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 crawling in my skin (freja)

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Wade O'Connor
Wade O'Connor
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MessageSujet: crawling in my skin (freja)   crawling in my skin (freja) EmptyMer 3 Oct - 15:31

Loin de l'agitation, loin de l'effervescence. En dehors de ce pub où résonnait les bruits cristallins de choppes s'entrechoquant, des effluves éthyliques se dégorgeant de leurs liquides ambrés dans quelques paires de verres envieux. Il était là, avec les braises rougeoyantes de cette cigarette pour défier le début des ombres crépusculaires venues se fondre à sa silhouette ferme. Un roc d'encre, les anciens serpentins d'ébènes de cette relation échouée gravée, rampant à même sa peau. Niché au fond de son âme, toutes ces flammes, ancrée à cette essence sirupeuse, noire, glissant comme une suie fluide, aimantée. Les lueurs du smartphone jouant sur ses orbes bleutées, comme deux lagons limpides, solitaires, échoués dans une crique secrète. L'agacement qui venait à faire claquer sa langue contre son palais et les étincelles, éclatant bientôt contre le bitume, sous l'une de ses rangers froides s'étreignant de leurs morsures froides à cette cibiche décharnée, cadavérique. Il rangeait son portable dans la poche de cette lourde veste de cuir, où trônait un loup flamboyant sur son large dos moulé de jais. Un éclat de voix dans son dos, alors qu'il venait à se diriger vers cette large cylindrée, abyssale. « T'vas quelque part, Wade ? Le p'tit nouveau va faire payer sa tournée. » Un reniflement, comme un grondement guttural s'échappant à la barrière de ses lippes, claquant comme l'épais manteau nébuleux d'une barrière enflammée brisant les ombres de la nuit de leurs lueurs imprenables. « J'dois chasser d'vieux fantômes. » Voilà que la moto s'affaissait sous son poids, venant à pointer les miettes de lumières de ses phares incandescents, prêt à avaler l'asphalte, de ses grondements, qui bientôt vinrent à percer la tombée de la nuit. Et dans sa cage thoracique, ce palpitant, battant, au même rythme que ses mains vinrent à s'agiter sur le guidon et l'aiguille de vitesse se mettre à trembler dangereusement vers la droite au dessous du cadran. Il déboulait sur les avenues, ruelles moites et humides, de la dernière averse. Cavalier noctambule à bord de son destrier de métal, prêt à perforer le silence nocturne du tambours de ses flammes battant à ses tempes. Faisant bouillir ses veines au doux souvenir âpre de cette chimère venue l'hanter. La caresse fugace de ces fils d'argents ayant autrefois hanté le derme noirâtre de ses doigts. Un sourire éphémère perdu dans le noir et un soupir, s'insinuant à même son âme. Un océan dédaléen d'orbes dans lesquelles il s'était perdu durant des heures, sans compter, éperdument, à en perdre le souffle, l'âme, une raison inexistante. Car si la terreur avait fini par les brisés, il s'était donné, sans confins, sans frontière, sans limites. Juste lui. Avec toute sa rage passée, marquée, le sceau d'une justice marginale, incomprise, venant à maculer ses phalanges brisées. Et là. Aux abords de cette boutique dont les lumières s'éteignirent au même rythme que les ronronnements de l'engin vibrant entre ses jambes vinrent à s'étioler. N'en laisser que quelques échos primitifs dans les ombres naissantes. Une pancarte closed venait à brinquebaler sur la porte, mais il ne l'entendais pas de cet avis là. Jamais il ne l'entendais de l'avis d'une quelconque volonté adversaire. Il se contentais de suivre ses instincts lupins, fracassant les barrières, brisant les chaînes d'un joug impitoyable. Là, se mouvant sur le bitume pour venir à bousculer la porte dans un fracas brusque. L'ombrageuse silhouette s’amoncelant dans le fond de la boutique, dont les ombres venait à mourir aux pieds de matériel dispersés. Il le connaissait, cet endroit. D'instinct. Toujours. Même lorsque sa main entra en contact avec l'interrupteur d'une lumière qui éclata promptement jusqu'à la rétine de ses prunelles claires. Mais vivace, s'ancrant bientôt dans celle de cette femme autrefois sienne. Loup conquérant, sur les terres d'une autre louve. Il restait là. Avec l'arc ensoleillé de ses sourcils froncés, nonchalant, vagabond, ses mains tatouées se détachant bientôt de ses poches pour retomber mollement le long de son corps vêtu de noir. Et cette courte crinière, dont les boucles roussies ne l'étaient plus. Blond comme les blés. Blond, comme une lumière trop insistante oscillant entre le blanc et l'orangé. Blond... Comme elle. « T'ferme pas la boutique, j'espère. »


@Freja Czapski
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Freja Czapski
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MessageSujet: Re: crawling in my skin (freja)   crawling in my skin (freja) EmptyMer 3 Oct - 21:06

CRAWLING IN MY SKIN.
ft. @wade o'connor.

les derniers traits, ceux qui finalisent la pièce,
ceux qui lui offrent tout son sens.
l'aiguille qui deverse son encre, ici et là.
gestes maîtrisés, tout n'est qu'précision, freja.


tout n'est qu'maîtrise, tes mirettes azurées fixées sur le poignet de ta dernière cliente d'la journée. la journée est longue, freja, t'as la tête ailleurs, aujourd'hui, ces derniers temps. t'avais pas envie d'te lever, c'matin, t'avais pas envie d'sortir d'chez toi. mais t'as pas vraiment eu l'choix, poupée, après une longue nuit d'insomnie, ton palpitant visiblement décidé à faire des siennes. wow, c'est magnifique. que t'entends, alors qu't'esquisses un léger sourire forcé. t'es pas à l'aise, avec les gens, freja. t'es pas à l'aise, mais faut croire qu't'as trouvé ta vocation, qu'encrer des peaux, marquer des vies, laisser ta trace, c'est ce à quoi t'étais vouée, c'est c'qui t'plait réellement. contente que ça t'plaise. parc'que j'l'aurais pas refait. qu't'as presque envie d'ajouter. parc'qu'en ce début de soirée, alors qu'le soleil vient passer le relais au plus beau des astres selon toi, t'as juste envie d'rentrer chez toi. t'as juste envie d'tout balancer et d'rentrer à la maison.

parc'que ce soir, comme trop d'autres soirs,
t'as stan en tête, t'as stan et ses sourires,
les reproches d'maman, même à des milliers d'kilomètres.
maman qui s'inquiète de t'voir mourir, à l'autre bout du monde.


ce soir, comme trop d'autres soirs, t'as la tête qui laisse place aux remords, aux pensées néfastes qui t'envahissent de et si ça s'était passé autrement ? t'es fatiguée, t'es perdue, ton palpitant défectueux qui t'joue des tours. ton palpitant qu'tu sens s'affoler, devenir douloureux alors même qu'tu termines le dernier trait d'la clé de sol. un long soupir qui t'échappe, t'écoutes pas la gamine déblatérer, tu prêtes pas attention à ses c'est super, oh., t'y prêtes encore moins attention lorsque l'mot boyfriend résonne à tes oreilles. tu t'retiens d'grimacer, d'lui rire au visage, d'lui répondre qu'l'amour, c'est qu'une belle connerie, rien d'autre que du vent qu'on nous rentre dans la caboche lorsqu'on est enfants. des choses auxquelles on essaie d'nous faire croire pour nous donner d'l'espoir. toi, freja, d'l'espoir, t'en a pas vraiment. tu laisses venir comme ça vient, parce que depuis wade, t'as été vaccinée.

et l'amour, t'en veux plus, pas pour l'instant.

la gamine pas beaucoup plus jeune qu'toi qui s'redresse, tu lui files les consignes à suivre pour préserver son tatouage, tu lui expliques tout l'délire qu'tu n'connais qu'trop bien et une fois la carte bancaire dans l'appareil renvoyée à son expéditrice qui passe enfin la porte après d'brèves salutations. poupée qui s'empresse d'tourner la pancarte en vitrine. closed. plus tôt qu'prévu, mais t'as besoin d'souffler, freja. parc'que tu tiens plus l'rythme, qu'ça se lit aux cernes sous tes prunelles aux teintes semblables aux océans du nord. soupir, et enfin l'graal lorsqu'tu portes une cigarette à tes lèvres, celle qu't'as trop attendu, celle qui t'a trop manqué. la pénombre qui s'installe, côté magasin, quand tu rejoins ton box, qu'tu nettoies les aiguilles pour les ranger soigneusement, l'goût acre dans ta gorge, l'soulagement d'tes nerfs qui s'apaisent enfin.

et bang.
quand tu t'y attends pas.


tu sursautes, czapski, l'fracas de la porte qui vient affoler ton myocarde. tu t'redresses, tes prunelles virées à l'abysse. au cas-où vous sauriez pas lire, on est fermés. qu'tu lances, froidement, en t'avançant dans le long couloir pour rejoindre l'avant d'la boutique. y a cette silhouette familière, au milieu d'la pénombre, d'la pénombre qu'est rapidement perturbée par son contraire, la lumière qui s'éclaire à nouveau, la lumière qui déglingue tes pupilles au moment même où tu t'avances vers lui, qu'tu lui fais face sans hésiter, malgré l'semblant d'flippe qui grandit au fond d'toi, ton palpitant qui tambourine dans ta poitrine sous l'effet d'surprise, pourtant, t'en montre rien, tu joues l'indifférente, et tu l'scrutes, wade, de haut en bas. tu t'mords la lèvre inférieure un instant. et merde. en quoi ça t'intéresse ? qu'tu craches, l'regard froid, princesse d'glace qui n'hésite pas à faire valoir sa prestance. t'avances, freja. tu passes outre la crainte qui t'sert le bide, tu passes outre les émotions trop présentes. qu'est-c'que tu viens foutre ici, wade ? t'as réduit la distance, tes yeux parfaitement ancrés dans les siens, dans un air d'défi, dans un air de qui craquera l'premier ? freja, parfois un peu trop provocatrice sur les bords. aux dernières nouvelles, j'ai aucune envie d'te voir.
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Wade O'Connor
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MessageSujet: Re: crawling in my skin (freja)   crawling in my skin (freja) EmptyJeu 4 Oct - 17:14

À la croisée des feus. Des balles silencieuses jetées du gouffre de leurs prunelles faites d'océans inextricables. Les remous des vagues dédaléennes se courbant telles des lames menaçantes vers des cieux chagrinés. Pluvieux. Suintant de larmes translucides prête à bercer leurs psychés d'un déluge ravageur. Entre les flammes emprisonnées sous des étaux de glaces, prêtes à se libérer en des langues enflammées dévastatrices. Ça courait sous sa peau, comme l'un de ses frissons qu'ils s'étaient arrachés autrefois, tout bas, tout haut, entre quelques soupirs d'aises, leurs corps éreintés et leurs respirations âpres, hachées, étreints, dans une paire de draps souillés. Et aujourd'hui, aux pieds des ombres mouvantes, à la bataille silencieuse, cette fusillade de prunelles prêtes à faire jaillir leurs lames. Et lui, ce feu, toujours prêt, prompt à faire se fondre la glace de ce sang irriguant dans les veines de son ancienne amante. « Et aux dernières nouvelles t'm'as quitté comme si j'étais qu'un putain d'rat mort galeux qu't'as délaissé dans des égouts. » Une boîte de messagerie remplis par ces vides qu'elle avait laissée dans sa fuite. Des sms insistants, menaçants, ses coups de poings creusés à travers le bois de sa porte au point d'en faire se rougir ses phalanges endolories, sa voix éraillée par un trop plein de tabac, d'alcool. Et à force de s'être époumoné, n'en restait plus que des cordes vocales épuisées, effritées, tel une lame de rasoir élimée. Et aujourd'hui, une année plus tard. Après avoir pansé ses propres maux, après avoir tenté vainement de faire une croix sur ce qu'elle avait fait s'animer en lui autrefois. Il se tenait là. Loup avide de réponses, déterminés, par la pointe de ses rangers crissant contre le sol carrelé et ce palpitant inanimé, de nouveau pris de battements frénétiques au devant de ces traits qu'il avait dévoré. Autre louve aux griffes de gel, qui lui avait extirpé le cœur de sa propre poitrine pour n'en laisser qu'un immense vide. Et la rage, la haine, comme ce poison venimeux venant à remplacer l'essence enflammée de cette hémoglobine bouillonnante. « Désolé, princesse, pour ton plus grand malheur, j'suis encore vivant. » Qu'il relève son visage, avec sa morgue animale, son outrecuidance spontanée vibrant à même son sang frelaté et sa rage primitive, instinctive. Se contenir, avant le gouffre, juste encore un peu. Pour pouvoir aligner ne serait-ce que quelques mots, qui tels des flèches dégainées d'un carquois venait à se figer dans ces orbes hivernales, habitées par des blizzards lointains, d'autres pays, dont il ne connaissait ni les noms, ni les ethnies. Ses mains encrées - tatouées par la main fatidique de cette fille devenue jeune femme - se glissant comme des serpents de suie sur les pages de quelques unes de ces œuvres échouées, autres visages, autres modèles, qu'il détaille de son arrogance. Sans freins, sans limites. D'autres peaux nues, marquées par l'essence de son art. De ses fantaisies. Ça l'enrage. S'envenime, contre lui. Là. Juste à sa gorge nouée, l'éruption interne d'un volcan qui gronde de ses souffles d'étincelles avant la coulée de magma. Et il s'approche, franchis ses limites qu'elle tiens tant à mettre entre eux. Comme une barrière de sécurité. Et leurs visages qui se font face, audace et intrépide. Sa voix, porteuse d'un glas provocateur sonnant aux portes de ses orbes qu'il aimerait piétiner sous le cuir d'une de ses bottes. « L'est temps d'porter les couilles qu't'a pas. »


@Freja Czapski
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MessageSujet: Re: crawling in my skin (freja)   crawling in my skin (freja) EmptyDim 7 Oct - 19:50

CRAWLING IN MY SKIN.
ft. @wade o'connor.

une bombe, qu'vous vous lancez, à coups d'passe-passe perpétuels. une bombe qu'ils n'touchent que du bout des doigts. ça a toujours été ça, wade et toi. ça n'a toujours été qu'à celui qui craquerait l'premier. et freja, t'es pas idiote. tu sais pertinemment qu'ce soir, c'est lui qui craquera, c'est lui qui va partir en vrille. tu l'sais, que wade s'contiendra pas quand il apprendra la putain d'vérité que tu lui as caché depuis trop d'temps. la haine, la haine après les sentiments si forts qui t'ont fait contracter l'palpitant à croire qu'il allait en exploser. tu l'regardes mauvais, wade. parc'qu'il te rappelle tout c'que t'as laissé tomber, il t'rappelle la connerie qu't'as fait, et tu t'souviens, freja. qu't'as pas eu trop l'choix. qu'tu pouvais pas t'permettre de l'garder, ce gosse. tes océans devenus abysses des nymphes les plus profondes qui n'le lâchent pas, qui n'semblent pas décidé à en démordre. l'feu face à la glace, combat sanglant, combat féroce. mais t'as pas peur, t'as plus peur. malgré l'élan d'vulnérabilité qui t'submerge un instant, parc'que t'y repenses, tu repenses à la chair d'ta chair, et tu t'sens mal. tu voulais p't'être un poème d'quatre strophes et demies pour t'raconter pourquoi j'me barrais ? qu'tu lâches, sur un ton cassant, froid. j'ai pas d'compte à te rendre. t'as jamais osé l'rappeler, freja. t'as jamais osé lui dire, tout ça, à wade. t'as jamais osé ouvrir ta bouche. t'as eu peur, t'as préféré plier bagages, t'as préféré dégager. parc'que t'étais pas prête pour tout ça.

mais qu'est-c'qu'il veut, un an après, l'o'connor ?
pourquoi il vient maintenant ?
pourquoi il est pas venu t'rattraper dans ta chute ?


tu fronces légèrement les sourcils, t'es envahie d'pensées qui avaient disparu au moment même où t'as claqué la porte d'l'appartement, tes valises en main. t'as essayé d'faire comme si d'rien était, à assumer une grossesse pas prévue, pas voulue, seule. à assumer l'démon d'la maladie grandissant en toi. j'ai pas envie d'te parler. j'ai rien à t'dire. j'suis partie, c'est comme ça. qu'tu soupires. mensonge. freja, tu l'sais pertinemment, et tu t'dis qu'il t'connait pas assez pour l'voir, qu'dans le fond, vous êtes si étrangers, l'un et l'autre. t'as changé, freja. t'as changé. tes traits tirés par cette catin d'maladie, l'teint plus blafard qu'd'ordinaire, plus blafard que jamais. il y a tellement de choses à dire en réalité. adam. en priorité. adam et les sourires qui s'étirent déjà sur son visage poupin. adam, gamin qui a aucune idée d'la douleur d'ce monde qui l'attend. gamin qu't'as voulu protéger. adam, à qui t'évite la souffrance d'devenir orphelin. parc'que t'es malade, freja, qu't'as peur d'partir, d'le laisser seul derrière toi, d'le laisser à wade et qu'ça s'passe mal.

cette limite qu'il brise, l'tatoué d'tes mains, cette limite qu'il envoie chier littéralement comme si l'monde lui appartenait, et t'apprécies pas. t'aimes pas ça. tu veux pas d'contact proche, tu veux pas l'voir, t'as jamais voulu lui reparler. encore moins depuis la naissance du gosse, encore moins depuis qu'ses traits t'rappellent tout d'lui. son visage face au tien. pour t'dire quoi, bordel ? pour t'dire qu'la vie, c'est d'la merde, wade, qu'j'ai envoyé la mienne en l'air. j'pouvais pas rester. que tu commences, finalement, j'suis malade, j'suis partie quand j'l'ai su. et j'étais enceinte, accessoirement. t'adoptes un air détaché, t'essaies d'passer outre. parc'que les mots n'y changeront rien, les mots n't'aideront pas à apaiser les maux. rien n'peut apaiser c'que tu ressens.

l'vide.
l'néant.

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