| Sujet: filent les filles (evan) Dim 2 Sep - 23:24 | |
| Marlow, Evan ft. tyler hoechlin ≈ crédit@tylerhoechlingifs.
"je veux tes doigts, j'les veux tenant tout c'qui est à moi..."
(identification complète) on t'a d'jà dit qu'Evan, ça voulait dire bel ange, mais même si t'as une belle tête, t'as rien d'un ange. T'es un Marlow parmi plusieurs autres... (âge) après trente ans à exister sur cette Terre, t'osais espérer avoir un semblant d'existence dessinée derrière toi, mais ton histoire s'est tellement entrecoupée au fil des années que t'sais pas encore où t'en es. À vrai dire, t'es sûrement plus perdu que tu l'étais en sortant du lycée. (lieu et date de naissance) t'es né à Portland, c'était un 13 juin comme tant d'autres. Depuis, tu rêves de partir découvrir le monde, mais t'es jamais pu t'envoler. (statut civil) les femmes ont défilé dans ta vie, dans ton coeur, sous tes draps, dans ton appart'... mais les choses partent toujours en couilles. Tu finis toujours par te rendre compte que vous cherchez pas la même chose et inévitablement, tu te barres sans te retourner. (emploi ou études) t'as fait ce qu'on attendait de toi, et t'es devenu gestionnaire immobilier au sein de l'affaire familiale, Marlow's Immovables. C'est c'qu'y a de moins compliqué dans tout ce fatras. (orientation sexuelle) grand amoureux des courbes féminines. Un peu naïf, trop impulsif, le schéma se répète irrémédiablement. (statut financier) $$$$. Plus fortuné que dépourvu. Tu ne retires pas grand mérite pas grand mérite de cette abondance qui n'existe que grâce au travail acharné de ta famille. (traits de caractères) passionné, c'est tout ou rien. expressif, les humeurs sont difficilement dissimulées. charismatique, à la conquête des coeurs. ambitieux, rien ne t'arrête. narcissique et orgueilleux, c'est toujours les autres. égoïste, pour se protéger. naïf, parce qu'il vaut mieux se voiler la face que perdre la face. (doppelganger) le délicieux Tyler Hoechlin. (groupe choisi) toy boy.
≈ T'es jamais seul bien longtemps. T'as eu des dizaines de copines durant l'adolescence, puis t'as enchaîné trois relations à plus ou moins long terme. ≈ T'as un type de femme bien défini. Blonde, magnifique et high maintenance sont les trois critères redondants chez toutes tes conquêtes depuis aussi longtemps que tu trempes dans les arts de la séduction. ≈ T'es attaché à tes habitudes. T'aimes pas voir la vie amener du changement que t'as pas demandé. Il y a longtemps que tu t'es fait une idée de l'existence que tu voulais mener et t'as tout fait pour y arriver, mais ç'a dérapé à chaque fois. ≈ L'apparence, c'est important. Certains trouvent ça superficiel, mais toi tu le vois pas de cette façon. T'as adopté un style décontracté qui convient à ton job et tu aimes être assez bien mis pour que les femmes t'observent du coin de l'oeil. ≈ T'avoues jamais tes torts et tes faiblesses, mais t'es un fumeur nerveux. Quand les nerfs se font sentir, t'inhale la fumée et ça t'aide à relaxer. Dernièrement, tu te laisses aller un peu trop souvent. ≈ Depuis ta dernière séparation, t'as adopté une nouvelle routine que tu répètes jour après jour. Se lever avant le soleil, nourrir le chien, avatar un shake. Sortir de l'appart', descendre au garage, monter dans le camion rutilant pour aller au gym. S'entrainer au son assourdissant de la musique, suer, prendre une douche et se changer. Monter encore dans le camion, récupérer un café pour la route et faire les rondes de l'avant-midi. Luncher avec des copains ou des partenaires d'affaires, récupérer un autre café et débarquer au bureau pour travailler. Rentrer à l'appart, dîner, faire marcher le chien et s'asseoir dans le séjour et regretter tout ce que t'aurais dû avoir, tout ce qui t'es filé entre les doigts...
≈ Life is made of encounters (Enzo) Il est arrivé, il avait deux ans. Un chérubin aux cheveux sombres et aux yeux clairs. On aurait pu le méprendre pour un Marlow tellement il leur ressemblait. Mais Enzo, c'est tout sauf ça. Enzo, c'est le fils d'une junkie qui aimait prétendre que le père de son bébé était un nuage. Une inconnue un peu bizarre qu'il verrait une fois par mois pendant qu'une dame bien habillée prenait des notes dans un coin de la pèce. Une inconnue qui rejoindrait les nuages d'ici quelques années, trop attachée aux aiguilles qui lui transperçaient la peau, désintéressée de la personne qu'elle aurait dû être.
(Evan) Un miracle. C'est comme ça qu'on t'a appelé quand on a su. Lui, il était là depuis deux mois à peine. Il venait d'avoir trois ans. C'est que tes parents, ils essayaient de faire des enfants depuis des années, mais ça fonctionnait pas. Alors quand ils ont trouvé Enzo dans un des appart' dont ils étaient propriétaires, ce tout petit être qui mourait de faim alors que sa mère comatait dans les draps sales du lit, ils ont cru faire deux pierres d'un coup; sauver un môme et fonder une famille. Et pendant un bref moment, un mirage sous le soleil, Enzo a été leur monde. Sauf que les choses ont changé du tout a tout quand ils ont su que t'allais arriver. Enzo, ils l'avaient choisi, parce qu'ils t'attendaient plus, mais il devenait bien pâle comparé à la chair de leur chair. Guère plus qu'un oisillon brisé qui ne serait jamais vraiment le leur... Ceux qui prétendent que trois piges c'pas assez pour comprendre qu'on est mal aimé, ils ont jamais été dans les baskets d'Enzo. Toi, t'es arrivé comme une comète qui ravage tout sur son passage. Un p'tit bout d'humain qui bouscule le quotidien de c'semblant de famille... et avant même que t'arrives, t'étais déjà tout pour ta mère. Une espèce d'objet rare et fragile pour qui elle secouerait mer et monde.
(Elias) Étonnamment, quelques années après ta naissance, ta mère accoucha d'un second fils. Un dernier maillon à cette chaîne dorée que formaient les Marlow. Un dernier garçon à cette fratrie qui hériterait de l'empire qu'ils avaient érigé à la sueur de leur front. Mais tu demeurerais toujours le favori. Pas que tu aies quoi que ce soit d'extraordinaire... T'étais pas plus mignon que tes frères, ni plus brillant, ni plus gentil ou que sais-je. Vous avez fréquenté les mêmes écoles. Elias avait de bonnes notes, il promettait un brillant avenir. Enzo se faisait discret. Et toi, déjà à sept ans, t'étais ce petit con à la gueule d'ange avec qui tout le monde voulait être ami. Celui qui a une grande gueule et du charisme. Une belle coquille vide.
(Ma') Elle t'avait attendu si longtemps. Avant même que tu ne viennes au monde, elle avait déjà tracé un chemin pour toi. Ma' voulait un fils sage, charismatique, chaleureux, un leader en devenir. Ma' voulait un fils sportif et académique. Ma' voulait un fils innovateur qui mènerait une existence conservatrice. Et elle s'est échinée à te modeler comme elle t'avait imaginé durant toutes ces années à espérer ton arrivée. Toi, t'as suivi le chemin qu'on traçait devant toi sans trop te poser de question. Quand tu t'en éloignais trop, on te prenait par la main pour t'y ramener. Éventuellement, sa façon de te couver, de s'accrocher à toi comme si sa vie en dépendait, comme si tu risquais de disparaître dès qu'elle oserait détacher son regard des traits de ton visage, ça s'est mis à taper sur le système. Tes rêves de jeunesse - l'envie de quitter Portland pour t'installer dans une autre ville pour tes études ou simplement pour découvrir le monde, ta soif d'indépendance et vivre pour toi -, ils avaient été balayés du revers de la main. Il se passerait tout le temps du monde que tu trouverais jamais le courage de la décevoir, jamais les couilles de lui dire non, de repousser son amour étouffant pour respirer un peu... C'est curieux que cette tendance toute singulière que Ma' a d'imposer sa vision des choses à ceux qui l'entourent, ce défaut-là même qui te fait dresser le poil sur les bras, c'est aussi celui qui a le plus déteint sur toi, celui qui rythmerait ton existence dès le moment où tu oserais t'éloigner un peu du giron familial.
(Hollie) Elle avait 16 ans. T'en avais 20. T'allais à l'université alors qu'elle était toujours au lycée. C'était un coup de foudre. Un premier vrai amour. Dans toute sa naïveté. Bercé d'illusions éphémères. Mais elle était si jeune... C'était probablement destiné à se terminer tôt ou tard, mais l'idylle persista quand même pendant trois belles années. Jusqu'à ce que tu réalises que t'en voulais plus que ce qu'elle pouvait te donner, que ça allait pas comme tu le voulais, qu'elle ferait pas ce que tu voulais éternellement. Alors t'as tout foutu en l'air comme seul toi sais le faire. C'était pas de ta faute si t'étais allé voir ailleurs, c'était pas ta faute si t'avais fini par perdre intérêt. C'était jamais ta faute.
(Mara) Elle était là au bon moment. Elle était là avec sa jolie tête quand t'en voulais à Hollie. Elle te voulait et tu la voulais aussi. Tu venais de sortir de l'université, tu commençais à travailler chez Marlow's Immovables, Hollie et toi vous parliez de déménager ensemble, mais c'est pas ta copine qui finirait pas s'installer dans cet appart', c'est sa meilleure amie, la belle Mara. Vous étiez pas faits pour être ensemble et c'est probablement pour ça que vous avez été tous les deux pendant si longtemps. Vos différends rendaient les choses intéressantes. Quand la passion était là, c'était enivrant. Mais dans les dernières années, quand les étincelles se sont taries, l'ennui s'est installé. Et encore une fois, quand t'as fini par te barrer, c'était pas ta faute, c'était la sienne. Parce qu'elle voulait pas se poser, Mara. Elle voulait pas se marier et faire des enfants. Elle avait encore des choses à vivre.
(Izzy) La première fois que tu la vois, tu peux pas t'empêcher de songer à quel point elle en jette. Avec sa longue crinière sombre et ses yeux de biche, elle te regarde à travers la foule, dans le bar, insistant clairement pour que tu la rejoignes. Mais toi, tu résistes, parce que Mara est pas loin, et même si vous êtes devenus deux étrangers qui vivent sous le même toit et qui partagent un lit, même si elle te rend fou plus souvent qu'autrement, t'as un minimum de respect pour elle... oh! et puis merde. Tu la suis dans un corridor étroit, à travers les lumières multicolores qui teintent vos peaux pâles. Et là dans la pénombre et la poussière, vous vous embrassez. Il fait chaud. Vous avez la peau moite et vous échangez à peine quelques mots, mais cette sensation d'interdit te fait jubiler de l'intérieur. Tu réfléchis pas vraiment avant de la plaquer contre le mur et de basser ta braguette pour la sentir sur toi. Et c'est bon. Une baise que t'est pas prêt d'oublier. Tu l'observes en silence, le syeux noyés dans les siens, lorsque t'entends la voix de Mara qui t'appelle. Evan ? La brune plaque sa main sur sa bouche, elle revient un rire face à la situation embarrassante dans laquelle vous vous êtes empêtrés. Les talons de Mara claquent sur le plancher quand elle vous dépasse et après un sourire qui en dit long, tu te détaches d'elle, remontes ta braquette et rattrapes ta copine.
Et t'avais bien cru plus jamais la revoir. T'aurais probablement dû jamais la revoir. Mais y a eu ce soir, un mois après ta rupture avec Mara, quand t'as dû aller dans un des immeubles de Marlow's où c'était le déluge... Tu l'as vue là. Le regard paniqué. Le ventre bien rebondi. L'eau qui déferlait entre ses pieds. En croisant ton regard, elle s'est pris le ventre et ses genoux ont cédé. T'as fermé la valve d'eau et tu l'as emmenée à l'hôpital où elle a accouché d'un petit garçon; Elliott. T'as pas pu t'empêcher d'y retourner, de lui rendre visite. Quelque part au fond de toi, tu savais que c'était le tien. Elle a bien fini par t'avouer que c'était le cas. Et l'affection est née et vous vous êtes installés ensemble. Izzy, c'était la première fois que tu sortais de ta zone de conform. Elle est brune, pâle, simple. Et pour la première fois de ta vie, c'est pas toi qui s'est barré. C'est elle. Parce qu'Izzy, elle détestait ta famille. Elle aimait pas leur regard, elle aimait pas leur façon de te couver, leur présence trop intense. Izzy, elle aurait voulu que tu les envoies promener, que tu prennes ton existence en main et que tu vives ta vie comme tu l'entendais. T'as bien essayé d'arranger les choses en la couvrant de petites attentions. T'as acheté un chien, t'as décoré l'appart', tu l'as emmenée en voyage, mais ça allait pas. Puis elle en a eu marre. T'es rentré du boulot un soir et la garde-robe de la chambre, les tiroirs où elle gardait ses vêtements, la nursery étaient vides. Ses affaires étaient plus là. T'as remué ciel et Terre pour la retrouver, mais elle a changé de numéro et pas moyen de savoir où elle s'en est allée. Et ça te déchire le coeur de savoir que t'as aucun droit sur Elliott. C'est ton fils. Mais pas sur les papiers...
(prénom/pseudo) lfl, marie. (pays) une contrée où la clémence n'existe qu'un bref moment, où nous frôlons constamment les extrêmes... le canada polaire, le canada torride. (ton avis sur le forum) simplement exquis. (tu nous a trouvé où?) facebook. (type de personnage) préliens de @Hollie Edwards.
Dernière édition par Evan Marlow le Jeu 6 Sep - 22:09, édité 5 fois |
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Hollie Edwards ROYALTY OF PORTLAND broken heart since : 05/06/2018 textos de rupture envoyés : 805 la gourmandise : 15 faceclaim : margot robbie@mine
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