Javier Valnero ROYALTY OF PORTLAND broken heart since : 25/08/2018
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 |  Sujet: bohemian rhapsody (javier) Sam 25 Aoû - 17:06 | |
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Javier Valnero
ft. Vito Basso ≈ kaotika@site.
"I'm just a poor boy, i need no sympathy"
(identification complète) Javier Adam Valnero. (âge) 27 ans. (lieu et date de naissance) Né à Medellín en Colombie, un 20 Août 1991, adopté par des Américains. (statut civil) célibataire et enfant unique, il ne te reste plus qu'une mère dont tu prend soin comme si elle était la prunelle de tes yeux. (emploi ou études) artiste peintre, bohémien. (orientation sexuelle) aucun tabou pour tes chimères libidineuses, tu est homosexuel. (statut financier) $$$$. par tes œuvres incomprises, du bout rêche de ton pinceau tu appose la marque noire de tes pensées. connu et reconnu, tu sais charmer tes clients de ta psyché pigmenté. (traits de caractères) libéré ☼ impudique ☼ indépendant ☼ solitaire ☼ rêveur ☼ insouciant ☼ volcanique ☼ revêche ☼ maladroit ☼ inconscient ☼ lunatique ☼ nonchalant ☼ persévérant (doppelganger) vito basso. (groupe choisi) toy boy.
Tu est un électron libre, un oisillon bercé trop près du bord de son nid, qui s'évade, s'envole de ses propres ailes. La tête aux frontières d'inconnus, de ces mondes entre lesquels tu oscille de ton quotidien ordinaire. La barrière de ton regard ne se limite pas seulement aux détails, aux couleurs qui envenime ta psyché, mais à ce que chaque être humain recèle au fond de son âme et que tu délivre du bout de ton pinceau. ☼ Maladroit, parce que la cuisine, les tâches ménagères, n'ont jamais été ton point fort. Pourtant tu te débrouille, entre tâches éclatantes - comme celles que tu déverse sur ces tableaux vierges - les légères estafilades aux couteaux qui entaille tes doigts, les éclaboussures d'huiles qui sursaute jusqu'à toi. Parfois tu perd patience, ressens l'envie de tout foutre en l'air, mais tu n'abandonne jamais. ☼ Tu pourrais vivre dans le faste, dans des allées de miroir où résonne l'écho de tes pas sur un sol de marbre marmoréen, mais pourtant, la richesse, la folie des grandeurs, ça ne t'intéresse pas. Toi tu aime la sincérité, l’honnêteté, quelque chose de vivant, simple. Une petite maison calme et sereine, aux fenêtres ouvertes d'où se bercent des cris de joie et où résonne le chant des carillons face à une douce brise estivale. ☼ Le rouge, c'est la passion. Des envies furieuses, viscérales, incontrôlables. Une violence extraordinaire qui fait vibrer ton âme. Le vert, c'est l'espoir. Le renouveau, la renaissance, naissance, de quelque chose qui s'éveille, s'extirpe hors du fourreau de l'asservissement. La liberté qui anime tes sens. Le bleu, c'est la douceur. Un bel azur qui se couche, se confond à la naissance d'un crépuscule. Des roses qui s'entiche de mains en mains, de baiser en baiser. Ton côté romantique, fleur bleu, que parfois, tu regrette et pourtant, que tu trouve grisant. Le jaune, c'est la joie. L'entrain d'un sourire, l'euphorie d'une accolade, les paroles réconfortantes d'un proche, l'humour, la répartie osé d'un amant. Oui, à tes yeux, chaque humain possède sa propre palette. ☼ Tu as toujours été un peu étrange. Désaxé. Hors des cases que la société fixe, établie. Toi, tu renverse les codes, t'en amuse, en abuse, même. Avec ton accent langoureux, ta peau trop basanée et ta longue crinière sauvage, indomptable. Là où les hommes se devaient d'aimer les femmes, tu aime les hommes. Là où les hommes se doivent d'être responsable et adulte, tu te retrouve être un enfant dans un corps d'adulte. Une certaine pureté, innocence, qui parfois se reflète dans tes prunelles claires. Pourtant, ta famille ne t'en a jamais reproché quoi que ce sois. Ils t'ont accueillis, élevé, tel que tu étais. Toi, chez qui la couleur noir se tasse inconsciemment sous des myriades de palettes éclatantes.
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Diego, Alvaro, Rafael, Sandro, Salvador, Miguel, Luis, Marco. Il aurait pu être l'un d'entre eux. L'un de ces enfants aux mines farouches, aux esprits sauvages, aux doigts tachetés de terre, aux pieds écorchés, aux prunelles cernées par des franges d'ombres, aux chairs martelées et aux psychés fatiguées. Il aurait dû être comme eux. Un de plus que la fange et la boue ne cessait d'attirer entre ses bras lugubres. Un de plus que les aiguilles achèveront de leurs liquides psychotropes, que les fumées feront chanter de leurs voix éraillées. Géniteur, génitrice. C'est comme ça, qu'il avait vécu. À courir les rues à la recherche d'une liberté trop osé pour quelqu'un de son jeune âge, de sa condition. Parce que c'était comme ça, ici, lorsque frappe la nuit aux cliquètements des armes et le grondement des moteurs, des roues, bravant les pavés de leurs phares aveuglants. De la suie, la crasse, les crachats, les raclements de gorge sonores, la sueur tiède, le goût âpre, dangereux, du plomb s'écoulant d'un crâne jusqu'à en former des rubans d'hémoglobines. La symphonie noire d'un cortège de chaînes en or et de costumes guindés. De sourires factices et de paroles macabres. Que son pays était beau ! Si beau ! Mais si loin désormais. Si loin de ces côtes, ces rivages de lagons, ces plages aux effluves de monoï et de verres de cocktails s'entrechoquant en des bruits cristallins. De la couleur orangée, pastel, clair et si sombre à la fois, s'amoncelant dans un horizon de forêts tropicales et de bâtiments en ruines. N'en restait plus que des souvenirs incolores, tièdes et fades. Comme si le temps avait pour le don d'influencer sur les couleurs du monde, d'en changer les pigments, les tons, les variétés. La sienne (de palette), paraissait si merveilleuse, entre les bras aimants de cette mère aux yeux rieurs et de ce père aux lèvres ourlées d'un sourire plein d'entrain. Si loin de la dégénérescence de ses anciennes ruines, entrailles décadente, dans un déclin de complots et de pouvoirs prohibés. Il pensait avoir échappé au pire, mais le pire, c'était toute les traces que ses mémoires avaient laissées dans son sillage. Elles étaient désormais à la merci de ce pinceau furieux, étalant son rouge volcanique et son noir si maussade. Les contours nébuleux de démons aux têtes surmontée d'or et de fumée. De vagues formes géométriques portant en leur sein, un plomb destructeur, impitoyable. C'est cet effroi, qu'il dévoilait au reste du monde sans que personne n'en sache rien, c'était cette bête, terrible et glaciale, meurtrière, qui s'était niché au cœur de ses tripes - de sa propre volonté - durant toutes ces années. Le monstre, comme il l'appel. Celui qui se repaît de ses entrailles, le lapin blanc qui le guide, l'emmène aux chemins dimensionnels de sa psyché fragmentée. Ce terrier de couleur florissantes, de bourgeons éclatants d'un coup de poignet. Puis il y avait eu encore du noir. Celui du chagrin, du deuil, de son père. Bien plus biologique que ne l'aurais été d'autres. Le monstre l'avait emporté à son tour et durant des jours et des jours. Javier n'avait pas peint, par peur de voir ce qui se refléterais sur ses peintures. Il avait préférer rester sur ce siège en osier qu'affectionnait tant son père, dans l'espoir d'humer une dernière fois son odeur, de sentir la caresse de ses mains éventrer ses cheveux. Sa mère était bouffie de tristesse. Certainement autant que lui. Un mariage de vingt et un an, ça ne s'oublie pas aussi facilement qu'on le souhaite. Ce ne fut que quelques mois plus tard, qu'il parvint à franchir cet obstacle de lui-même, évitant à tout prix ce sujet qu'il redoutait tant. Tandis que le silence régnait pour certains, d'autres reprenaient leurs vies, tristement, douloureusement. C'était injuste. Affreux. Que d'autres se terre dans leurs silences, pendant que lui, se faisait récompenser de prix artistiques. Se faisait interviewer par des journalistes spécialiste dans le domaine et autre critique intransigeant. Mais si ses lèvres demeurent closes sur les ruines de son âme, son pinceau, lui, parle, se déchaîne, au tempérament des couleurs de son esprit.
(prénom/pseudo) kaotika. (pays) france. (ton avis sur le forum) je suis une fan inconditionnelle d'histoires d'amours, vous avez toucher à ma petite fibre drama/fleur bleue et le design est top, clair et assez épuré, j'aime beaucoup !! (tu nous a trouvé où?) via bazzart. (type de personnage) inventé 
Dernière édition par Javier Valnero le Dim 26 Aoû - 0:03, édité 15 fois |
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