Timeo Kostas Portland Babes broken heart since : 04/09/2018 textos de rupture envoyés : 149 la gourmandise : 0 faceclaim : tchalamet, cosmic light (ava), estelle bb (gif signa)
| Sujet: give me love // cait Mar 16 Oct - 18:43 | |
| il y a le silence. il y a ton iphone entre tes doigts, tes doigts fins qui tapent frénétiquement sur l'clavier tactile, tes prunelles qui espèrent voir apparaître un signe de vie. j'voulais pas vraiment sortir d'ta vie, diego. t'as jamais voulu ça, t'as jamais vraiment pensé qu'ça se passerait comme ça, qu'il disparaitrait du jour au lendemain. reviens. s'te plait. j'm'en fous, peu importe les conditions, reviens. ton myocarde qui s'compresse de manière incessante, douleur éternelle d'une absence qui n'se comble pas, d'un besoin de ressentir c'que c'est, d'être aimé.
d'sentir ses lèvres contre les tiennes. sa chaleur contre ton corps, ses mains s'perdre dans tes boucles sauvages.
et t'as l'palpitant qui se serre un peu plus. t'aimerais croire au mauvais rêve, à un dernier épisode d'gossip girl, l'genre de truc où tu te sens autant observé que malaisé parc'que t'as conscience qu'on attend ta chute. ta chute, celle qui s'annonce d'plus en plus grande. un trop plein. trop de choses qui n'collent pas ensemble. alors timeo, tu t'perds, l'myocarde qui virevolte entre les étoiles et les nuages, qui cherchent à changer les choses, renverser la balance. retrouver ses bras, retrouver l'contact brûlant d'interdits et d'non-dits. timeo, l'gamin la bouche en cœur qui parcourt portland, l'sac de cours balancé sur l'épaule, à la va-vite, l'gamin qui a envoyé balader l'cours de science parc'que rien n'va.
rien n'semble être voué à aller mieux.
alors, tim, t'es là, tu traverses cette putain de ville, t'as pas les yeux rivés entre les astres, t'es pas l'gamin solaire qu'on reconnait tant pourtant. éclipse. un semblant d'apocalypse dans ton monde, ton monde à feu et à sang. entre une mère portée disparue, un frangin, un palpitant bousillé. tes phalanges qui frappent deux coups, l'kostas qui entre machinalement comme à la maison. tu demandes pas ton reste, l'regard vide, à la recherche d'la moindre présence humaine, tes bras qui viennent bientôt s'enrouler autour d'ta sœur ainée sans crier gare, l'silence qui n'te quitte pas. la vie c'est bidon, c'est rien que des conneries, c'est tout pourri.
bleus à l'âme, ecchymoses au cœur. |
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