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 - - - the longest night (lloyd)

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Lotte Bjornsdottir
Lotte Bjornsdottir
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MessageSujet: - - - the longest night (lloyd)   - - - the longest night (lloyd) EmptyMar 28 Aoû - 12:47


@lloyd rowe


La talon claque. Ca résonne dans la rue. Elle a le pas décidé, elle s'arrête pas. La journée s'est terminée quelques heures plus tôt. Elle peut enfin souffler. Elle peut respirer. Se libérer. Pas seulement de ces rangers, lourdes. Le poids du coeur. Le poids de la fierté. Les journées sont longue et elle bataille sans cesse. Encore. Ils ne s'arrêtent pas. Trop femme. Trop homme. Comme toujours. Un peu trop d'un bord. Jamais dans le juste. Les lumières de la ville se réverbèrent sur les fenêtres de la villes. Elle y distingue son reflet. Elle y croise le regard des passants. Légèrement tournés. Légèrement avides. Un peu hargneux. Elle les ignore. La machoire qu'elle serre. Les muscles qu'elle tend. Elle est vulnérable à chaque pas. A chaque nuit. Mais si sa tenue appelle, sa tenue attire, sa moue dur,e son regard noir, dissuadent. Ca éloigne les faibles. Ceux qui forcent pour compenser le manque de virilité. Le manque de confiance. Y a que la violence qu'ils connaissent. Il ont jamais entendu la force du silence. Personne l'a entendu ici. Elle souffle alors qu'une énième sirène alarme les rues des pâtés de maison. Y a sans cesse du bruit ici. Elle se souvient plus à quoi ressemble le vent. Elle n'en connait que la caresse. Le bruit, c'est un souvenir. Parfois, elle voudrait repartir. Retrouver l'absence. Retrouver l'austère. Retrouver son père. Mais elle se sent comme ancrée ici. Comme si il y avait aimant, appelant ses pieds à ne fouler que ce sol. Cette zone. Pas une autre. Certains appellent ça l'instinct. Elle appelle ça son vide. Le vide sans fin dans lequel elle glisse. Un peu plus, encore plus profond. Sombre. Encore un pas. Sa robe de soie dévoile ses longues jambes élancées qui retourne les têtes. Le cuissardes en rajoute. Excès. Liberté. Elle a quitté son froid natal, son île isolée pour ça. Mais elle arrive pas à trouver la chaleur, pas celle que les autres trouvent dans la nuit. Ici, tout reste gris. Elle y trouve pas la couleur voulue. Elle retrouve pas ce qu'elle cherche. Mais qu'est-ce qu'elle cherche après tout ?
La cigarette glisse entre ses lèvres. Voilà ce qu'elle cherchait. Un peu de tumeur à inhaler. Un peu plus proche du noir. Un peu plus vers la mort. Elle a besoin de feu. Elle l'a, quelque part. Bien caché, perdu dans une poche. Elle fouille, fébrile, impatiente. Elle oublie jamais rien. Elle perd jamais rien. Elle peste intérieurement, dans son petit monde de nuit. Cette petite bulle dans laquelle elle se réfugie si souvent. Et qui éclate soudainement. C'est l'épaule qu'elle sent en premier, heurter son flanc. Elle l'avait pas vu venir. Elle entend une insulte plus proche du grognement. Elle se contente d'exprimer la douleur. Aouch. La cigarette est à terre. Brisée. Elle pense à s'excuser, puis elle voit les vêtement. Elle voit le style. Elle sent l'argent. Ça a une odeur. Ça empeste les rues par ici. Elle lève le menton fière. Le mépris ronge les muscles. Le corps tendu. Ça coûte cher de fumer. Il a gâché son plaisir.
- - Ca t'ennuierait de regarder autour de toi.
Elle s'encombre pas. Jamais. L'argent n'achète pas le respect. Pas le sien en tout cas. Et ça n'efface ni mépris, ni colère. Eux qui la regardent toujours de travers tant qu'elle n'écarte pas les cuisses. Eux qui s'attendent à glisser un billet sous la robe. Eux qui ne comprennent pas son monde. Qui ne comprennent pas la vie. Elle le défie du regard un instant. Mais elle sait qu'il lui offrira pas une autre de ces tubées cancéreuses. Elle se baisse pour ramasser la perdue, la précieuse. Elle sait même pas quoi en faire. Le tabac s'échappe du papier lisse et blanc. Gâché.
- - J'imagine que j'aurais même pas le droit à une aide de ta part.
Elle siffle cette phrase, la cigarette brisée sous son nez, en agitant les cheveux. Elle pourrait faire comme les autres nuits. Un battement de cil. Une moue séductrice. Mais elle sourit pas. Elle a pas envie. Elle est pas d'humeur. Et si elle pouvait lui enfoncer dans la gorge, elle le ferait surement. Non, elle se contente de le regarder. Toujours. Dure. Froide. Cassante. Elle ne sait juste pas à qui elle a à faire.
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