mieux reconstruire. Laisser la violence de cette passion s'enfouir sous les tapis de cendre et la regarder, la voir, prendre son envol, au loin. Là dans ses contrées qu'il ne franchirait plus jamais tant qu'elle ne serait pas à ses côtés. Là bas, sur ses terres étranges, qu'il avait écumé, à la recherche d'un visage familier qui s'était évanouis, telle des miettes de lumières fuyant l'ombre de son corps. L'air soufflait dans ses boucles enflammées. La brise venant à éventrer ce manteau de flammes ondulées retombant sous la cage de ses oreilles. Et l'azur de son regard. Dont les lueurs ternes venait à balayer l'horizon rocailleux. En contrebas, des roches. Une pente graveleuse, penchée dangereusement au dessus du vide. Du miroir de cette rivière éventrant la pierre de ses bras aquatiques. Il était là. Au bord de cette falaise, à contempler ce qui aurait du gorger son cœur d'émerveillement. À faire s'ouvrir ses prunelles subjuguées de nouvelles lueurs indomptables et emplir ses poumons de cet air bienfaiteur. Mais il ne bougeait pas. Le regard rivé vers les entrailles de ces galets corrodés par des flots bruyants aux cascades vertigineuses. La main tendue, comme pour tenter d'y attraper ces reflets chimériques se noyant dans le miroir fluviatile. Ces algues noires, disparaissant d'un battement de ses paupières. Et cette boule, ce paquet de nœuds inextricables nouant sa gorge. Que se passera-t-il, si je tombe pour venir te rejoindre, Lotte ? La réalité. Ses mains pressées contre les siennes. Elle. Là. Belle et bien vivante face à lui. Son odeur encore imprégnée dans ses narines, le goût du sel de sa peau roulant encore contre sa langue. Et sa voix, le berçant, l'extirpant hors de sa torpeur tourmentée. « Lotte, je... » Quand les mots ne suffissent plus, quand ils stagnent là, aux bords de ses lippes, quand leurs puissances est telle qu'il préfère en garder leurs abîmes au fond de son être. Alors ses mains remontent d'elle-même, vienne à attraper en coupe ce beau visage dont il avait tant rêvé. Ces lèvres rencontrant les siennes, dont il s'était imaginé à mainte reprise le goût, la férocité. Ses longs fils de soie qui se plient sous sa prise et son souffle qu'il hume, qu'il bois, comme un mort de soif ayant passé trop de temps sous le cagnard d'un désert aride. Ce n'est pas qu'un simple baiser. C'est un langage. Une façon de lui dire qu'il est à elle. Qu'il l'a toujours été. Qu'il le restera, éternellement. Et qu'il préférait mourir cent fois de plus, comme lorsque son cœur s'était éteint en l'a quittant, plutôt que de devoir l'a quitter à nouveau. La laisser. L'abandonner et abandonner une partie de lui dans le même temps. Il reste là. Son front contre le sien, ses paupières à demi-close. « Je ne prendrais plus la fuite. » Les mots s'étranglent dans sa gorge, sa voix paraît bien plus rauque qu'il ne l'aurait cru, tandis que ses mains caressent chaque côté de son visage. Ses doigts s’imprégnant de la douceur irréelle de sa peau encore moite par leurs ébats fougueux. Il est si bien, là. Avec Lotte. Lotte et son tempérament explosif, sa guerrière de flammes et de glaces, son honnêteté envahissante, ces sourires si fugaces qui parfois étreignent ses lippes. L'âtre de ses yeux, le foyer de son âme et la chaleur de sa peau. Il est là. Plus vivant que jamais. Phénix renaissant de ses cendres. « Plus jamais. »



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MessageSujet: Re: (nsfw) I'll give you electricity (lottec ϟ)   (nsfw) I'll give you electricity  (lottec ϟ) EmptyLun 1 Oct - 9:57

And I would stop the world for you and I
I wanted to let you know, I'll never let this feeling go
This love has no ceiling, I cannot deny


Au bord de la falaise, prête à sauter à pied joint. Ou peut être s’éloigner du rebord et fuir. Loin, dans les terres, loin. Mais comme victime du vertige, le vide l’attire. Vertige de l’amour. Vide de tout passé. Tourner la page et recommencer. Idée affriolante. Mais bien effrayante. Coeur battant. Angoisse latente. Faire confiance ou non. Sauter ou reculer. C’est juste là. Choix difficile. Mains liées, elle se laisse bercer par cet espoir infime, dans son coeur, qu’il ne partira plus, comme il dit. Qu’il ne refera jamais couler l’encre de son battant. Elle imbrique ses doigts dans sa main, unissant un peu plus ce contact chaud. Par instinct. Naturel bien trop présent. Imbrication parfaite. Elle regarde leur contact si simple. Si proche. Envoûtée par tout ce qu’elle ressent et ne pourrait exprimer. Amour inavoué et bafoué, éveillé par un retour fracassant et un désir croissant. Comment pourrait-elle le repousser ? Et quand ses lèvres se scellent aux siennes, elle en reste sans souffle. S'agrippant à la simplicité d’un baiser. Tout est plus facile quand elle s’oublie en lui. Quand elle se perd dans ses désirs. Quand ce qu’elle pense être rêve éveillé se révèle être réalité. Elle s’accroche un peu trop au goût de sa langue jouant avec la sienne. Se serre un peu trop contre lui, trahison de son adoration pour lui, son corps, son esprit. Deux pôles aimantés. Attirés et repoussés. Mais comme sous le joug du destin, toujours ramenés ensemble. Liés. Elle ne veut pas s’en passer. De ces mains glissant dans ses cheveux d’ébène. De cette bouche si douce et avide. De ce buste, rustre, qu’elle presse encore un peu plus, comme pour se fondre en lui. Encore plus proche. Ne plus le perdre, ne plus le laisser partir. A l’en étouffer. Quand il reprend son souffle, elle ne se dégage pas. Rendant les armes, bien avant qu’il ne parle. Déjà victime, sous emprise, depuis bien trop longtemps. Le soleil de ses nuits, celui qui ravivera toujours les braises pour nourrir un feu bien trop ardent pour qu’elle ne le maîtrise seule. Elle avait besoin de lui. Pour contrôler, pour ne pas brûler à en crever. Front contre front. Elle ne distingue que ses cils, alors que ses yeux sont mi-clos. Et cette voix, rauque, qui lui fait mal car elle sait, elle sait qu’il pense chaque mot.

-- J’ai besoin de toi, Alec. Plus jamais. Plus jamais tu ne me blesses.

Mais elle a mal de ne rien dire. De ne pas prévenir. Elle ne peut pas dissimuler quatre ans. Elle ne peut pas mentir. Elle ne sait pas mentir. Il le sait.

-- Mais il faut que tu saches que j’ai eue mal à en crever. Que j’ai cru ne plus vivre. Alors… Il y a eue d’autres hommes Alec. Et ça n’a jamais rien apporté. Ca n’a jamais compté. Parce qu’il n’y a jamais eue que toi. Mais il faut que tu saches. Si on repart à zéro. Il faut que tu saches.

Elle a le regard baissé, les mains privées de lui, parce qu’elle ne peut pas les tenir, elle ne peut pas s’accrocher quand son corps à connus mille péchés de son côté. Même si elle aurait préféré les vivre avec un seul et même corps, elle en avait vécu avec plusieurs amants éparses. Et il devrait l’accepter. Sans que tout ne soit conté, il devrait accepter. Qu’il était parti et qu’elle n’était plus sienne, alors. Comme une épreuve finale. Comme un test ultime. Honteuse, mais défiante. Seras-tu un homme comme il s’en fait peu ? Un homme qui comprend. Un homme qui accepte les conséquences de ses échecs. Son homme.

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MessageSujet: Re: (nsfw) I'll give you electricity (lottec ϟ)   (nsfw) I'll give you electricity  (lottec ϟ) EmptyVen 5 Oct - 16:36

J'ai besoin de toi, Alec. C'est la gifle. La bourrasque du mistral qui viens à étreindre ses flammes internes. La dentelure d'une lame trop effilée qui s'aiguise en des sifflements d'étincelles aux barreaux de sa psyché. Le fracas d'un glas dont les échos lointains se font de plus en plus proche. Comme un spectateur, face au déclin du monde qui éclate dans son apothéose imparfaite. Le firmament des étoiles qui s'entrechoquent, font basculer ce petit monde, le sien, en l’occurrence, tournant autour ces blizzards, cette bruine mystique rendant ses yeux aveugles, sa voix muette et ses oreilles sourdes. C'est cette brume dissidente, qui l’enivre, qu'il bois à grande goulée d'air, pour se déployer de l'arc de ses flammes chaleureuses, tout autour d'elle. Comme une seconde peau. Celle de la sueur qui macule encore les veines saillantes de son cou, de ses muscles crispés dans l'effort, de son regard qui se perd dans ses orbes dédaléennes. « Je... Je comprend. » Il comprenais, la douleur. Le fil de ces lames perçant le ventre de son hémoglobine à vif, et les ruisseaux, comme des laves magmatiques parcourant les pentes de ses volcans psychédéliques, s'amoncelant dans les confins de ses pensées. Il comprenais, le poids de la solitude, un fardeau trop lourd pour une simple paire d'épaules. Car l'ont fini toujours par ployer, baisser l'échine et au fur et à mesure, le dos se ploie, comme une extension de l'âme touchant à sa déchéance imminente. Le grand plongeon, dans les affres d'un fleuve ardent. Et les flammes. Celle-là même, qui anime cette passion inéluctable et se tuent, à petit feu. Se contentent d'exister sans combustible, sans ce corps, cette friction dont la naissance prend sa genèse aux cœurs de ces dunes courbées, du rayonnement faible d'un sourire fugace éclairant ses lippes charnues. Lotte. Elle était tant. Tant qu'il avait perdu. Tant qui lui font prendre conscience, l'ampleur de cette absence aussi vide pour Elle, que pour lui. Il avait cru, penser, qu'elle serait heureuse sans lui, épanouie, remplir avec d'autres tous ces silences creux, qu'il avait été incapable de sonder. D'en effleurer même la surface de ces tombeaux vides, à tout jamais éteint dans ses prunelles ombrageuses. Et tous ces secrets, qu'il n'avait jamais osé lui dire tout haut, par peur de la voir prendre part à quelque chose de bien plus grand, de plus néfaste. Cette foutue peur. Toujours. De la perdre, alors qu'en grimpant dans cet avion, en nouant cette ceinture autour de sa taille et en balayant les cieux de l'océan de ses prunelles, il l'avait déjà perdu. « Je n'étais pas là et... » Et les mots. Qui lui manquent. Parce que lui aussi, s'étais juré de ne jamais fauter, de ne jamais s'éprendre des bras d'une autre. Parce que toutes les autres, toutes ces femmes lui ayant fait des avances, aucune d'entres elles n'avaient été Lotte. Aucune d'entres elles n'avaient été Elle. Et une promesse, un serment, balayé sur un coup de tête. Une impulsion. Il a honte. Si honte. Qu'il préfère relâcher ses mains et venir retomber mollement, de toute sa lourde carcasse sur ce banc. Ses mains viennent à balayer son visage, effacer la colère, la honte, les doutes. Au profit de l'empathie. La seule et unique chose qui sera capable de sauver leurs esprits à la dérive. « À chacun nos erreurs, Lottie. » Lottie. Cette sensation d'être revenu au bercail, comme si rien n'avait changé. À l'affubler de ce surnom affectueux qu'elle avait toujours détester et qu'il venait sans cesse à répliquer qu'il trouvais ça bien trop mignon pour une femme de tempérament telle qu'Elle. Et aujourd'hui, là. Sur leurs erreurs, leurs fautes passées, leurs péchés inavoués. Et Alec. Cet homme épuisé par la vie, de cet amour jamais étiolé, autrefois lion, qui aujourd'hui venait peu à peu perdre de sa superbe. Rongé par ces démons tentateurs, ceux qui venaient toujours à lui faire prendre cette même venelle et rejoindre étroitement la sienne. Même éloigné, ils avaient été reliés. « Écoute, maintenant, on s'en fou de tout ça. Je suis là, tu est là et c'est tout ce qui compte, non ? » Parce que rien. Rien d'autre ne compte plus que toi. Et qu'importe les fautes, aujourd'hui, ils étaient à nouveaux réunis.


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