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 I miss someone who isn’t mine to miss. I dream about someone who isn’t mine to dream about. I love someone, who isn’t mine to love. [Théo]

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Héliodore O'Toole
Héliodore O'Toole
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MessageSujet: I miss someone who isn’t mine to miss. I dream about someone who isn’t mine to dream about. I love someone, who isn’t mine to love. [Théo]   I miss someone who isn’t mine to miss. I dream about someone who isn’t mine to dream about. I love someone, who isn’t mine to love. [Théo] EmptyJeu 30 Aoû - 15:22

I miss someone who isn’t mine to miss. I dream about someone who isn’t mine to dream about. I love someone, who isn’t mine to love.
@Théoxane St James & Héliodore O'Toole

 
"J'aime, et rien ne le dit ; j'aime, et seul je le sais ;
Et mon secret m'est cher, et chère ma souffrance ;
Et j'ai fait le serment d'aimer sans espérance,
Mais non pas sans bonheur ; - je vous vois, c'est assez." - Musset
J’ai peut-être tout d’un enfoiré, pour me taper la nana d’un de mes meilleurs potes, mais je ne suis pas au point de lâcher mes 2 meilleurs potes : celui évoqué un peu plus tôt, et l’autre, le frère de la petite-amie du 1er. Oui, la nana que je me tape, dans le plus grand des secrets, depuis des années. Je sais que les 2 ont besoin de soutien, en ce moment, étant donné que la jeune femme en question, s’est récemment faite agresser. On ne va pas revenir sur le rôle qui fut le mien, dans l’agression de la rouquine, Othello, comme Alphée, n’est au courant de rien, et ça me va parfaitement. J’ai suffisamment à faire avec ma propre conscience, pour ne pas en rajouter avec les sermons – mérités – de mes deux plus vieux potes. Ma vie est digne d’un roman, j’en ai conscience, mais ça ne facilite pas les choses pour autant… Toujours est-il que j’ai pris la décision d’aller voir Othello et Alphée, un peu après mon réveil. Autant profiter des quelques jours de vacances qui me reste, pour aller voir mes potes assez facilement, sans avoir à jongler avec mon emploi du temps d’enseignant ! Même si je sais qu’Othello est chez ses parents, afin d’être au plus prêt de sa frangine, récemment sortie de l’hôpital. Les St James ont émis le souhait que la rousse vienne chez eux, afin de l’aider au mieux pour les jours et semaines à venir. Et c’est pour cela qu’Alphée s’est également installé chez les St James, tenant à rester auprès de sa fiancée en devenir.

Afin de ne pas venir les mains vides, j’ai pris soin d’acheter un truc pour mes potes, en même temps que j’ai pris mon café à emporter. Connaissant le St James et le Penbroke depuis de longues années maintenant, je sais parfaitement ce qu’ils aiment ou non, aussi suis-je sûr d’avoir pris des boissons qui leur feront plaisir, accompagnées de pâtisseries qu’ils aiment. Il m’est d’ailleurs difficile de résister à la tentation de dévorer le pain au chocolat – tout chaud – que j’ai pris pour moi, mais j’y parviens, tenant à prendre ce petit-déjeuner surprise avec le duo. Ayant été bien élevé par mes parents, j’ai également acheté un bouquet de fleurs, pour Mme St James. Ca n’est pas parce qu’il y a des tensions entre les Waldorf et les St James, qu’il me faut oublier les bonnes manières, même si j’espère ne pas avoir à côtoyer trop longtemps les parents St James, ce matin. Ca ne devrait pas être le cas, le père est sensé accompagner Théo à un rendez-vous médical, si le planning que m’a évoqué Othello, l’avant-veille, n’a pas changé. Et la mère a sans doute des choses de prévus, même si elle a dû s'arranger pour être chez elle la plupart du temps !

« Livraison de p’tit-déj’ ! », dis-je, lorsque mon pote m’ouvre enfin la porte, après que j’ai toqué sur cette dernière, m’étant rendu ici en voiture. Si Alphée parait content de me voir, je ne peux nier que les traits de son visage sont tirés. Ce qui est bien normal, au vu des derniers événements qui ont secoués sa vie. Je sais n’être pas forcément mieux, mais j’ai l’excuse de la rentrée qui approche, et des petits imprévus qui vont avec, pour la préparer au mieux. Ainsi que l’excuse de la maladie. Nul ne peut donc se douter qu’en réalité, si je parais autant fatigué, c’est uniquement parce que je me ronge les sangs quant à l’état de santé d’une certaine St James, et que je sais que si elle a fini à l’hosto, c’est de ma faute. Oui, tout ça, son agression, son coma, la perte de son enfant – notre enfant – c’est ma faute.

Mes sourcils se froncent, lorsque je réalise que je me suis perdu dans mes pensées, et que je n’ai qu’à peine entendu ce qu’a bien pu me répondre mon ami. Il me fixe intensément, en me demandant si ça ne me dérange donc pas de rester ici, jusqu’à ce qu’il revienne. Rester ici pourquoi ? Qu’il revienne d’où ? Où est Othello ? Ces questions, je ne peux pas réellement lui poser, tandis qu’il attrape sa boisson et sa pâtisserie de mes mains, car j’aperçois une silhouette rousse, surgit derrière lui. Mon cœur rate un battement, si ce n’est pas plusieurs, en réalité. Là, je n’entends plus du tout ce qu’Alphée peut bien me dire, mon attention étant entièrement accaparée par son apparition. En dépit du drame qu’elle a récemment connue, je ne peux m’empêcher de penser qu’elle est toujours aussi magnifique qu’avant. C’est à peine si j’entends son petit-ami me redemander si je peux rester auprès d’elle quelques minutes, je me contente de répondre d’un bref hochement de tête. Alphée s’éclipse, tandis que je rentre enfin, pour déposer les cafés et pâtisseries sur la table du salon. « Désolé, je savais pas que tu serais là, j’ai rien pour toi. Tu peux toujours prendre ce que j’avais amené pour ton frère. », finis-je par dire à Théo, en me tournant enfin vers elle. « C’est pour ta mère. », soufflé-je, en lui tendant le bouquet. Peut-être aurais-je dû anticiper le coup, mais j’avoue que j’espérais, sincèrement, ne pas recroiser sa route, et ne pas faire remonter de douleurs souvenirs à la surface, quant à notre dernière entrevue. Je n’ai pas osé me représenter devant elle, depuis, même si je lui ai fais envoyer un bouquet de ses fleurs préférés, ainsi qu’une boîte d’assortiments de chocolat dont elle raffole. « Comment vas-tu ? », est la question qui conclu mon bref monologue, alors que je m’éloigne d’elle, pour aller récupérer mon gobelet de café, dans le but d’illustrer plus encore l’indifférence que je feins d’éprouver. Douloureuse façade, quand en réalité, je n’ai qu’une envie : la prendre dans mes bras, m’excuser pour avoir fait le con l’autre fois, et lui dire ce que je ressens pour elle. Mais je n’en fais rien, bien entendu. C’est préférable : elle ne doit pas foutre sa vie en l’air à cause de moi, un encombrant poids en devenir.
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Théoxane St James
Théoxane St James
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MessageSujet: Re: I miss someone who isn’t mine to miss. I dream about someone who isn’t mine to dream about. I love someone, who isn’t mine to love. [Théo]   I miss someone who isn’t mine to miss. I dream about someone who isn’t mine to dream about. I love someone, who isn’t mine to love. [Théo] EmptyJeu 30 Aoû - 16:44


I miss someone who isn’t mine to miss. I dream about someone who isn’t mine to dream about. I love someone, who isn’t mine to love. @héliodore o'toole and théoxane


Agonie profonde, des côtes martelées par des chaussures dures, qui avaient eu raison de son esprit. Trop de douleur, trop de doute, trop de choses à songer qu'il valait mieux mettre tout en pause. Tel son esprit avait réagit face à ce trop plein qu'elle avait vécue, il y a quelques jours de cela. La St James avait vécue un sale moment, elle en était consciente. Mais la violence des coups, la violence de cette rencontre et tout ce qui c'était produit avant, la découverte de son être créer avec son amant O'Toole, les nombreuses tentatives désespérées pour le conserver amant et tout à elle, elle avait tout oublier la pauvre gosse. Elle était dans une bulle de mensonge, de connerie et surtout de flou. Une bulle qui ne voulait pas éclater au grand jour, qui ne voulait pas se dissiper comme si son esprit avait décider pour elle de faire un retour au chose plus sérieuse, plus concrète. C'est à dire Alphée, sa vie ranger et pas de vilaine petite joueuse, de vilaine étudiante qui se tapait son prof, le meilleur pote de son frère, le meilleur pote de son petit copain, qui risquait fort de faire une demande de fiançailles prochaine, si elle était pas stupide et manquante de tact. Oui, peut-être était-ce mieux pour elle, tout ce qui ce passait. Comme si le destin lui offrait une chance de stopper ses conneries et surtout de ne plus partir n'importe où. Elle avait la chance du "renouveau", d'avoir l'excuse parfaite pour l'oublier, pour ne pas avoir à assumer les problèmes qu'elle aurait dû faire face. Il était seul maintenant, seul face aux souvenirs, à la souffrance et surtout à la voir elle, ne se souvenir de rien. Aucun des derniers bons moments partagés, ni des douces caresses, des nuits d'amour...rien.

La poupée s'éveillait à peine. Elle était encore sous le choc et dormait très mal. Elle avait des tas d'images qui ne cessaient de l'envahir, image qu'elle n'arrivait pas à décrire, pas à placer dans l'espace-temps. Elle était convaincue que c'était sa mémoire défaillante mais n'arrivait pas à constituer le puzzle démantelé. Les cernes plein les yeux, elle était épuisée car elle accusait aussi le coup d'avoir perdu un enfant. Elle était assez triste même si étrangement, elle ne savait pas trop comment c'était arrivé qu'elle veuille faire un gosse. Elle pensait surtout à un coup du sort, une soirée un peut trop festive avec Alphée et c'était mal protégé mais lui non plus ne comprenait pas trop puisqu'il lui certifiait que cela avait toujours été le cas. Bien sur, il y avait des chances pour qu'un préservatif craque discrètement, donc bon. Ils étaient venus à cette conclusion sans trop se poser de question. Il valait mieux tien... Elle savait qu'aujourd'hui, elle devait voir le médecin familial pour qu'il ausculte  ses côtes et son visage. Des hématomes étaient encore présent sur son faciès de poupée mais elle parvenait à masquer la majeure partie sous une bonne tonne d'anti-cernes et de fond de teint. Merci le make up. Alors que la beauté finie par descendre en bas pour rejoindre son compagnon ainsi que les autres, elle remarque vite qu'il ne reste que Alphée. Elle l'embrasse brièvement avant d'aller s'asseoir dans la véranda, prenant un bouquin tout en demandant à son cher et tendre un déjeuner. Oui, la petite avait beau paraître toute délicate et chétive, c'était un ventre sur patte. Elle pouvait manger toute la journée sans aucun problème. Elle entend effectivement sonner et fût tout de même interpeller par les mots de l'arrivant. Quand on parle de bouffe, elle accourt. Doucement sans trop se presser car elle avait mal partout, mais quand même. Son cœur se met à battre plus rapidement quand son regard croise celui du beau blond aux yeux vairons qu'elle à toujours affectionné, aimé sans vraiment le lui dire. Elle se sent assez mal, en sa présence. Elle ne savait pas trop pourquoi mais son cœur lui, savait éperdument pourquoi.
« Salut Hélio. » Lâche la rousse sans trop se soucier de se dernier, reportant son regard sur son copain qui fit rapidement savoir qu'il avait une course à faire et ainsi, laissant les deux anciens amants ensemble, dans le silence presque accablant de la demeure St James. La jeune femme récupéra des mains le bouquet, qu'elle pensait au départ pour elle. Elle ne se vexa cependant pas, car elle savait qu'il lui avait fait envoyer des fleurs et des chocolats. Elle c'était quand même demander comme il avait fait pour se souvenir de ses fleurs préférées et des chocolats bien précis qu'elle aimait encore plus qu'un droguer sa came. Oui, elle se posait des questions, mais qui resterait pour le moment sans réponse.
« Pas grave, j'ai ce qu'il faut. Fait comme chez toi hein. » Ajoute la St James, tout en lui tournant le dos pour aller mettre les fleurs dans un vase qui traînait sur les meubles. Vase qui coûtait une fortune soit-dit en passant.
« J'ai connue des jours meilleures, merci d'ailleurs pour les fleurs et tout. Cela m'a fais plaisir, même si cela m'aurais plus touchée que tu viennes toi-même les amener. Mais tu devais être occupé, je suppose ?» Dis-t-elle d'un ton léger, sans trop se soucier de la torture mentale que devait vivre son ex-amant, faisant mine de rien. Elle ne lui portait guère d'intérêt car oui, pour elle, maintenant, elle aimait Alphée, plus lui. Même s'il lui faisait encore beaucoup d'effet c'était que physique. Voilà ce qu'elle en pensait. Ou se forçait à penser.
« Qu'est-ce que tu deviens d'ailleurs ? Cela fait un sacré moment que je t'avais pas vue, enfin je crois... » Petit moment d'incertitude. Mais d'après ce que lui avait dit Alphée, elle ne l'avait pas revue depuis...un bon moment. Ce qu'il croyait le pauvre niais...

L'indifférence était le pire ennemi de l'Homme. Elle ne savait pas le mal qu'elle était sans doute en train de lui affliger en parlant d'une manière aussi désinvolte, ne lui accordant pas autant d'intention comme il y a quelques jours. Même si l'étrange envie de le serrer dans ces bras lui prit un court instant...

 
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Héliodore O'Toole
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MessageSujet: Re: I miss someone who isn’t mine to miss. I dream about someone who isn’t mine to dream about. I love someone, who isn’t mine to love. [Théo]   I miss someone who isn’t mine to miss. I dream about someone who isn’t mine to dream about. I love someone, who isn’t mine to love. [Théo] EmptyVen 31 Aoû - 7:13

I miss someone who isn’t mine to miss. I dream about someone who isn’t mine to dream about. I love someone, who isn’t mine to love.
@Théoxane St James & Héliodore O'Toole

 
"J'aime, et rien ne le dit ; j'aime, et seul je le sais ;
Et mon secret m'est cher, et chère ma souffrance ;
Et j'ai fait le serment d'aimer sans espérance,
Mais non pas sans bonheur ; - je vous vois, c'est assez." - Musset
En d’autres circonstances, j’aurais tenté de profiter du hasard qui m’avait fait me retrouver seul avec Théo. Oui, même en étant chez les St James. Cela ne nous avait jamais réellement arrêté, autrefois. Nous profitions de chaque instant que nous pouvions grapiller, sachant pertinemment que nous pourrions être dans l’incapacité de nous retrouver seuls, par la suite, avant plusieurs jours. Ca n’était pas judicieux, on aurait pu se faire griller une centaine de fois, mais on s’en foutait. Et peut-être que dans le fond, ça nous amusait encore plus, qu’une partie de nous l’espérait. Au pied du mur, on aurait pas eu le choix que d’assumer, d’une façon ou d’une autre. « Hum… », m’efforcé-je de répondre, tandis qu’elle s’occupe des fleurs, m’ayant invité à faire comme si j’étais chez moi. Mon regard refuse de se détacher d’elle, qui me tourne le dos pendant quelques minutes. Résurgence d’une habitude prise de longue date, de l’observer à la dérobée, comme pour lui cacher l’attraction dévorante que j’éprouve à son encontre. Manie dont j’ai longtemps refusé de prendre conscience, et qui est devenue plus forte que moi, quand la prise de conscience est venue. Et ce, même quand nous étions en cours, ou au club. Il me fallait me faire violence, pour tâcher de ne pas trop la fixer, trop souvent, trop longtemps...

Mon regard se focalise sur mon gobelet de café, à croire que je n’ai jamais rien vu d’aussi bien, lorsque la St James m’adresse des remerciements pour les présents que je lui ai fait parvenir. Bien entendu, elle ne peut s’empêcher de s’étonner que je ne les lui ai pas amené moi-même. Ma main se resserre autour du gobelet, seul signe de la culpabilité qui s’invite à moi, suite à ce que j’interprète comme un reproche de sa part, reproche qui serait oh combien légitime, il faut le dire… « En effet.. », je ne cherche pas à donner de réelles excuses quant à mon absence à son chevet, préférant nettement qu’elle en vienne à me prendre pour un enfoiré, qu’à se poser des questions sur mes agissements. Afin de garder une certaine contenance, et plus encore, afin de ne pas rester figé, je me dirige vers la table du salon, sur laquelle je m’assieds, me mettant de manière à rester face à elle (plus simple pour parler. Ou juste pour la garder dans ma ligne de mire, j’avoue.) Encore une habitude à la con, que de m’asseoir sur les tables plutôt que sur les chaises, mais je l’ai depuis trop longtemps pour m’en débarrasser. Et c’est peut-être une preuve de mon côté maso, car il y a environ 6 mois de cela, je m’étais retrouvé en tête-à-tête avec la rouquine, ici-même. Je ne sais plus vraiment qui avait initié le mouvement en 1er, mais Théo s’était retrouvée assise sur cette table, ses jambes enroulées autour de ma taille, alors que nous étions occupés à nous embrasser, oubliant le reste du monde, avant de nous éclipser dans sa chambre. D’une gorgée du café encore brûlant, je fais disparaître les traces de ce souvenir encore bien trop vivace dans mon esprit,  à mon goût, avant de lui répondre : « Je prépare la rentrée… ». Réponse relativement succincte, mais qui veut tout dire. Une rentrée n’est jamais simple à préparer, moins encore quand on donne des conférences comme moi, et que l’on fait de la recherche. J’ai déjà une tonne de travail, même si les cours n’ont pas encore commencé. Volontairement, j’évite de réagir sur la fin de sa phrase, ne tenant franchement pas à savoir quel est le dernier souvenir qu’elle a de moi, et encore moins à quand celui-ci remonte. Un peu de lâcheté, pour le coup, et une peur immense de voir l’ampleur de ce que son bref séjour dans le coma lui a provoqué comme dégâts, dans sa mémoire...

« Et je tente de savoir où se trouve Zara, après avoir foutue en l'air son propre mariage...», que j'ajoute, dans un soupir. Ca n'est pas franchement une période des plus sympas, pour moi, entre Théo et la disparition de ma meilleure amie. On va dire que ça a un avantage utile : m'éviter de trop penser à ce qui est arrivé à la rousse... Rousse qui, bien qu'elle connaisse la blonde, a très certainement oublié que celle-ci devait se marier, il y a peu. « Et toi, alors, toujours décidée à poursuivre ton double-cursus ? », que je l’interroge, l’observant de nouveau, et franchement, cette fois. Mes dents mordillent ma lèvre, lorsque je remarque les séquelles de son agression, même si elle a tenté de les camoufler sous du maquillage. Peut-être que je la connais trop, à tel point que si je savais dessiner, je pourrais la représenter les yeux fermés. Mais là, ça me saute à la gueule, autant que mon envie de retrouver le salaud qui a osé lui faire ça. De par ma maladie, défoncer la gueule de quelqu’un m’est franchement déconseillé, mais là, croyez-moi, je n’hésiterais pas une seule seconde. Un soupir m’échappe de nouveau, quand je prends conscience que ma question est on ne peut plus vague. Mais ça ne me dérange pas vraiment. Elle peut l’interpréter comme elle le souhaite, je m’en fous. Elle peut y détecter mon inquiétude quant à sa capacité à gérer un tel emploi du temps, après son agression toute récente. Elle peut y lire une simple question quant à savoir si elle a choisi entre ses 2 pistes professionnels possibles. Elle peut y pressentir mon interrogation quant à sa présence, ou non, à mes cours, cette année encore. Elle ne peut juste pas remarquer à quel point je me soucie de son état de santé, à quel point ça me torture, de la voir se montrer aussi distante que cela, face à moi. Elle n’agissait ainsi que quand nous étions entourés, et encore, elle n’hésitait pas à me lancer des regards qui voulaient tout dire, de temps à autre.

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Théoxane St James
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MessageSujet: Re: I miss someone who isn’t mine to miss. I dream about someone who isn’t mine to dream about. I love someone, who isn’t mine to love. [Théo]   I miss someone who isn’t mine to miss. I dream about someone who isn’t mine to dream about. I love someone, who isn’t mine to love. [Théo] EmptyDim 2 Sep - 17:49


I miss someone who isn’t mine to miss. I dream about someone who isn’t mine to dream about. I love someone, who isn’t mine to love. @héliodore o'toole and théoxane


Difficile en effet, pour la petite rousse de faire mine de comprendre le comportement du blond. Elle n'avait en son esprit, plus une seule trace des trois derniers mois. Mieux valait sans doute car cela aurait été encore d'une complexité sans nom. Elle sait qu'elle aurait dû faire un choix, faire souffrir quelqu'un en plus d'elle. Dans le fond, elle savait parfaitement ce que son cœur voulait, elle n'en avait jamais douté. Mais sa fierté, son petit confort actuelle et surtout l'amitié présente entre Hélio et son frère ainsi que Alphée... Faisait qu'elle avait un peu de scrupule et n'avait sans doute jamais franchi le pas fatidique. Oui, possible qu'entre eux, cela aurait été plus sérieux s'il n'y avait pas ces deux-là. Oh oui, tout aurait été plus simple, plus facile. Mais la St James n'avait pas pour habitude de faire dans la simplicité, c'était connue.

« Ah, je vois » C'est tout ? Oui, elle n'arrivait bizarrement pas à s'intéresser à la conversation, malgré toute la sympathie qu'elle porte à Hélio. Non, cette conversation était de la merde, pas d'autre mot plus efficace pour citer celle-ci. Elle n'arrivait pas à comprendre pourquoi, elle qui avait gober des années et des années la moindre des paroles du blond, c'était même intéressée plus que de raison à tous ces cours pour être incollable et lui parler encore plus, faisant tout pour qu'il ne s'intéresse qu'à elle. Oui, elle avait été maligne, la sale gosse. Elle l'avait pris dans ses filets et avait toujours réussie à le récupérer, même quand ce dernier était percé. Mais elle n'avait sans doute pas la pleine confiance de celui-ci puisque jamais, il n'avait été lui avouer ses problèmes médicaux. Oui, elle risquerait fort de très mal le prendre, d'être la dernière au courant alors que c'est elle, qui aurait dû le savoir mieux que personne. Du moins...Que c'était aussi grave. Elle savait qu'il était pas d'une santé florissante mais pas au point de décider de la quitter pour ça. Par peur de ne pas pouvoir voir grandir leur aventure, ne pas pouvoir la contempler dans une robe blanche vers l'hôtel de Dieu, la voir nourrir au biberon leur enfant ou encore vieillir à ses côtés...
« Qu'est-ce qui c'est passé avec Zara ? » Demande la St James, ne se souvenant pas de cet épisode. Oui, elle se souvenait de la blonde, qu'elle devait se marier il lui semblait mais n'avait pas suivie l'étape la plus importante. Fichu coma. Elle se sentait minable et sentait qu'elle avait manquer un épisode, à chaque fois qu'elle parlait aux gens et elle commençait sérieusement à ne plus le supporter. Ses petits poings se serrent, autour de la couverture du livre qu'elle avait entre les doigts. Elle pose son regard ambré sur le blond qui à son habitude, avait poser son splendide postérieur sur la table. Attitude de prof. Elle l'avait remarqué ça. Mais elle se souvenait pas du fait qu'ils aient fait quelque chose ici, ce qui était bien dommage.
«Je vais poursuivre comme je faisais, dans l'idéal être diplômer des deux cursus, comme ça au moins, j'aurais de quoi me retourner si jamais l'un des choix me passe... » Bien sur qu'elle sous-entendait le fait de ne pas avoir à choisir. Du moins, si elle devait faire un choix, sans aucun doute elle choisirait la littérature, les langues. C'était sa passion, depuis et pour toujours. Elle ne voulait pas faire ce que ses parents lui demandaient sur ce point.

« Tu devras encore me supporter une ou deux années en cours, soit heureux » Se moque finalement la jeune femme, ne pensant pas une seule seconde que cette phrase était très mal placé dans cette situation. Dans le fond, peut-être qu'il serait content, mais à l'heure actuelle, il devait vouloir être loin d'elle pour les prochains temps. Mais le destin semblait vouloir qu'ils ne se quittent pas de si tôt. Ou même jamais.
« Cela a pas l'air d'aller, t'a un soucis ? » Question funeste. Elle risquait de de ne pas apprécier la réponse, s'il osait le lui donner. Pas certain.
« Fin si tu veux m'en parler. »
Elle sentait son regard insistant, qui la dévisageait comme si c'était obligatoire. Comme s'il se sentait obliger de le faire et cela la mettait mal à l'aise. Elle ne savait pas trop comment se placer face à la situation et c'était pas son style d'être ainsi. Quelque chose clochait et elle voulait en avoir le coeur net.
« Il c'est passé un truc que je devrais me souvenir et que c'est apparemment pas le cas ? » Bien sur qu'elle pensait a un truc mineur genre une dispute à cause d'une parole mal placée en cours, ou une brouille quelconque mais pas vraiment au reste.
 
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Héliodore O'Toole
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MessageSujet: Re: I miss someone who isn’t mine to miss. I dream about someone who isn’t mine to dream about. I love someone, who isn’t mine to love. [Théo]   I miss someone who isn’t mine to miss. I dream about someone who isn’t mine to dream about. I love someone, who isn’t mine to love. [Théo] EmptyDim 2 Sep - 19:18

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@Théoxane St James & Héliodore O'Toole

 
"J'aime, et rien ne le dit ; j'aime, et seul je le sais ;
Et mon secret m'est cher, et chère ma souffrance ;
Et j'ai fait le serment d'aimer sans espérance,
Mais non pas sans bonheur ; - je vous vois, c'est assez." - Musset
C’est tout particulièrement en de telles situations, que je m’estime heureux d’avoir eu une éducation telle que la mienne, une de celle qui vous inculque, très tôt, l’art et la manière d’arborer un précieux masque. Un masque vous permettant de camoufler la teneur réelle de votre état d’esprit. Ainsi donc, je suis en mesure de paraître des plus à l’aise, et limite blasé, alors que je me retrouve dans une conversation qui, visiblement, indiffère Théoxane. Et la rousse n’est pas n’importe qui, pour moi, même si tout le monde, y compris la principale intéressée, ignore à quel point ils se trompent lourdement. Il n’y a bien que lorsque l’on aborde le sujet de Zara, que le masque se fige, et que transparaît l’inquiétude que je peux ressentir pour la blonde. « Dans le meilleur des cas, elle a changé d’avis à la dernière minute. Dans le pire des cas, un pervers l’a enlevé, ou buté et abandonné son corps dans un coin. » Voici un moment où on peut voir le paradoxe qui m’anime : je suis clairement soucieux de ce qui a pu arriver à Zara, mais je m’exprime avec une ironie pouvant laisser à croire que je m’en fous complètement. C’est pour des attitudes comme ça, que certaines personnes finissent par croire que je suis un enfoiré ! J’en ai conscience, je pourrais tenter d’y remédier, mais je n’y tiens pas le moins du monde. C’est une bonne manière de se protéger des autres, et de les protéger par extension (des effets que ma santé aura sur eux, tôt ou tard !), d’être comme je le suis !

Je l’interroge finalement sur son avenir en tant qu’étudiante, ne sachant si je dois prier pour que son agression ait changé ses plans ou non. D’un côté, continuer à la voir en cours, en plus de la voir via Othello et Alphée, ça va être une torture, à cause de ma décision de n’être pour elle, plus qu’un simple ami, et son enseignant. D’un autre côté, ne plus l’avoir en classe et ne la voir que par l’intermédiaire de nos connaissances communes, ça va aussi être une torture. Qui a dit que la vie était facile, déjà ? « C’est bien. », est tout ce qui m’échappe, alors qu’elle m’explique que ses projets n’ont pas changés. Je pourrais faire plus expressif, je sais. Je pourrais surtout l’encourager, lui dire que si quelqu’un est bien en mesure de réussir un double cursus, c’est bien elle. Mais un tel encouragement, pourtant réellement pensé, m’est trop dur à oraliser. Alors je fais court, et presque désintéressé. « Ca devrait être supportable… ». Aveu glissé dans un soupir. Oui, je devrais être en mesure de tolérer de la côtoyer encore, dans la fac. Je suis décidé, après tout : nos rapports se limiteront à un simple prof/élève. Et en dehors, nous serons de simples connaissances. Tout sera comme ça n’aurait jamais dû cesser de l’être, voilà tout ! Néanmoins, il y a un sourire qui se fêle, quand je rétorque cela, mais pas vraiment pour dénoncer la difficulté que représentera une telle chose, à mes yeux. Il s’agit là surtout d’un brin de sarcasme, car après tout, rien ne me dit que mon cœur ne me lâchera pas avant. Les médecins n’ont pas vraiment donné de pronostics, car c’est assez compliqué, ça dépend de bien trop de choses. Donc, tout est possible, le meilleur comme le pire. Qui vivra, verra ! C’est précisément cette phrase, qui me rend tristement railleur.

Le pire, cependant, ne tarde pas à arriver, du moins, en ce qui concerne ma relation avec la jolie rousse qui me fait face, serrant son livre contre elle. Aies-je un souci ? Cette simple question me fait avoir un sourire, ouvertement moqueur, cette fois. Si seulement j’en avais qu’un ! « En dehors de ne pas savoir où est Zara, tu veux dire ? » Oui, c’est volontairement, que j’élude son interrogation sur un éventuel oubli de sa part, pour me concentrer sur ce qu’elle m’a demandé précédemment : qu’est-ce qui me tracasse. Un soupir ne tarde pas à arriver, quand j’y vois là une occasion de planifier la situation, quitte à modifier la réalité de celle-ci. « Le seul truc que tu aies pu oublier, c’est qu’on avait repris, avant de décider d’arrêter. Pour de bon, cette fois. Parce que c’était la meilleure décision possible. » Je vous l’ai dit, que j’allais modifier la vérité, estimant préférable de faire croire que cette décision a été prise d’un commun accord. Nul besoin d’expliciter les motivations d’une telle chose, elle, comme moi, sait qu’il y a une centaine de raisons qui font que tout arrêter est le bon choix. « Quant à un éventuel souci que je pourrais avoir, je me demandais juste où en était l’enquête, sur le type qui t’a fait ça ? Ton frangin et ton mec vont finir par écumer la ville à sa recherche, tel que je les connais ! ». Il est plus facile de faire croire que je m’inquiète de cela, surtout par amitié pour eux, que d’avouer que c’est par peur que ce fils de pute recroise un jour la route de la St James, et ne décide de s’en reprendre à elle. Tout comme il est plus simple de prétendre que seul Othello et Alphée, éprouvent le désir de lui faire payer ce qu’il a fait endurer à la rousse, que d’assumer l’envie de les aider, ou mieux, d’être le seul à le faire !

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Théoxane St James
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I miss someone who isn’t mine to miss. I dream about someone who isn’t mine to dream about. I love someone, who isn’t mine to love. @héliodore o'toole and théoxane


La rousse avait toujours eu bon instinct. Elle sentait facilement quand quelque chose clochait. A savoir si c'était pas un peu à cause de sa relation avec le blond. Si, sans doute que si. La pauvre brebis égarée qu'elle était à cet instant, sentait bien que le O'Toole n'était pas totalement clair dans son langage, dans ses propos. Elle souffle doucement en écoutant d'une oreille guère attentive les paroles presque anodines et de propos bateaux qu'ils échangeaient depuis plusieurs minutes maintenant. Elle se lève doucement pour aller prendre un verre, ayant besoin de déjeuner car son ventre commençait sérieusement à crier famine. Elle ouvre donc le frigidaire, se servant un verre de jus d'orange avant de piocher dans les viennoiseries qui traînaient dans le placard. Elle revint vers la table où était assis le blond, histoire d'être vers lui pour discuter : et pas à deux kilomètres. Sans le savoir, elle avait le besoin d'être prêt de lui, encore plus prêt. Toujours plus. Elle avait besoin de sa présence, de l'avoir. C'était comme ça, comme une évidence. Son coeur se serre un peu quand elle essaie de se souvenir d'autrefois. Un vague flou se forme dans son esprit. Elle sait que oui, ce n'était pas totalement comme Alphée lui avait dit. Elle sentait qu'une bonne partie du puzzle serait remplis par les dires de Hélio. Mais il ne semblait guère vouloir tout lui raconter, comme d'habitude.
« Ah ouais, c'est chaud...Pourquoi elle a fait ça ? Elle était pas heureuse avec son fiancé ?  » Demande la jolie St James, assez interloquée par le comportement que lui décrivait Hélio. Elle n'avait plus trop de souvenir certes, mais se souvenait de Zara, de sa façon d'être et du fiancé. Du moins, un vague visage se portait au titre du fiancé de Zara. Mais bref, ce n'était pas particulièrement ses affaires. Elle n'avait croisé qu'une ou deux fois la blonde.

Comme à son habitude, il n'est guère encourageant, guère avare de mots. C'est pas un problème pour la St James, elle le connait à force et cela ne la dérange pas. Elle n'a pas besoin d'encouragement. Elle sait parfaitement ce qu'elle doit faire et a toujours été plus ou moins sure d'elle.  
« Ouais. » Lâche-t-elle tout en mordant dans une pâtisserie, faisant comme si de rien n'était, comme si c'était presque une discussion d'un couple, un petit déjeuner avec une discussion un peu bateau. Mais la discussion commençait à prendre une tournure plus intéressante, qui commençait enfin à la saisir. Elle lève ses belles ambres sur le blond, qui déclare ça d'une manière presque...grotesque. L'air de rien, comme si c'était un chiffon. Oui, ils avaient apparemment remis le couvert mais c'était lâché avec une telle désinvolte que cela la fit trembler de la main. Elle sentait son esprit qui essayait de lui faire comprendre quelque chose, un mal de crâne qui commence d'ailleurs à pointer le bout du nez. Elle sent qu'une autre chose cloche et autant par la façon dont Hélio lui avait lancé cela. Elle ne sait quoi penser, que dire. Elle sent juste son cœur lui faire mal mais surtout, son souffle se couper. La St James pâlit un peu d'ailleurs, mais ne savait pas trop pourquoi. Elle finit par lâcher en pouffant légèrement :
« C’est ce que tu crois, ou que t'essaie de te convaincre. Enfin... Sinon pourquoi tu serais là, avec moi hm ? Ose pas me dire que c'est pour tes potes. Pis regarde. Tu vois ce bouquet là-bas ? C'est Alphée qui me l'a offert. Du jasmin. Je déteste ça. Toi, tu m'as envoyé des pivoines, ce que je préfère. Tu crois vraiment que c'est anodin, mais moi je trouve pas. » Essayais-t-elle de se persuader de la véracité de l'amour qu'elle lui portait et inversement. Elle boit difficilement une gorgée du jus d'orange, avant d'ajouter :
« Laisse tomber, ils ferrons pas grand chose, le mec est sans doute un sans-abris qui était complètement cuit et de toute façon, hormis un procès et finir en taule, cela réparera pas le préjudice. Il a tué ne serait-ce qu'un début de vie. Qui sait, j'me dis que c'était peut-être le destin, qu'il fallait pas que cela arrive. Enfin bref. Mais bon, je me rappelle déjà même pas sa gueule, ni encore ce que je fichais dans cet endroit de la ville et ce qui c'est passé avant alors les pauvres flics n'ont pas grand chose sous la dent. Alphée ne savait pas ou j'étais, personne ne le sait alors bon.. Difficile d'établir un truc. » Oui. Elle venait de lui lancer une énorme perche pour arriver à l'aveu, ou du moins à quelque chose y ressemblant. Mais la rousse ne voulait pas perdre le fil du sujet d'avant. Elle se lève, un peu difficilement car complètement courbaturé et une côte encore très douloureuse car elle était fêlée, avançant sa carcasse en face du bellâtre :
« Je te connais depuis des années, Hélio. Tu me dis pas tout... Essaie peut-être de me rafraîchir la mémoire en me parlant un peu de ce qu'on a fait ces mois où j'ai tout zapper... Cela me remémorera peut-être des choses cool.. » Souffle la St James d'une voix presque suave, glissant ses doigts fins et blanchâtre sur l'avant bras de l'apollon. Elle n'arrivait pas à ne pas le désirer, à ne pas vouloir l'embrasser, un contact avec lui. C'était plus fort qu'elle. Et surtout quand ils ne sont que tous les deux. A l'abris de tout.

 


Dernière édition par Théoxane St James le Mar 11 Sep - 16:57, édité 2 fois
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Héliodore O'Toole
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"J'aime, et rien ne le dit ; j'aime, et seul je le sais ;
Et mon secret m'est cher, et chère ma souffrance ;
Et j'ai fait le serment d'aimer sans espérance,
Mais non pas sans bonheur ; - je vous vois, c'est assez." - Musset
Je hausse brièvement les épaules, lorsque la St James me demande pourquoi ma meilleure amie a ainsi annulée son mariage. « Je n’en sais rien. » Et je déteste admettre mon ignorance, peu importe sur quel sujet celle-ci porte ! Faisant la moue quelques instants, je finis par ajouter : « Elle semblait vraiment amoureuse. Et heureuse comme je l’avais rarement vu… » Je connais la blonde depuis de très longues années, alors je suis bien placé pour dire que son bonheur n’était pas feint. Elle paraissait enfin avoir trouver sa place, avec un boulot qui lui plaisait, et auprès d’un homme qui l’avait véritablement accepté. C’est pour cela que je ne peux déterminer si la disparition de Zara est volontaire ou non, tant ça parait inconcevable qu’elle soit partie de son propre chef. Elle me bassinait depuis un moment, avec son mec, et son mariage. Et si quelque chose mettait Zara mal à l’aise, la rendait triste, dans cette relation, avant le jour de son mariage, et que je n’ai vraiment rien vu, j’avoue que j’éprouve une vague de culpabilité. Moi qui me targe de connaître la Whitaker par cœur, je n’aurais rien vu. Pour quelqu’un qui aime à protéger les siens, comme moi, c’est difficile à encaisser et accepter. Autant dire que ça m’est insupportable, de savoir ce que j’ai fais involontairement fait vivre à Théo.

Après avoir parlé de Zara, et m’être laissé aller à parler – autant que cela m’est possible, du moins ! – je me ferme comme une huître, quand la jolie rousse me fait savoir ce qu’elle a prévu, pour cette nouvelle année scolaire. Il va falloir que je prenne sur moi, pour éviter de trop l’observer, en classe. Autant préparer le terrain, instaurer une certaine distance entre nous, en indiquant que nous avons rompu pour de bon, cette fois. Qu’elle se mette en tête que sa vie doit se faire avec Alphée, que nos conneries doivent définitivement cesser. Dans l’espoir d’indiquer que tout ça n’était qu’une gigantesque connerie, j’enchaîne avec une interrogation sur l’enquête visant à retrouver son agresseur. Mais bien entendu, Théo ne se prive pas pour rebondir sur ce que j’ai dit, quant à notre aventure. Au fil de ses mots, je m’efforce de hausser les sourcils, de façon railleuse, tâchant de remettre en question ce qu’elle sous-entend. Que oui, je ne suis ici que pour soutenir mes 2 meilleurs potes, qui ont failli perdre une sœur ou une fiancée. Un petit ricanement, sans réelle joie, m’échappe, tandis qu’elle boit un peu de son jus de fruit. Encore une fois, tout n’est fait que pour afficher l’indifférence de l’enfoiré, qui s’est juste bien amusé avec une nana, pendant plus ou moins longtemps, et qui estime que ce petit jeu a assez duré, et n’est même plus amusant. S’il faut qu’elle finisse par ne voir en moi qu’un connard, partageant ainsi l’opinion de certaines de mes autres conquêtes à mon encontre, que ça se produise. Tout, plutôt que de l’aider à se souvenir de choses trop compromettantes. Au moins, pour l’instant, je peux éviter de m’attarder sur ma responsabilité, indirectement, quant à la perte de notre enfant. Je ne suis sincèrement pas sûr d’être en mesure d’accepter de la voir me faire des reproches pour cela. A choisir, je préfère encore qu’elle découvre dans quel état se trouve mon cœur : je saurais plus facilement gérer une telle chose ! Déjà qu’il m’est intolérable de l’entendre parler de ce bébé comme ça, d’un simple début de vie. Si je n’ai jamais envisagé d’être père un jour, et surtout pas en ce moment, il me faut admettre que savoir qu’elle aurait dû donner vie à notre enfant, ça m’a beaucoup chamboulé, bien plus que je ne l’aurais pensé ! Je n’étais pas prêt à passer un tel cap, même si notre histoire avait été moins difficile, mais je pense que cette mésaventure m’a fait prendre conscience que je voulais être père. Un jour. Et très idéalement, avec elle, mais ça, ça n’arrivera pas ! « T’es donc en train de me dire que ta famille, Alphée et toi, vous vous en foutez de laisser en liberté le mec qui a tué… », ma main, qui est posée sur la table sur laquelle je suis assis, se resserre autour du meuble, alors que je m’écorche littéralement les lèvres en poursuivant, « votre mioche, à Al’ et toi ? » Involontairement, mon regard s’est détourné de la rousse, alors que je me suis efforcé à qualifier ainsi le si jeune défunt. Je me suis sans doute grillé, à me concentrer sur ce point-là de sa réponse, au lieu de réagir sur le fait qu’un mystère planait quant à ce que la St James faisait, dans ce coin de la ville. Il faut admettre que ça m’a légèrement touché, l’indifférence qu’elle a affiché. D’autant plus que lors de notre dernière conversation, elle semblait attendre de moi que je l’autorise à le garder. Quant à savoir si elle comptait l’élever avec Alphée comme supposé père, ou si elle songeait à dévoiler notre liaison, par contre, le mystère plane toujours. Je secoue simplement la tête, ne parvenant à comprendre pourquoi les St James ne tentent rien. Si ça avait atteint ma fille, ou une de mes sœurs, ou ma fiancée, je n’aurais pas pu rester les bras croisés, comme les parents St James, ni comme Othello ou encore comme Alphée. Mais je n’ai pas mon mot à dire, je ne suis qu’un des meilleurs amis, du frère, ainsi que du fiancé.

Un soupir m’échappe, aussi bien pour montrer à quel point je ne comprends rien, que pour accueillir les propos que la blonde finie par me faire. Je ne tarde pas à me dérober à son contact, comme si elle était en train de me brûler, là où j’ai juste envie qu’elle ne s’arrête pas. Avoir autant envie que ça d’être touché par une femme, et la toucher en retour, c’est clairement pas dans mes habitudes, sauf quand je suis avec Théo. C’est n’importe quoi ! « Parce que tu crois sincèrement que ça va t’aider, si je te raconte où et quand je t’ai sauté ? ». Et voilà que je lui « crache » ces mots, lui parlant comme si ça n’avait pas été plus que des simples parties de jambes en l’air, comme si j’vais n’importe laquelle de mes conquêtes devant moi, et non pas elle. Il fait bien ce qu’il faut, afin de lui faire comprendre que tout est fini, entre nous, que ça n’a jamais véritablement compté.  Je m’éloigne d’elle, mettant autant de distance que possible, sans que cela ne soit trop incongrue, et poursuit la conversation dans le même temps « C’est à d’autres, que tu devrais demander de l’aide, nous, on a pas fait grand-chose, à part se voir en douce, chez toi ou chez moi. » Il faut dire que ça n’était pas facile, de se voir ailleurs, même si ça nous arrivait. Ca demandait beaucoup de préparation, toutefois, mais on le faisait quand même. Sans doute par goût du risque, par envie de se voir ailleurs qu’entre 4 murs, même si ça nous obligeait à aller plus loin que Portland. Toutefois, ces derniers mois, ce risque, cette brève parenthèse de détente, nous nous l’étions offerte, à 2-3 reprises. Mais je préfère ne pas revenir dessus. « Ou commence juste par voir un psy », petit conseil lancé, alors que je me retourne enfin, pour lui faire face, « car ça pourrait t’aider. A retrouver la mémoire, à digérer ce qui t’est arrivé…. » Je suis moqueur et un peu cruel, cachant juste à quel point je suis sérieux, ne sachant que trop bien que ça peut lui être salvateur, une telle aide, quand on traverse un événement imprévu du genre. Certes, je suis plus habitué à tout ce qui touche à la maladie, mais un drame reste un drame. Et à défaut de pouvoir aider Théo moi-même, autant lui conseiller de chercher cette aide là où on pourra vraiment la lui apporter.

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I miss someone who isn’t mine to miss. I dream about someone who isn’t mine to dream about. I love someone, who isn’t mine to love. @héliodore o'toole and théoxane


Le rejet. Elle y avait si souvent eu droit avec le blond, mais si c'était pas lui, c'était elle. Quand elle avait eu des élans de moralité concernant Alphée, que c'était mal ce qu'elle lui faisait, que des fois elle n'arrivait plus à le regarder en face et que même des fois, elle avait manqué de l'appeler par le prénom de son amant. Plus d'une fois. La pauvre simulait tellement dans son couple qu'elle en avait eu plus envie. Qu'elle faisait tout pour éviter des relations physiques avec Alphée. Elle c'était quand même découvert une grande passion : l'acting. Elle était douée pour jouer un rôle la St James, elle s'en rendait bien compte maintenant. Sans doute avait-t-elle manqué sa véritable vocation ? Non. Elle n'aimait pas ça dans le fond. Le mensonge pouvait être drôle, pouvait être fait pour épargner quelqu'un d'une douleur, mais à force de vivre dans cette vie mensongère... Elle avait eu envie de tout péter, ce fameux soir. Celui dont elle ne se souvenait pas. Elle était motivée ce soir-là, à tout avouer. A ne plus mentir à quiconque. Oui, elle c'était autorisée l'espoir de se dire qu'être mère pouvait être cool, mais avait surtout été terrifiée à l'idée que Hélio ne veuille pas l'assumer, l'accepter et être avec elle. Non. Elle voulait que cela se sache, voulait quitter Alphée et tenter de reconquérir le blond. Oui, pour elle, cela avait été encore une énième dispute, séparation. Même si elle ne souvenait pas trop de la façon dont il avait agit pour lui dire que c'était fini. La pauvre enfant avait perdue une belle détermination mais sans doute elle était mieux dans l'ignorance..

« C'est la vie, on va dire. » Oui. Si Zara avait fait cela, la rousse jugeait qu'elle avait sans doute une bonne raison. Un amant, peur ou simplement c'était rendu compte que son futur époux. Enfin bref, tel était pas son sujet favori, ni son envie de parler de la blonde. Elle souffle doucement avant donc de regarder le blond s'éloigner mais surtout lui tourner le dos. Il était réticent, comme à chaque fois qu'ils c'étaient quittés, avant de craquer quelques jours après. Mais la St James sentait bien qu'il y avait une autre raison, que c'était pas "juste mal" de faire ça. Elle l'écoute donc, en plongeant ses prunelles ambrés dans le sien, qui daigne enfin à la regarder :
« Mais si mais bon, je m'en fou c'est fait. J'aurais préféré qu'il pique juste mes sous ou mon sac, mais bon. Je m'estime quand même chanceuse de pas avoir été violée ou tuée. Ils m'en parlent pas mais je sais bien qu'ils veulent avoir l'âme chevaleresque que t'essaie de cacher là. Mais pour l'instant, j'ai pas envie de me préoccuper de ça. Pas de ce connard.  » Soupire-t-elle, en essayant de paraître calme, même si le sujet la mettais dans un état de nervosité assez fort. Elle n'osait pas trop foutre un pied dehors, de peur de tomber encore sur un type malfamé.
« J'ai pas envie de parler de ça, surtout avec toi. » Lâche la rousse, assez sèchement. Pas ce sujet. Pas du gosse qu'elle avait dans le bide. Cela la remuait particulièrement et ne voulait même pas un songer.
« Je m'en tape. Je préfère parler de chose qui me réjouisse ou m'on fait plaisir, plutôt que de la merde et parler des choses qui me sont arrivées. » Oui, esquiver. Elle était douée pour cela aussi, la rousse. Ne pas parler des sujets fâcheux, faire mine de rien.
« Ouais. Comme d'habitude..» La rousse ne peut s'empêcher de rétorquer ses mots, face aux paroles du blond concernant leurs visites chez l'un, et l'autre. Dans le plus grand des secrets. Elle est fatiguée, la St James, à envie de fuir et d'aller se goinfrer toute la journée. Oublier cette discussion qui venait de la foutre mal à l'aise, même si elle crevait d'envie de plonger son nez dans son cou, le serrer dans ces bras et rester ainsi, toute la journée. Elle avait besoin de lui et lui...il préférait la rejeter. Elle n'avait guère envie de ça avec Alphée, c'est pourquoi elle sentait qu'il disait pas tout. Elle savait qu'ils avaient remis le couvert mais...De quel façon.
« Je verrais. J'aime pas parler à des inconnus. Surtout qui pompe le fric des parents... Mais merci du conseil, O'Toole.» Ces paroles, elle se terminent rapidement, puisque la porte d'entrée s'ouvre sur Alphée, qui vint donc les couper dans leur discussion. D'un côté, tant mieux. Elle se sentait tellement lasse et usée...

 
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Héliodore O'Toole
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"J'aime, et rien ne le dit ; j'aime, et seul je le sais ;
Et mon secret m'est cher, et chère ma souffrance ;
Et j'ai fait le serment d'aimer sans espérance,
Mais non pas sans bonheur ; - je vous vois, c'est assez." - Musset
Si j’avais conscience que la rousse aurait pu vivre un traumatisme plus important que sa « simple » agression, l’entendre évoquer ce qui aurait pu advenir n’est pas facile pour autant ! Durant quelques secondes, je suis incapable de respirer, m’efforçant dans le même temps de m’astreindre à un calme relatif. Se laisser envahir par la colère, pour ce qui aurait pu se produire, ne sera pas réellement productif, surtout pas que je dois faire en sorte d’être le plus indifférent possible. Mission des plus difficile, quand la rouquine parait lire en moi comme dans un livre ouvert, ainsi qu’à son habitude. Je prends comme une claque – pire qu’une gifle, en réalité ! – son aveu quant à son refus de parler de la perte du bébé avec moi. Si je me laissais aller, je rigolerais, non sans ironie. Elle ne veut pas parler de la perte qui est la sienne, loin de se douter que cette perte, je la partage, au même titre qu’elle. Il n’y a bien que quand elle réagit sur ma suggestion qu’elle aille voir un psy, que je reprends la parole. Ca n’est pas simple, tant je suis intérieurement K.O par nos échanges précédents, la St James m’ayant donné l’uppercut final, en m’appelant par mon patronyme, au lieu d’un de mes surnoms, voire, au pire, de mon prénom. « Parle à un psy ou à un de tes potes, mais il ne faut pas que tu restes dans ton coin, l’autre con aura gagné, sinon. » Il aura gagné en parvenant à la détruire. « Ou t’es trop lâche pour te confronter à tout ce merdier ? », que je demande. Oui, je suis parfaitement conscient que nous ne sommes plus seuls depuis quelques secondes déjà, j’ai bien entendu le retour d’Alphée dans les parages. Mais la conversation est assez neutre, pour qu’il ne puisse pas comprendre ce qui a pu m’unir à la jeune femme qu’il aime depuis des années. Après, que je dépasse les bornes en lançant à Théo qu’elle est lâche, ça ne déroge pas à mes habitudes : je n’ai jamais été du genre à mâcher mes mots. Je pousse un soupir, en détournant enfin le regard – rivé jusqu’à présent sur celui de mon interlocutrice – de la rousse, pour observer sommairement Alphée. « Je vous laisse, j’ai à faire… ». Je mens, bien entendu. Mais je connais le Penbroke par cœur, je sais parfaitement qu’il serait capable de me proposer de rester plus longtemps ici, et ça, c’est hors de question ! Je n’attends pas vraiment une réponse de la part d’Alphée, et surtout pas une tentative de l’étudiante, de me retenir. Mon café à la main, je tourne les talons, pressé de fuir loin de cette demeure qui ne m’a jamais paru aussi étouffante qu’à présent. Et bien que je sois persuadé d’avoir fait ce qu’il fallait, j’ai l’étrange impression de me sentir vide, de laisser la rousse derrière moi, dans les bras d’ un autre, l’esprit enfumé de mensonges en tout genre.

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