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 I was never supposed to fall this hard. But I did and that’s the truth.

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Héliodore O'Toole
Héliodore O'Toole
Portland Babes
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MessageSujet: I was never supposed to fall this hard. But I did and that’s the truth.    I was never supposed to fall this hard. But I did and that’s the truth.  EmptyLun 8 Oct - 10:45

I was never supposed to fall this hard. But I did and that’s the truth.
Théoxane & Héliodore

 
"L'amour est une fumée faite de la vapeur des soupirs ; satisfait, c'est un feu qui brille dans les yeux de l'amant ; contrarié, c'est une mer nourrie des larmes de l'amant." - Shakespeare
Il m’a été difficile de terminer ce cours, alors que d’habitude, je suis à l’aise, que ce soit dans un amphi bondi, comme dans une salle plus petite. Ce qui m’a autant perturbé dans mon cours, ça a été la présence d’une élève. Dit comme ça, ça parait risible. Dans le fond, ça l’est, peut-être. Sauf quand on sait qu’il s’agit de Théoxane. La jolie rousse qui n’est pas venue à mes cours, depuis deux semaines. Précisément. Oui j’ai compté. Oui, c’est ridicule. Oui, je le sais. C’est plus fort que moi, je n’en ai même pas conscience. Autant dire que ces quelques jours, sans la voir parmi mes étudiants, ça m’a foutu un coup au moral. Pourtant, j’aurais dû m’y attendre, après notre dernière entrevue, durant la soirée d’anniversaire de son frère, au cours de laquelle on s’est pris la tête. Et j’ai même trouvé le moyen de lui faire savoir que j’avais dans l’idée de faire en sorte qu’elle ne figure plus parmi mes élèves. Chose qu’elle a pris au pied de la lettre, là où je n’ai même pas eu le courage d’entamer les démarches nécessaires pour qu’elle ne soit plus mon étudiante. Je souhaite ardemment la libérer de moi, et dans le même temps, je ne suis qu’un lâche, incapable de faire ce qu’il faudrait, pour y parvenir. J’ai fais bonne figure, bien entendu, ces derniers jours, afin que l’on ne puisse deviner que je n’allais pas bien du tout. Est-ce que ça a marché ? Je n’en sais rien ! Là, depuis qu’elle a fait irruption dans la salle, en même temps que ses camarades, ça n’a plus d’importance. Il me faut m’efforcer de me souvenir des raisons qui me poussent à m’éloigner d’elle, pour ne pas mettre un terme à ce cours, et lui parler en tête-à-tête !

Le cours se termine enfin, je parviens enfin à respirer plus correctement, alors que les étudiants commencent à partir. Je suivrais bien leur exemple, mais certains retardent mon départ, en venant au bureau, pour me poser quelques questions. Une fois encore, je fais de mon mieux pour ne pas chercher la rousse du regard, me concentrant au contraire sur les interrogations de ces élèves. Malheureusement pour moi, ils en ont beaucoup, alors ça s’attarde, tandis que la salle se vide de plus en plus. J’en ressens un certain pincement au cœur. En effet, il n’y a plus la moindre trace de la St James, de ce que je puisse voir, du moins, n’ayant pu faire un examen visuel plus poussé que cela. J’éprouve donc une pointe de déception, qu’elle ne soit pas venue me voir, ou qu’elle ne m’ait pas laissé le temps de lui parler. Ca m’arrange, cela dit, c’est mieux pour elle. Il faut qu’on arrête de se voir, réellement. C’est bien pour cela que je suis décidé à aller voir le doyen, afin de le convaincre de la retirer de mes élèves. Je suis triste, cependant, que ça s’arrête… de la sorte. J’aurai aimé pouvoir me délecter de ses charmes, encore quelques secondes, avant de renoncer à recroiser son visage, autant qu’autrefois. Réalisant que mes élèves attendent un mot d’au revoir de ma part, ayant obtenus les réponses à leurs questions, je les salue, soulagé de les voir enfin partir.

Non sans soupirer, je rassemble mes affaires, et m’apprête à partir. Pour me figer, toujours sur l’estrade contenant mon bureau, en réalisant que je ne suis pas aussi seul que je le pensais. « Théo ?! ». Il y a de la surprise, dans ma voix, car pour le coup, je ne m’y attendais pas, à ce qu’elle soit toujours là (ou qu’elle soit revenue, je n’en sais rien !). « T’es venue me dire qui tu veux comme prof, à ma place ? » Je tente un semblant d’humour, un peu piquant, je l’admets. Mieux vaut attaquer en 1er, que d’être le 1er à supporter un tel affront. Je sais, je mérite des baffes, pour me montrer détestable de la sorte avec elle, alors que je meurs d’envie de la serrer dans mes bras, et d’effacer les semaines passées, sans que l’on ne se voit !

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Théoxane St James
Théoxane St James
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MessageSujet: Re: I was never supposed to fall this hard. But I did and that’s the truth.    I was never supposed to fall this hard. But I did and that’s the truth.  EmptyMer 10 Oct - 17:17


I was never supposed to fall this hard. @héliodore o'toole and théoxane


Oui, elle avait prit au pied de la lettre ces mots. Bien que la soirée avait été difficile à digérer entre la belle gueule de bois qu'elle c'était mangé, entre l'embrouille avec son père mais aussi Othello qui lui en avaient foutu plein la tronche, mais aussi Alphée qui avait pas manquer de lui rappeler ces paroles blessantes, rien de comparable avec ce qui c'était produit avec Hélios. Elle avait terriblement eu mal, ce soir-là. Mal dans son égaux, mal au cœur. Tout. Le cœur en miette clairement. Elle savait qu'il était impliqué d'une manière ou d'une autre à son bonheur, comme à son malheur constant, son trou béant dans le fond des entrailles et qu'elle ne parvenait pas à combler. Malgré les séances de psy, qui semblait plutôt la pousser à s'avouer elle-même ce qui était mieux pour elle et pas ce qu'on pourrait croire pour elle ou vouloir pour elle. Mais la rousse c'était surtout penché sur ce fichu bout de papier. Qu'est-ce qu'elle avait été foutre chez Hélios avec ce papiers ? Elle mis beaucoup de temps avant de mettre la main dessus. Vraiment. Mais elle avait surtout pas été au cours du jeune blond, chose qui lui avait vraiment fait du mal car elle appréciait énormément voir Hélios donner ses cours. Elle passerait des heures à le regarder, à l'écouter donner ces cours avec passion, conviction. Mais fini. Elle c'était privée de ces cours, ayant pris soin de récupérer les notes auprès de collègues, qui avaient eu, assisté à son cours.

Mais oui, revenons au papier. Elle avait fouiné la petite, ayant bien sur réquisitionner sa mère pour se rappeler de ce qu'elle avait sur elle, dans son sac après l'accident. Elles avaient fouiner, tous les sacs de la rousse et dieu sait qu'ils sont nombreux. Mais elle trouva la chose dans le manteau abîmé qui avait manqué de peu la poubelle, qu'elle avait donc sur elle ce soir-là. Le papier était froissé, dans le fond du placard. Et bien sur, elle fut surprise de voir qu'il s'agissait du papier du médecin, les résultats de sa prise de sang et du test de grossesse. C'est là que tout percuta. Du moins..Elle commença à se souvenir de quelques détails.

Furieuse qu'elle vint devant la salle du blond. Elle allait pas le lâcher, même si l'envie d'être toujours aussi séduisante et belle à ses yeux était encore présente. Non, elle allait la jouer franc jeu avec lui et tenter le tout pour le tout. Surtout si elle avait raison sur ses suppositions. Mais franchement, elle en était quasiment sur et elle risquait de rentrer dans une colère noire. Elle débarque donc, comme une fleur dans le cours du blond, qui semblait un peu surpris de la voir. Elle le remarque, elle le connait par coeur, vraiment. Elle écoute le cours, mais ne démord pas de sa colère, mélanger à pas mal de peine surtout que ce dernier ne daigne à poser son regard une seule fois sur elle. Il a honte sans doute ? Oui, fort heureusement. Elle espérait au moins qu'elle lui avait manqué, qu'il s'en mordait tous les jours les doigts de ne pas l'avoir à ses côtés, alors qu'il aurait pu, l'avoir définitivement, l'autre soir. Pauvre con. Voilà à quoi elle ne cessait de ruminer dans sa tête.

La fin du cours arriva, plus vite que de raison. Elle quitta vivement les lieux, allant déjà prendre un peu de courage, une boisson et revenir vers la salle, attendant soigneusement que plus personnes n'en sorte. Elle s'y glisse, fermant la porte derrière elle, ainsi que la serrure. Oui, pas question d'être dérangé surtout dans une situation pareille. La St James ne fut guère étonné de ces propos, mais s'en moquait éperdument. Qu'il essaie. Elle avait de quoi le garder comme prof encore un bon moment. Un pot de vin au doyen ou alors une menace d'avoir couché avec elle, pas sur que sa réputation tiendrait le coup. Oui, elle en serait clairement capable, la vilaine. Surtout si elle est en colère, elle est prête à tout.
« Ne joue pas à l'ahurie avec moi, Hélios. Je m'en contre-fiche de cette histoire de prof. Je viendrais juste pas, je me démerderais avec les autres, ne te donne pas la peine. Ou si tu essaie, tu t'en mordras les doigts. Je suis pas venue pour ça, mais pour avoir une bonne explication sur ça. » Lâche-t-elle froidement, avant de jeter littéralement le bout de papier devant son nez, le plaquant de sa paume devant lui, pour qu'il regarde. Elle finit par ajouter :
« C'est à cause de ça hein ? Je me souviens, maintenant. J'me souviens pourquoi je suis venue te voir, que c'est toi que j'ai vue en dernier ce soir là. C'est à cause de "ça". Avoue. Tu as pas voulu assumer, comme tout ce que tu as fait jusqu'à présent. Avoue le. »
Oui, la St James était persuadé qu'il l'avait larguer car il n'assumait pas, ne voulait pas de ce gosse, qui était le sien. Pas celui d'Alphée. Elle était presque sur et certaine que c'était ça, alors que dans le fond, c'était tout autre. Mais elle partirait pas sans avoir une explication, c'est certain.
 
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Héliodore O'Toole
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MessageSujet: Re: I was never supposed to fall this hard. But I did and that’s the truth.    I was never supposed to fall this hard. But I did and that’s the truth.  EmptySam 13 Oct - 9:06

I was never supposed to fall this hard. But I did and that’s the truth.
Théoxane & Héliodore

 
"L'amour est une fumée faite de la vapeur des soupirs ; satisfait, c'est un feu qui brille dans les yeux de l'amant ; contrarié, c'est une mer nourrie des larmes de l'amant." - Shakespeare
Il n’y a rien d’étonnant à voir la St James furieuse. Au vu de ce qu’il s’est passé après notre dernière confrontation, c’est des plus logiques. Cependant, je me demande quels souvenirs elle conserve, de notre précédent tête-à-tête, et plus encore, de ce qu’elle a pu me dire à cette occasion. Je n’e saurais sans doute jamais rien, car je ne compte pas le lui demander, et elle n’est visiblement pas ici pour cela. Mes sourcils se haussent, lorsque flotte dans l’air la menace, à peine voilée, de la rouquine. Que pourrait-elle inventer, si je venais à œuvrer pour ne plus l’avoir comme élève ? En sommes-nous réellement au stade où l’on est prêts à tout, faire plier l’autre, de force, à notre volonté, voire le blesser intensément ? Si oui, je ne suis pas en droit de me plaindre, ayant œuvré pour créer un tel fossé entre nous ! Toutefois, je me retrouve surpris, quand elle me colle un papier entre les mains, poursuivant son monologue, tandis que mon regard se pose enfin sur ce qu’elle m’a donné. Je me sens pâlir, en reconnaissant le papier, qui me ramène à quelques semaines en arrière. Prenant une longue inspiration, je m’efforce de recouvrer mes esprits, et de dissimuler le trouble que j’ai pu éprouver. Il me faut donc quelques secondes, avant d’être en mesure de parler, et de détacher mon regard de ce maudit papier. Je finis par pousser un soupir sonore avant de lever les yeux au ciel. « Tu peux décoder, s’il te plaît ? » Manque de chance pour moi, mon ton est nettement moins hautain et moqueur qu’il ne devrait l’être, si elle n’avait pas visé juste, en partie, du moins. Aussi, dans le but de masquer un peu tout cela, je n’hésite pas à froisser ce papier, comme s’il ne signifiait rien à mes yeux, avant de le rendre, en boule, à la rousse.

« Tu crois que je t’ai largué parce que je t’avais foutu enceinte mais que j’assumais pas d’être le père du môme qu’élèverait un de mes meilleurs potes ? Ou tu crois que je t’ai largué parce que la perspective de te voir enceinte de mon meilleur pote me repoussait ? » Une partie de moi est vexé qu’elle puisse croire en l’une de ces hypothèses, bien que, il me faut l’admettre, je n’aurais sans doute pas été en mesure d’assumer cette paternité, même sans mes soucis de cœur. Malade ou non, il n’en restait pas moins vrai que Théo était toujours la nana d’Alphée… Et ça, croyez-moi, cet argument ressortira, durant cette conversation. Il faut croire que la rousse a besoin qu’on lui rafraîchisse la mémoire sur certains points. Ou pas, il est aussi possible que je la laisse s’encroûter dans ses théories fumeuses. Et ce, même si mon cœur agonise à l’idée qu’elle puisse me détester. Ca a déjà été un cauchemar, ces quelques jours passés, et sans doute plus encore suite à ce qu’elle a laissé à entendre, quant à ses sentiments pour moi, dans sa chambre. Elle m’a manqué à chaque instant de ces jours passés sans elle, et j’en prends pleinement conscience maintenant, qu’elle est face à moi. Si proche, mais cruellement loin. Et pourtant, une fois encore, je fais de mon mieux pour ne rien laisser paraître de cela, affichant un air indifférent, voir provocateur, la mettant ouvertement au défi d'oraliser à quel point elle peut me considérer comme un con.

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MessageSujet: Re: I was never supposed to fall this hard. But I did and that’s the truth.    I was never supposed to fall this hard. But I did and that’s the truth.  EmptyLun 22 Oct - 14:11


I was never supposed to fall this hard. @héliodore o'toole and théoxane


Tout ça, pouvait clairement la rendre chèvre, elle commençait à devenir zinzin entre devoir retrouver sa mémoire, mais aussi comprendre...comprendre pourquoi Hélios n'était pas honnête avec elle. Elle était certaine qu'il était la clef de son blocage, qu'il avait un gros rapport à tout cela. Elle est vraiment dans un état second et voulait avoir une bonne fois pour toute des explications. En particulier sur cette histoire qui lui était plus ou moins revenu en mémoire.
La St James ne fut guère étonné de son comportement. Elle commençait à cerner le nouveau Hélios, du moins l'image qu'il voulait se donner, qu'il voulait paraître. Hélios le connard. Celui que beaucoup lui disait qu'il était vraiment. Elle savait que non, qu'il ne l'était pas dans le fond, que ce n'était qu'une couverture, une protection. Il faisait style mais n'en éprouvait sans doute rien. Il gâchait sa vie, concrètement, à être comme ça. Il devait un jour s'en rendre compte ou tout simplement s'en mordre les doigts, sur son lit de mort.
« Me prend pas pour une nouille, Hélios. » Maugre-t-elle en soufflant assez fortement, ses fins bras venant enlacer sa cage thoracique, d'un air excédé coller à la face. Oui, y'en avait marre à la fin des mensonges, des détournements de phrases ! Il délie un peu sa langue, et enfin quelque chose de plus clair, mais comme toujours : Alphée,Alphée, Alphée. Elle était de plus en plus furieuse de n'entendre que lui, dans sa bouche. Bordel mais c'était quoi son problème ! Cela ne l'avais pas gêner de coucher avec elle quand elle l'était, les autres fois. Alors pourquoi ce revirement de situation ? Elle était certaine que c'était plus profond que ça.
« Evidemment, que je suis sur qu'il est de toi et que t'a pas voulu assumer ! Comme depuis le début en fait. Tu assumes pas devant mon frère, Alphée et tu voulais sans doute juste pas avoir ce gosse. Donc tu m'a larguer pour ça, j'en suis persuadé. Arrête de me détourner encore l'esprit, car je te jure que je vais faire un meurtre si tu continues à me prendre pour une conne. » Lâche-t-elle , très en colère. Sa voix est vibrante, ses sourcils froncés au maximum et les lèvres pincés. Oh oui, c'était fini ce petit jeu pourri. Elle voulait des réponses, des vraies !
« Tu sais quoi ? Alphée, je vais le quitter ok ? Et tout lui balancer. Comme ça peut-être que tu ouvriras un peu ta grande bouche pour dire vraiment ce qui c'est passer pour m'en empêcher ou cette menace te suffis peut-être pas ? Ou au contraire, je vais peut-être me dire que t'es une merde et me marier avec ce type, t'oublier et te faire rayer de nos vies, c'est quoi que tu cherches à la fin, putain ?! »
 
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Héliodore O'Toole
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MessageSujet: Re: I was never supposed to fall this hard. But I did and that’s the truth.    I was never supposed to fall this hard. But I did and that’s the truth.  EmptyJeu 25 Oct - 11:30

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Théoxane & Héliodore

 
"L'amour est une fumée faite de la vapeur des soupirs ; satisfait, c'est un feu qui brille dans les yeux de l'amant ; contrarié, c'est une mer nourrie des larmes de l'amant." - Shakespeare
Je souris ouvertement, en l’entendant s’indigner que je me rit d’elle, même si mon sourire s’estompe, alors qu’elle insiste sur ma paternité du gamin qu’elle a perdue. Et il n’y a plus l’ombre d’un sourire sur mon visage, après qu’elle ait parlé d’une séparation d’elle et d’Alphée. « Si ça t’amuses de tout foutre en l'air alors qu’il n’y a plus rien entre nous, ainsi que ça aurait dû être le cas toutes ces années : grand bien te fasse ! » Il me faut une énergie colossale pour lui dire cela, alors que je ne rêve que d’une chose, en réalité : qu’elle soit enfin mienne, et non plus à Alphée. Cette même énergie qui m’est nécessaire pour ne pas combler la distance entre nous et l’embrasser. Ca, j’en rêve à un point assez inimaginable, croyez-moi ! Plus encore en la voyant dans un tel état de fureur, elle ne m'a jamais semblé aussi attirante que lorsqu'elle faisait montre de son fichu caractère. Assez curieusement, je suis sincère : si elle estime qu’il en est de son bien-être, de tout révéler, je ne m’y opposerais pas. Alors même que je sais que plus rien est possible entre nous, et que cela détruira mon amitié avec Alphée, ainsi qu’avec Othello…

Alors que  je m’apprêtais à ajouter quelque chose, voilà que je me sens faible. La tête qui tourne. Je sais ce qui m’arrive : un vertige dû à ma compagne de chaque instant, j’ai nommé mon adorable dystrophie musculaire ! Belle preuve que mon cœur est bel et bien atteint, ainsi qu’on me l’a diagnostiqué il y a peu. Poussant un soupir, je m’assieds quelque peu sur mon bureau, comme pour poursuivre la conversation en étant plus à l’aise, alors que je cherche juste à camoufler ma faiblesse passagère. « Ecoute… Ca n’a été qu’un malheureux hasard, que tu m’annonces cette grossesse alors que j’avais pris ma décision. Décision qu’on aurait dû prendre il y a des années, mais… » Je ne termine pas ma phrase, haussant les épaules, admettant sans le faire réellement, que nous n’avons réussi à nous séparer véritablement, alors même que c’était la meilleure des solutions. « Fais ce que tu veux. C’est ta vie. Sois juste bien sûre de toi, avant de gâcher ta vie pour rien… » Et peut-être qu’il y a un peu d’espoir, dans ma voix, quant à la perspective qu’elle quitte Alphée, qu’elle me choisisse enfin, pourtant, je ne suis pas prêt à revenir sur ma décision. Pas après avoir eu un tel malaise, attestant bien que ma maladie est là, bien présente, et peut me faire disparaître en un seul claquement de doigts. Et comme pour mieux illustrer l’indifférence que je prétends éprouver, je n’ai pas hésité à laisser entendre - une fois encore après l'avoir fait il y a à peine quelques minutes - qu’elle détruirait sa vie, en avouant tout, car elle perdrait Alphée, sans pour autant me gagner. A voir si ce coup de poker va prendre ou pas…

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