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 Don't forget me, i beg, i remember you said.

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Théoxane St James
Théoxane St James
Portland Babes
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MessageSujet: Don't forget me, i beg, i remember you said.   Don't forget me, i beg, i remember you said. EmptyMer 12 Sep - 16:47


Don't forget me, I beg, I remember you said. @héliodore o'toole and théoxane


Champagne à gogo, musique rythmique, beaucoup d'éclats de voix dans la grande salle de la maison des St James. La soirée d'anniversaire de son frère, une bonne façon pour elle d'oublier un peu ses derniers jours un peu...compliqué. En effet, la rousse avait eu pas mal de douleur en raison de ses blessures mais aussi à cause de la perte du fœtus. Une horreur. Elle était un peu traumatisé par tout ça mais faisait mine de rien. ll était plus important pour elle de faire bonne figure qu'autre chose et même si elle avait accepté de se faire aider par le psy de sa mère, elle n'était pas très coopérative pour autant. Mais elle voulait recouvrir la mémoire, voulait savoir ce qui clochait chez elle, ce qui allait pas dans le puzzle construit , ce scénario qui semblait n'avoir ni queue, ni tête. La rousse n'avait en effet, pas revue le O'Toole, comme elle si était attendue. Pourquoi serait-t-il revenu ? Bonne question. Mais plusieurs fois quand la sonnette de la demeure avait retentis, que son cœur avait fait de même, ayant le mince espoir que le bellâtre apparaisse dans le porche. Mais nada. Rien. La pauvre était à chaque fois remonté lasse, espérant que sa micro déprime passe. Elle avait passée ses journées à faire ses devoirs que lui transmettait une de ses fidèles copines de classe, matait Netflix à ne plus savoir quoi regarder, manger et encore manger. Mais aussi boire du vin. Agréable breuvage la conduisant vite dans le monde des rêves, la balançant de gauche à droite comme les roulements d'un bateau sur la mer agité, les pensées un peu embrumés et souvent sans queue ni tête. Elle avait tenté, d'envoyer un sms au O'Toole, mais les messages étaient restés sans réponse. Par rage, la rousse avait finie par jeter son téléphone contre le mur. Diantre. Le malheureux n'avait d'ailleurs pas survécu mais ayant vite été remplacé par un autre, offert par son cher Alphée, toujours et chaque jours, un peu trop aux petits soins pour elle. Elle commençait sérieusement à ne plus supporter sa présence ici. Il venait tous les jours. Il n'y dormait pas mais elle savait pertinement que si elle le demandait, il ne se ferrait pas prier. Bien sur aussi que le garçon avait proposée à la rousse de venir vivre chez lui, quand ça irait mieux. Elle avait sourit, disant que pour le moment, c'était le cadet de ses soucis. Mais elle avait envie dans le fond de s'extraire de la famille. Elle savait que même si Alphée le gonflait à trop être agglutiné à elle, qu'il serait pas forcément ainsi, par la suite. Il le fallait sinon elle l'enverrait paître. Définitivement. Malgré l'affection qu'elle lui porte.

Mais ce soir, la rousse s'octroyait le droit de ne pas faire dans la délicatesse. Splendide dans une robe grise très moulante, arrivant au-dessus des cuisses et ouverte au niveau du ventre, une légère veste sur les épaules ainsi que des talons élégants d'un rouge sang, tout comme ses lèvres, elle arpentait les lieux, le verre toujours remplis. Bien trop remplis tous le long de ce début de soirée. Elle but une gorgée du liquide sanguin, titubant légèrement avant de s'asseoir dans un coin, jouant avec son collier, avant de dégainer son nouveau smartphone pour regarder un peu les réseaux sociaux. Elle ne voyait pas grand monde qu'elle connaissait et Alphée était auprès d'Othello. Ils semblaient rire. Mais quelqu'un manquait à l'appel. Pas sur qu'il viendrait d'ailleurs. La rousse soupire, mais manque vivement de s'étouffer en voyant l'objet de ses convoitises débarquer, avec d'autres membres de la famille O'Toole, donc son demi-frère qu'elle connaissait relativement bien. Un sourire presque malicieux se dessine rapidement, très rapidement. Chic. Elle allait enfin avoir de l'occupation ce soir. Elle se lève donc, remettant ses mèches de cheveux en place, chignon un peu en fouillis mais qui lui allait si bien, avant d'avancer vers eux, pour accueillir les O'Toole. Elle s'avance derechef auprès du demi-frère, Will, pour lui faire la bise, ignorant tout simplement Hélio, sans même lui adresser un regard. Enfin un seul si, et un vague mouvement de tête, faisant mine de ne voir que le jeune frère :
« Dit donc, t'a pris en compte mes dernières remarques, t'es super élégant ce soir, même plus que ton demi-frère !  » Pique mauvaise mais bien présente. Elle voulait lui faire mal. Du moins...Lui faire comprendre qu'elle savait aussi maîtriser le game et piquer la ou cela faisait mal.
« Tu me ressers un verre,  Will ?  » Demande-t-elle au jeune homme, tout sourire, avant qu'il ne s'exécute comme le parfait petit toutou qu'il n'était en réalité. La rousse le trouvait plutôt mignon, oui, mais pas autant que Hélio, personne ne pourra de toute manière prendre la place d'Hélio dans son coeur, même sa mémoire défaillante.
« Quoi ? Pourquoi tu me regardes comme ça ? » Balance sèchement la rousse au blond, voyant qu'il faisait encore tout pour éviter sa présence. Comme d'habitude.
 
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Héliodore O'Toole
Héliodore O'Toole
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MessageSujet: Re: Don't forget me, i beg, i remember you said.   Don't forget me, i beg, i remember you said. EmptyJeu 13 Sep - 11:24

Don't forget me, I beg, i remember you said.
Théoxane & Héliodore

 
"Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches
Et puis voici mon cœur qui ne bat que pour vous.
Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches
Et qu’à vous yeux si beaux l’humble présent soit doux. " - Verlaine

Les jours passent, similaires les uns aux autres, en dépit du planning qui est rarement le même. Mes élèves varient, d’une classe à l’autre, d’un niveau à l’autre. Mes recherches se poursuivent, encore et toujours, portant sur des sujets qui m’ont toujours passionné. Je retrouve, avec plus ou moins de plaisir, certains de mes anciens élèves. Mes journées ont rarement des temps morts, et ça n’est pas plus mal ! Je trouve un certain réconfort, dans ce rythme de vie, à la fois monotone et plein de surprises. Ayant peu de temps mort, mon esprit a ainsi rarement l’occasion de voguer vers des eaux bien trop dangereuses pour ma santé mentale. Il n’y a donc bien que lorsque je suis en contact avec Alphée ou Othello – pour préparer l’anniversaire du St James - que je ne peux m’empêcher de penser à la St James, qu’il me faut pourtant occulter de mon esprit. Je suis toujours partant pour une bonne soirée, mais il est vrai que celle-là, si je le pouvais, je ne me gênerais pas pour passer mon tour ! La simple perspective de me retrouver chez les St James, avec Théo, ça ne me fait vraiment pas envie. Pas après ce qui s’est passé entre nous, avec la fin de notre histoire, son accident et son amnésie. Si c’est pour la voir roucouler aux bras de son fiancé – et accessoirement un de mes meilleurs potes – je préfère encore aller me bourrer la gueule dans un bar miteux. Cependant, je ne peux briller par mon absence, pour les 31 ans de mon autre meilleur ami. C’est donc à contre-cœur que je me rends à la fête, accompagné, non pas de jolies filles, mais de quelques membres de ma famille. Le reste de la tribu O’Toole a été conviée à la fête, même s’ils ne sont pas forcément amis avec les St James. L’inconvénient, avec notre milieu de privilégiés, c’est que c’est une sorte de vase clos, ainsi, nos amis peuvent être amis avec nos ennemis. C’est ce qui se produit, pour mes frères et sœurs : certains de leurs potes sont des proches des St James. Et ne pas être à une telle soirée, quand on est l’un des nôtres, c’est assez mal vu… C’est d’ailleurs précisément pour cette raison, que dans la petite troupe qui m’accompagne, se trouve les Archibald. Si la cadette, je l’apprécie vraiment, son aîné, par contre, je le méprise, et ce, depuis toujours. C’était déjà le cas, avant même que son père n’épouse ma mère ! Le fait que Théo ne se prive jamais de jouer de ses charmes sur elle, n’y est clairement pas pour rien, dans tout cela !

Enfin rentré dans la somptueuse demeure des St James, je salue – tantôt d’un signe de tête, tantôt d’une main serrée ou d’une bise – certaines personnes, tandis que j’en ignore d’autres. Je suis en train d’échanger quelques mots avec un ancien camarade de fac, quand des murmures appréciateurs me parviennent. Me demandant ce qui provoque une telle chose, je détourne le regard de mon interlocuteur, pour voir une bombe rousse, s’approcher dans ma direction. Pour se stopper vers Will. Un sourire railleur étire mes lèvres, alors que je réprime mon envie de lever les yeux au ciel. J’aurais dû m’y attendre, de la part de St James, qui, comme si ça n’était pas suffisant, ne m’adresse qu’à peine un regard, et aucune parole. Toutefois, elle s’adresse indirectement à moi, en « complimentant » Will. Il ne faut pas être un génie pour comprendre le petit jeu auquel la jeune femme se prête. Quoi que, vu le niveau intellectuel de l’Archibald, un cerveau de génie ne serait pas de trop ! Car cet imbécile jubile, face au compliment, contenant une pique à mon encontre. Personnellement, je me contente de ricaner, tout en haussant les épaules, me moquant éperdument de ce que feint de penser Théo sur ma tenue. Je la connais. Par cœur. Elle n’en pense pas un mot. Elle m’a déjà dit qu’elle appréciait de me voir dans une telle tenue. Jean noir élégant, blazer noir ouvert dévoilant une chemise bleu nuit (du cachemire d’excellente qualité, ainsi que le reste de ma tenue peut être d’excellente facture !), ouverte de quelques boutons sur le haut, tennis au pied pour contrebalancer le côté trop formel de la tenue. Pas de cravate ou de nœud pap’, ça fait bien trop sérieux, et si peu moi. Le look chic et décontracté, je l’ai presque inventé, je ne sais que trop bien l’effet qu’il peut avoir sur les filles, et plus encore sur une en particulier !

Je pousse un soupir sonore, quand Will disparaît, pour aller chercher à boire à la rousse, ainsi que celle-ci l’a demandé, et alors que la St James s’adresse à moi. Loin d’être des plus réjouie de me trouver dans les parages. « J’observe à quel point tu peux être pathétique, à faire les yeux doux à Will, alors que ton fiancé – qui aurait dû être le père de ton marmot, d’ailleurs - est juste là ! », je ponctue ma phrase, en lui désignant d’un signe de la tête, Alphée, qui est en pleine conversation avec Othello, bien loin de se douter à quel jeu se prête sa jolie petite-amie. « Un Archibald, sérieusement ? Tu es tombée aussi bas que cela, pour tenter d’attirer l’attention d’Alphée sur toi ? ». Oh, je sais, bien entendu, que c’est pas l’attention d’Alphée, qu’elle veut avoir. Mais je n’ai pas envie de lui faire ce plaisir, d’avouer que je déteste la voir faire ses yeux de biche, à mon demi-frère, que ça me tue, de voir celui-ci répondre favorablement à ses faveurs. Ca se voit dans mes mots, ça se sent dans mon attitude, que je suis jaloux, que je déteste cette situation, que je m’efforce de ne rien laisser paraître de tout cela, mais c’est loin d’être chose aisée. Si j’étais indifférent, comme je veux tant le faire croire, je serais déjà parti vers d’autres invités, plutôt que de rester vers la rousse, bien décidé à envoyer chier Will, quand il reviendra. Qu’Alphée ait Théo, c’est une chose à laquelle je me suis fait, depuis des mois maintenant, mais que Will puisse l’avoir, par contre : jamais de la vie ! Pas de mon vivant, du moins !

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Théoxane St James
Théoxane St James
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MessageSujet: Re: Don't forget me, i beg, i remember you said.   Don't forget me, i beg, i remember you said. EmptyLun 17 Sep - 12:34


Don't forget me, I beg, I remember you said. @héliodore o'toole and théoxane


En effet, c'était pathétique à souhait, cette façon de faire pour attirer l'attention du O'Toole, mais elle n'avait aucune autre solution, aucune autre idée qui lui venait en tête. Rien ne semblait vouloir ramener le blond vers elle, donc la rousse faisait tout son possible pour énerver ce dernier et le faire irrémédiablement venir. Quitte à en payer les pots casser. Elle n'avait rien à perdre, c'était presque toujours comme ça entre eux. Si, dans le fond, elle risquait de se faire cracher dessus par son frère, démolir par Alphée mais une petite voix intérieur lui disait que c'était peut-être pas forcément plus mal. Oui, elle serait confronté à la dure réalité mais serait peut-être enfin heureuse. Pas un mirage cette fois, mais une réalité. Elle ne savait pas encore le pourquoi du comment, pourquoi il l'avait encore envoyer paître, ni même le souvenir de tout ceci, mais le saurait tôt ou tard. Tout se savait vite, entre les amis, la famile qui risquait de sans doute sortir les problèmes de santé d'un des fils de la famille...Pas grand chose suffisait pour que la vérité éclate au grand jour.

« Et bien observe, au moins lui il s'intéresse sans le feindre, à moi. » Peste la rousse en fronçant les sourcils, prenant un regard presque noir. Qu'elle regrette presque dans le fond, mais tant pis. Il la cherchait trop. Il l'agaçait et elle n'arrivait pas trop à garder son sang froid. La rousse vint croiser ses bras contre sa poitrine, tout en tapant nerveusement la pointe de son talon aiguille, la faisant légèrement osciller avant d'ajouter, gardant son regard glacial mais toujours aussi désireux du blond comme au premier jour :
« Tien d'ailleurs, j'ai suivi ton conseil. J'suis aller voir un psy. Bizarrement, il pense que Alphée , je l'aime pas. Tu dois le savoir toi non ? Vue que je semble passer plus de temps avec toi que lui. Enfin, avant que j'oublie toute ma cervelle. Dit moi donc, si cela se passait si bien avec Alphée que semble le dire Othello et le fameux concerné. Je suis sur que t'en sais plus toi. » Maugre l'enfant gâtée, voulant maintenant des réponses, quitte à devoir les lui arracher de la bouche, de la gorge s'il fallait. Elle en avait marre qu'on se joue d'elle, d'évoluer dans une situation dont elle ne parvenait pas à prêcher le vrai du faux. C'était vraiment à rendre fou cette histoire et ça la rendait folle : vraiment.
« J'men tape d'Alphée. » Ah bah ça. Si c'était pas les paroles de la Théoxane d'avant l'accident, va savoir d'où cela venait. Elle se surprend même à le dire, mais se tut immédiatement, à l'arriver de l'Archibald. Elle lui dévoile son plus charmeur des sourires, lui extirpant le verre des doigts pour en boire une grosse gorgée, avant de lui lancer :
« J'espère que t'es d'humeur à danser, car moi c'est le cas. » Ajoute la rousse en le fixant du regard, espérant bien qu'il accepte. Surtout devant son demi-frère qui fulminait sans doute. Oh et elle était pas prête de s'arrêter là. Elle se mord alors d'une manière très provocatrice la lèvre inférieure, posant un court instant son regard d'ambre sur Hélio, avant donc de filer plus loin, laissant les frères par alliance sans doute régler quelques comptes. Elle était vraiment une garce, dans le fond. Sans doute l'avait-elle toujours été...

La rousse ne cessa de remplir son verre, sentant son esprit divaguer de plus en plus. Les lumières plus pétillantes, la musique ne cessant de vouloir la faire danser, même celles qu'elle déteste le plus. La démarche terriblement ocillante, c'était pas fièrement que plusieurs fois, Alphée tenta de la stopper ou de lui proposer de s'asseoir, de boire un verre d'eau ou carrément, aller se coucher. La rousse, clairement énerver à la énième, gueula :
« Putain mais lâche moi la grappe, tu me gonfles vraiment à me coller et m'emmerder comme ça ! Dégage ! » Bien sur que tous les regards se tourne vers elle, mais elle s'en fou. Elle n'a aucune conscience de ce qu'elle fait ou dit et tant pis. Elle risquait de se prendre une brasse demain par son père qui n'était pas bien content de voir sa petite princesse dans cet état.
La rousse cherche du regard quelqu'un d'autre, évidemment. Alphée semble très vexé et décide de filer, elle ne sait où. Tant pis. Il l'avait cherché. Elle enroule ses doigts autour de son collier, bougeant la jambe en rythme avec la musique, tout en engloutissant un énième verre. De ce qui semblait être de la vodka fraise, ou un truc qui y ressemblait.
 
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Héliodore O'Toole
Héliodore O'Toole
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MessageSujet: Re: Don't forget me, i beg, i remember you said.   Don't forget me, i beg, i remember you said. EmptyDim 23 Sep - 19:34

Don't forget me, I beg, i remember you said.
Théoxane & Héliodore

 
"Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches
Et puis voici mon cœur qui ne bat que pour vous.
Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches
Et qu’à vous yeux si beaux l’humble présent soit doux. " - Verlaine

Consterné, je lève les yeux au ciel, me retenant de souligner à la rousse que je n’ai jamais eu à me forcer, pour faire attention à elle. Qu’au contraire, j’aimerais savoir comment cesser qu’elle hante autant mes pensées, et accapare toute mon attention, quand nous nous retrouvons. Il se trouve juste que, comparé à certaines personnes, comme Will, je parviens à camoufler cela ! Il n’est cependant pas nécessaire que la St James ait connaissance de cela ! Je ne rétorque rien, laissant planer assez de silence pour que la jeune femme poursuive la conversation, l’amenant sur le terrain de son début de thérapie. Et de nouveau, mes yeux se tournent au ciel, estimant que ce psy déraille sévèrement ! « Si tu n’aimes pas Alphée, tu donnes bien le change, pourtant ! », rétorqué-je, sans la moindre trace d’amertume dans la voix (non, elle, vous la rêvez, c’est tout !). Je ne l’avouerais jamais, que ça m’a toujours rendu fou, de ne jamais vraiment savoir ce qu’elle ressentait. Je n’ai jamais pris la peine de le lui demander, n’ayant jamais eu assez de courage pour cela. Savoir simplement qu’elle allait rejoindre Alphée, après chacun des moments que nous avions partagés, ça m’a toujours détruit de l’intérieur, même si je gardais cela pour moi. Dans le même temps, je n’ai jamais eu le courage de lui avouer ce que je ressentais pour elle, alors je suis loin d’être le mieux placé pour lui demander des comptes. « C’est pas parce qu’on se voyait souvent, qu’on était assez proches pour que tu me dises ça ! » Je crache le « ça » comme si c’était une honte. Il faut dire que le délire de déballer ses sentiments, ça n’a jamais été mon fort ! Pas plus qu’écouter les autres en parler : je peux le faire, c’est loin d’être un exercice qui me met à l’aise ! Hors de question que j’écoute un jour Théo, me parler de ses déboires sentimentaux ! Ca me donnerait envie de vomir, d’entendre de telles choses, qu’elle me parle d’Alphée comme d’un autre homme. Ma jalousie ne le tolérerait pas le moins du monde ! « T’as pas une meilleure amie ? Un journal intime, sinon ? Ca te sera plus utile que moi ! » On pourrait croire que je suis amer, de constater qu’on ne se connaît pas autant que cela, en réalité. Pourtant, il n’en est rien : j’ai conscience de cela, depuis de longues années, tout comme je sais que ça nous sera interdit, car trop dangereux. Ceci étant dit, ça m’agace, de la voir s’être mise en tête que notre proximité avait induit une certaine complicité et connaissance des états d’âme de l’autre. Très sincèrement, je ne comprends pas vraiment ce qu’elle veut que je lui dise. A mes yeux, jamais rien ne m’a laissé à croire qu’elle n’avait pas de sentiments pour Alphée. Peut-être que ça m’était plus facile de penser une telle chose, au lieu de tout remettre en question !

La conversation ne peut se poursuivre, mon demeuré de demi-frère arrive. C’est peut-être pas plus mal, ça m’évite d’avoir à réfléchir à un truc à répondre à la rouquine, après ses dernières paroles. Et bien entendu, en voyant arriver Will, elle ne peut s’empêcher de jouer de ses charmes sur lui. « Continue comme ça, t’as raison ! », que je glisse à mon demi-frère, consécutivement au départ de l’amnésique, « avec un peu de chance, tu finiras peut-être par la sauter dans les chiottes, et te faire casser la gueule par Orphée et Othello ! » Car il ne faisait aucun doute qu’ils se feraient prendre, ce méprisable couple, s’ils venaient à s’isoler pour un tel moment, dans la vaste demeure des St James. D’autant qu’Othello ne perdait pas réellement sa fiancée du regard, et que même l’aînée St James, n’est jamais bien loin d’elle. Je n’ajoute rien, ne tenant pas vraiment à reste avec l’Archibald. Moins je le vois, mieux je me porte. Aussi finis-je par aller me perdre dans la foule, retrouvant quelques potes. Je fais même un crochet vers la star de la soirée, Othello, qui adore être sous les feux des projecteurs. Je ne fais pas exception à la règle du trio que je forme avec Othello et Alphée : moi aussi, mon regard se pose régulièrement sur une certaine séduisante rousse. Notamment pour savoir si Will ne rôde pas trop vers elle. Il est pire qu’un rapace, ce mec, je vous jure ! De mon mieux, je m’efforce de profiter de la soirée, ayant cependant du mal à me concentrer sur ce que l’on peut bien me dire. Othello a fini par s’éclipser momentanément, en charmante compagnie, sur la piste de danse. C’est dire si la nana lui plait, lui qui déteste danser, qu’il ait pu accepter de se plier à une telle chose ! De mon côté, bien entendu, je ne suis pas en reste. Après tout, c’est donnant-donnant : Théo s’amuse à chauffer mon demi-frère, je compte bien lui rendre la monnaie de sa pièce, en me montrant charmant avec une de ses amies. Du moins, je suppose qu’elles le sont, les ayant vu ensemble, à plusieurs reprises ! Toutefois, je ne comprends pas ce qui les lient : elles ne se ressemblent pas le moins du monde, l’autre est d’un ennui inégalable ! J’en viens à ressentir une certaine joie, en entendant les prémices d’une altercation éclater, non loin de là. Je déchante rapidement, quand je reconnais la voix de l’indignée. Il faut dire qu’avec la musique, celle-ci me parvenait de loin, un peu étouffée, même si Théo sait donner de la voix, quand elle le veut. En effet, c’est elle, qui râle, s’énervant sur Alphée, visiblement. Du moins, ça doit être cela, car je le vois partir des environs de sa fiancée, lorsque je parvins à localiser celle-ci. Au plus grand dam de la nana avec qui je conversais jusqu’alors, je ne me préoccupe plus d’elle, à partir du moment où Alphée passe vers moi, en poussant de grands soupirs. Il a l’air tellement malheureux et perdu, et un peu énervé, que ça m’intrigue. Je l’entends même marmonner des trucs, comme quoi Théo est plus que chiante, ce soir. Mauvais signe, ça.

Je ne prête aucune attention aux protestations de l’autre greluche, quand je la délaisse, pour aller rejoindre la flamboyante rouquine furax. Arrivé au niveau de celle-ci, et avant même de lui adresser la moindre parole, je lui pique son verre, ayant conscience que ça ne l’empêchera pas bien longtemps, de continuer à boire comme un trou. « C’est ta soirée grosse conne ou quoi ? ». Tout en douceur : du grand moi ! « Tu joues à quoi ? Tu tentes de chauffer Will, puis tu repousses Alphée comme si c’était une merde… » Je ne comprends pas. Je ne peux pas vraiment comprendre ce qu’elle vit, il faut dire. « Arrête tes conneries, ça ne te ressemble pas. », disant cela, je pose ma main sur la sienne, celle jouant avec son collier. Il y a de la douceur dans mon geste, pour l’interloquer. Il y a de l’inquiétude dans ma voix, pour ces dernières paroles prononcées. Il y a une supplique, aussi, à ce qu’elle arrête ses conneries, qu’elle cesse de se détruire de la sorte. Il y a comme une bulle, qui se forme, autour de nous. Seule elle compte, en cet instant précis. La femme que j’aime va mal, et j’ai beau m’échiner à la repousser, je ne supporte pas de la voir ainsi. Même si j’ai toutes les raisons du monde de la pousser à garder ses distances.

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Théoxane St James
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MessageSujet: Re: Don't forget me, i beg, i remember you said.   Don't forget me, i beg, i remember you said. EmptyMer 26 Sep - 17:02


Don't forget me, I beg, I remember you said. @héliodore o'toole and théoxane


La soirée qui commence réellement à tourner au vinaigre. Elle se rendait pas compte la rousse, qu'elle était en train de faire n'importe quoi mais personne aussi, essayait de se mettre à sa place. C'était pas évident pour elle de n'avoir aucun souvenir des dernières choses qu'elle avait faite avant l'accident, de ce qu'elle avait acheté, bu, vue, dit...Une horreur. Surtout quand les gens commençaient à lui sortir :" Tu te souviens quand on a fait si...que tu as dis ça...." ou alors à lui faire le coup du "Tu te souviens de moi au moins ?". Elle n'était pas amnésique quand même. Elle sentait semblable à un légume, et encore plus mouliné par la connerie des gens. Oui, elle était en train de péter un câble la gosse et personne ne semblait prêt à l'aider. Bien au contraire. Le psy c'était peut-être la solution oui, mais elle ne se livrait pas facilement, la St James. C'était pas elle ça. Peu de monde pouvait se vanter de vraiment la connaître : sauf le O'Toole. C'était quand même grave... Ils faisaient mine de rien mais se connaissaient bien mieux que Alphée ne connaissait Théo. Elle ne savait pas grand chose dans le fond, elle aurait été incapable de dire son plat préféré, le parfum qu'il porte quotidiennement, ni même ses habitudes. Alors que Hélio, si. Cette situation devait être stoppé mais elle ne savait pas comment faire pour que tout se libère, du moins sans faire souffrir la moitié de son monde.

L'alcool était donc un remède comme un autre, une sorte d'alternative pas des plus glorieuses, voir même des plus minables. Une échappatoire histoire d'avoir l'esprit à l'envers, dans tous les sens au moins. Fanée, la pauvre petite fleur. Bien sur qu'elle avait remarqué le petit manège du blond et elle fulminait, ne faisant qu'accroitre la quantité d'alcool qui remplissait au fur et à mesure son verre, son regard qui faisait mine de rien, mais rivé discrètement sur la chose. Elle avait envie de l'étrangler, ce con. Il jouait à quoi à la fin ? Elle supportait de moins en moins ce petit manège, avait envie de lui encore plus que d'ordinaire. Elle ne savait pas pourquoi mais avait une vague sensation de coeur brisé, de pleurer de l'intérieur. Elle avait même envie de pleurer à chaque fois qu'Hélio posait son regard sur elle. Un court instant, elle eu un flash. Sombrant l'espace d'un instant dans un souvenir de ce fameux soir. Elle se souvient d'être en larme, chez Hélio. Des cris, des supplices. Elle et son téléphone dans la main, avec un papier. Qu'elle semble tendre comme un mouchoir empoisonné face au blond fuyant. Puis elle revint à elle et c'est d'ailleurs ce moment là qu'il décide d'arriver. Chambouler, elle le laisse récupérer son verre, et lui cracher ces mots à la figure. Le regard dans le vide, elle essaie de comprendre sa "vision". Invraisemblable. Fallait qu'elle retrouve son papier, peut-être que cela l'aiderait à comprendre. Elle finit par se rendre compte qu'il lui posait une question, mais aussi de sa main sur la sienne. Sensation des plus agréables, faut l'avouer. Les larmes lui montent alors aux yeux, venant prendre sa main pour la retirer assez fortement de la sienne.
« Au moins on est deux. Tu crois que j'ai pas remarqué ton p'tit manège ? Je te connais mon coco, tu le sais parfaitement.  Et j'espère que t'es content, tu as gagné : je suis jalouse et en colère. » Crache la rousse, agacée. Elle détourne le regard en soupirant fortement, essayant de trouver une solution pour fuir, histoire de ne pas assumer la chose.
« Pourquoi tu me parles tous le temps d'Alphée, de Will et compagnie hein ? T'es jaloux peut-être ? T'a une rancœur, une déception que je sors avec l'un et que je charme l'autre ? T'a clairement le champ libre et tu l'a toujours eu alors fait pas le con avec moi. T'a loupé ta chance et tu m'emmerdes à être constamment dans ma vie. J'arrive pas à t'en sortir et c'est usant. J'en ai marre de me battre constamment avec ce que j'ressent pour toi. » Elle l'avait craché. Plus ou moins. Elle venait de dire au blond qu'elle l'aimait sans doute plus que prévu. De toute manière, ils le savaient, mais ne ce l'était jamais vraiment dit. Elle ne l'aurait jamais dit...
« Sans doute que ça me ressemble pas, mais j'en ai marre de passer pour la paumée de service, j'ai pas besoin qu'on me prenne en pitié et ils le font tous. Je veux me souvenir et j'y arrive pas. J'aurais voulu que c'te soirée ne soit jamais arrivé, vraiment. Mais je sais pas comment ça a commencé alors forcément...C'est terriblement frustrant et ça personne le comprend, tu vois ? » Lâche la belle demoiselle, les larmes aux yeux. Franchement, l'alcool, ça lui réussissait vraiment pas. Elle finit par plonger ses ambres dans le regard vairons du blond, s'y perdant un court instant. Ou simplement car elle voyait deux pairs d’œils à cette heure-ci.
« S'il te plait, ramène moi dans ma chambre, j'me sens pas bien.» Supplie alors la rousse, quémandant clairement de sa présence. Rien qui allait dans les plans de Hélios qui voulait sans doute être tout sauf prêt d'elle.
 
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Héliodore O'Toole
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MessageSujet: Re: Don't forget me, i beg, i remember you said.   Don't forget me, i beg, i remember you said. EmptyVen 28 Sep - 9:51

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Théoxane & Héliodore

 
"Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches
Et puis voici mon cœur qui ne bat que pour vous.
Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches
Et qu’à vous yeux si beaux l’humble présent soit doux. " - Verlaine

De justesse, je retiens un soupir d’agacement, quand Théo repousse ma main de la sienne. Son geste est rempli d’un mépris qui me fait presque avoir un haut  le cœur ! Elle prétend ensuite avoir compris que je souhaitais la rendre jalouse. Elle a raison, mais par fierté, je ne peux lui faire savoir ceci. C’est coléreux que je dépose le verre de la St James sur le plateau d’un serveur qui passait à proximité. Mon geste est tellement soudain qu’il prend au dépourvu le pauvre gars, qui en sursaute. Je m’en fous. Mon regard ne quitte pas la rousse, qui continue à déverser son flot de colère alcoolisé. Mes yeux s’écarquillent pour finir par se poser ailleurs, quand elle évoque ce qu’elle ressent pour moi. D’un seul coup, ma colère s’est estompée, à défaut de s’être volatilisé. Elle n’aurait pas pu faire mieux, pour me clouer le bec, en quelques mots seulement. Car des mots à lui cracher au visage, avec un ton aussi furieux qu’elle, j’en ai encore beaucoup en stock. Là, je me focalise surtout sur la nécessité de retrouver une certaine contenance, histoire de ne pas la laisser voir réellement à quel point ses mots me trouble. Entreprise difficile, puisque c’est la 1ère fois qu’elle est aussi claire, sur ses sentiments pour moi. Je suis sans voix, me contentant de la foudroyer du regard, une fois que je parviens à l’observer une fois encore. « Tu m’énerves ! ». Je l’avoue, sans détour, sans chercher à cacher à quel point c’est vrai, plus encore en cet instant précis ! Plus encore quand elle a le culot de me solliciter, pour l’aider à regagner sa chambre. Si mon regard avait la capacité de tuer quelqu’un, c’est certain, elle en serait morte ! C’est sans cacher à quel point cette demande me met hors de moi, que je l’invite à me suivre. Avec vigueur, j’attrape son poignet pour l’entraîner à ma suite. On pourrait croire que mon geste est virulent, rien n’est moins vrai, je parviens à y instiller une certaine dose de douceur. Même quand elle me rend complètement fou, je suis incapable du moindre geste de violence contre la rouquine. Ca a toujours été ainsi, et je crains que ça ne changera jamais.

Je suis ouvertement énervé, quand je fends la foule à ses côtés. L’image ne doit pas être très étonnante, cela est connu de tous, que Théo et moi, nous nous entendons plutôt bien, en dépit des rancunes séparant nos familles. Il est de notoriété publiques que lorsque ni Othello, ni Alphée ne parviennent à lui faire entendre raison, je fais parti des rares personnes capable de faire entendre raison à la flamboyante jeune femme. Je ne desserre pas les dents, durant tout le long du chemin jusqu’à sa chambre. Une fois dans celle-ci, je libère enfin la petite sœur d’Othello de mon emprise, et referme vivement la porte derrière moi. Une petite mise au point s’impose, à l’abri des regards et oreilles qui traînent où il ne faut pas. Adossé contre la porte, je déclare ainsi « T’as raison, c’est insupportable cette situation. Alors je vais nous rendre service à tous les deux et me sortir de ta vie. » Ces mots sont crachés, mon regard ne perd pas en fureur, rivé sur la rousse. « C’est plus la peine de venir à mes cours, je vais faire en sorte que tu aies un autre prof ! ». Cette décision aurait dû être prise il y a bien longtemps, mais je n’en ai jamais eu la force ni le courage. Et même maintenant, sachant pourtant que c’est la meilleur des décisions pour l’un comme pour l’autre, une telle résolution m’est douloureuse. Bien entendu, il restera le problème du domaine privé : Othello est son frère et mon meilleur ami, Alphée est son fiancé et mon autre meilleur ami. Il est incontournable que l’on se voit encore. Mais à l’avenir, je veillerais à éviter d’aller voir mes potes, si je sais que la rousse est dans les parages. J’inventerais des excuses pour que mes amis ne se posent pas trop de questions : je sors assez, depuis de longues années maintenant, pour que cela ne paraisse pas trop suspect. « Ca te permettra de continuer ta petite vie bien rangée sans avoir à te soucier du O’Toole. » Mépris de nouveau présent dans ma voix, alors que je crache mon nom de famille. Mais derrière le patronyme de mon père se cache la famille de ma mère. Raison pour laquelle rien ne doit se passer de sérieux entre nous, et qui fait qu’il est plus sérieux que l’on s’éloigne. Je sous-entend clairement que sa vie sera plus agréable, avec le Penbroke, car moins compliqué !

Un nouveau soupir, ma tête qui se secoue de nouveau, et sans un mot, j’ouvre la porte de sa chambre, pour sortir de là. Je pourrais attendre qu’elle réponde, mais je préfère m’éclipser maintenant. C’est tellement plus prudent, bien que très lâche également. A quoi bon rester, de toute façon ? Tout a été dit, elle m'a fait comprendre qu'elle voulait que je sorte de sa vie, et je trouve que c'est la meilleure des choses à faire. Si je l'ai quitté, après tout, c'est pour lui permettre de vivre la vie qu'elle mérite, avec Alphée, sans que mon ombre plane en permanence dans sa vie. Au moins, je sais que ce soir, elle ne fera pas n'importe quoi, sauf si elle sort de sa chambre et ne décide à se taper Will, par exemple. Cela reste une possibilité, et ça me rend fou, mais je n'ai rien le droit de dire. C'est à Alphée, d'être jaloux, moi, il me reste juste à fermer ma gueule, et oublier que je suis amoureux d'une nana qu'il m'est pourtant interdit d'aimer.

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Théoxane St James
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MessageSujet: Re: Don't forget me, i beg, i remember you said.   Don't forget me, i beg, i remember you said. EmptyDim 30 Sep - 15:41


Don't forget me, I beg, I remember you said. @héliodore o'toole and théoxane


Elle était lasse la rousse, vraiment. Elle se demandait des fois si sa vie lui convenait vraiment. Elle faisait souvent semblant et ça, peu de monde parvenait à le voir. Faire semblant d'être heureuse, avoir le masque constamment sur le visage...Voilà ce dont était égayé le radieux visage de poupée de la belle St James. Pas heureuse du tout, non. Elle ne l'était pas. Elle sentait constamment que son esprit et son coeur était tel une coquille vidée. Elle n'avait eu que des onces de bonheurs en vivant son idylle quelque peu malsaine avec le O'Toole et au final, semblait en être privé définitivement. Elle sentait que quelque chose avait changé, qu'il n'y avait plus ce goût de "peut-être", ou du mec qui allait céder à ses petites avances grotesques. Elle essayait le tout pour le tout mais se heurtait à un mur. Un bon mur cette fois qui était rafistolé tant bien que mal. Mais elle ne savait pas tout la pauvresse. Pas qu'il était malade, que sa vie était en péril. Oh si elle savait...Elle l'aurait zigouillé d'elle-même, l'effronté. Qu'il ne lui dise pas ! Même pas à ses amis non plus ! Une honte. Elle lui aurait craché des heures et des heures du venin sur la tronche pour lui faire comprendre mais...elle en était dénudé car forcément..il avait tout gardé pour lui. Ou du moins, elle était la seule à pas savoir. Mais étonnant.

Elle se laisse donc traîner, la misérable, ne faisant guère attention aux gens qui l'observaient un brin attristé ou compatissant. Elle avait envie de leur aboyer à la tronche, les remettre dans le droit chemin en insultant un faux goût ou une parole dénuée de sens mais avait la bouche définitivement close pour l'instant. Elle n'arrivait pas à digérer cette situation et voulait juste être avec lui, personne d'autre. Elle pensait qu'elle l'aurait oui, car au fond...Elle ne voulait que lui. Que Hélios. Pas de Alphée dans sa chambre, pas même de Will. Juste le blond. Le cœur malade.
Elle s'assied lourdement sur le somptueux lit de sa chambre, avant d'écouter les reproches du blond mais aussi sa décision concernant ses cours. Elle sent son cœur se fendre de douleurs. Non, pas ça. C'était sans doute sa seule façon de pouvoir le voir encore. Elle ne voulait pas être privée de ses quelques moments en sa compagnie car elle savait parfaitement qu'il ne viendrait pas de lui-même maintenant, plus jamais. Les larmes commencent à inonder le coin de ses yeux, battant vivement des paupières pour les atténuer et éviter la sentence.
« T'es vraiment qu'un gros con Hélios ! » Hurle alors la rousse, se jetant sur la porte pour lui bloquer la route. Ah non. Hors de question qu'il s'en tire comme ça. Pas avec ce qu'il venait de dire. La noyade était là, tant pis. Une perle saline s'écoule sur ses joues rosés par l'ivresse, avant de le pousser de ses maigres forces, lui donnant d'ailleurs une douleur insoutenable dans la poitrine. Fichue côte fêlée.
« D'où tu te permets de décider ça hein ? Tu sais quoi ? Oui peut-être que je souffre ou souffrais, mais j'ai jamais été aussi vivante. Je suis carrément pas moi ici, avec cet idiot. Je l'aime pas tu comprend ça ? J'suis avec car il est gentil, mais y'a jamais rien eu. T'imagines quoi ? Que je le trompais et lui disait "je t'aime Alphée" comme ça ? T'es aussi con que ça ma parole ?! » Evidemment qu'il l'était , ou il faisait juste semblant. Elle ne savait quoi penser et préférait laisser échapper le flot de merde qu'elle avait à sortir :
« J'emmerde ma vie bien rangée, j'emmerde mes parents qui me forcent à faire ces études à la con que je veux pas, j'emmerde Alphée , j'emmerde ton frère et je t'emmerde toi aussi, car tu sais juste pas ce que tu veux, t'assumes juste pas avoir des sentiments pour moi et l'avouer à tous le monde. T'a pas de courage, tu mets tout sur moi pour te faire bon dos, mais au fond c'est juste toi qui sais pas ce que tu veux, car j'suis sur que moi j'ai du te le faire comprendre plus d'une fois. Alors arrête de m'emmerder avec tes conneries et soit franc au moins une putain de fois dans ta vie ! » Ah oui, c'est la St James assez en colère mais avec un petit coup dans le nez qui parlait. Pas sur qu'elle aurait balancé tant de choses, tant de sentiments en un seul monologue. Mais elle était là, en face de lui, ayant sans trop s'en être rendu compte, saisi le col de sa chemise ouverte pour le tenir avec force, limite violence pour lui montrer qu'elle en avait marre de ses conneries. Mais cela les rapprochaient surtout et la rousse n'avait plus envie de jouer, elle avait envie de passer a l'action et ne s'en priva pas, quitte à se faire encore repousser mais elle était quasi sur que non. Ses lèvres saisirent sans plus attendre celle du blond, ne demandant bien évidemment l'avis de personne pour ça. Elle s'en foutait puisqu'ils étaient dans sa chambre mais dans l'état actuel, elle aurait même été capable de le faire devant tous le monde. Merci l'alcool.
 
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MessageSujet: Re: Don't forget me, i beg, i remember you said.   Don't forget me, i beg, i remember you said. EmptyLun 1 Oct - 17:49

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"Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches
Et puis voici mon cœur qui ne bat que pour vous.
Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches
Et qu’à vous yeux si beaux l’humble présent soit doux. " - Verlaine

Si je comptais partir au plus vite, ça n’était visiblement pas dans les projets de Théo de me laisser me dérober. Je ne suis même pas étonné de la voir se jeter sur la porte, m’incendiant bien copieusement au passage. Je lève les yeux au ciel, pousse un soupir, et laisse mon bras retomber de la poignée de porte, sur mon corps. J’ai tout l’air d’un gamin qui va se faire gronder. Elle ne m’épargne pas dans ses propos. Bien sûr, que je pensais qu’elle retournait vers Alphée, avec des mots d’amour à lui partager. Ils ont tout de même décidés de se fiancer. Une telle décision ne se prend pas sur un coup de tête provenant de nulle part ! Mon agacement ne se manifeste que par mon palais, contre lequel percute ma langue, en un bruit sonore ouvertement dédaigneux. Il faut dire que, non contente de m’en mettre plein la tête, la St James en vient à me choper la chemise. Redoutait-elle que je m’éloigne de nouveau ? Elle me connaît bien. En ce moment précis j’aimerai être partout ailleurs. Je ne suis pas prêt d’entendre tout ce qu’elle me sort, et encore moins prêt à admettre qu’elle ait pu voir juste, sur toute la ligne. Sauf pour ce qui est du fait que je ne sache pas ce que je veux. C’est elle, que je veux. Bien entendu. Je le sais depuis des années maintenant. Mais je sais plus encore que je ne peux pas l’avoir. Et c’est d’autant plus vrai depuis la tournure qu’a pris ma maudite dystrophie musculaire. Je ne peux pas le lui dire. Ni maintenant, ni jamais. Elle doit retourner à sa vie, avec Alphée. Même si elle prétend ne pas en vouloir, ni être heureuse. L’alcool n’a jamais eu de bons effets sur l’être humain, après tout !

Je n’ai pas le temps de répondre. Elle ne m’en laisse pas le temps, surtout. Son discours est à peine terminé, qu’elle fini par m’embrasser. En quelques secondes à peine, j’en oublie qui je suis, où je suis, pourquoi je devrais la repousser, et même des choses élémentaires comme combien font 1 + 1. C’est plus fort que moi. Mes bras attirent plus encore la rouquine, à moi. Et bien entendu, je lui rends son baiser. Mon cerveau a beau se faire la voix de ma raison, et me hurler que je devrais mettre un terme sur le champ à ce baiser, je n’en fais rien. Sourd à la sagesse, je n’agis que par réflexe. Quoi que ça n’est pas si vrai que cela, car ma réaction aurait été toute autre, si ça n’avait pas été Théo. Je n’aurais pas fini par la serrer aussi fortement contre moi, la bloquant entre moi et la porte. Jamais je n’aurais approfondi ce baiser. Pas plus que mes mains n’auraient fini par se poser de la sorte sur ses hanches, comme pour encore plus la rapprocher de moi, en un geste plus que possessif. Mon envie d’elle ne serait pas dévorante, au point de me faire perdre toute raison. Au lieu de ça, ma main droite glisse de sa hanche à sa jambe, quittant le tissu de sa robe pour partir à la découverte de cette peau que je ne connais par cœur, et qui ne cesse de me rendre fou à chaque fois. Et quand je suis à bout de souffle, à cause du baiser, mes lèvres ne quittent pas pour autant le corps de la rouquine, coulissant de ses lèvres à son menton, avant d’aller se perdre dans son coup. Mon cerveau ne parvient toujours pas à se faire entendre, me voici encore guidé uniquement par ce que Théo est la seule capable de faire naître en moi. Il n’y a que lorsque ma main se glisse sous sa robe pour atterrir sur ses fesses, que j’ai comme une décharge en moi. Et le retour sur terre sur veut douloureux. D’un soupir, je cesse mes caresses et mes baisers, restant cependant collé contre la jolie rousse. « Tu m’emmerdes, Théo, t’as compris ? ». Ma main gauche s’écrase vivement contre la porte derrière elle, dans un geste non contenu de rage, et sans doute de frustration aussi. Mon autre main se retrouve derrière la jeune femme, sur la porte aussi, me permettant ainsi, en un geste inconscient, de lui interdire toute fuite. « Tu sais ni ce que tu dis, ni ce que tu fais. T’es trop bourrée pour ça » Et je ne sais pas si j’espère que ça soit le cas, ou si, au contraire, je prie pour qu’elle soit assez sobre pour être consciente de tout cela. « Que ça te plaise ou non, c’est fini, nous deux. Rentre-toi ça dans le crâne, fais pas chier, et deviens Mme Penbroke ! » Ca me tue de devoir lui dire ça, mais c’est le plus sage. Alphée est apprécié par les St James, et il est en bonne santé. Deux choses qui sont loin d’être valables, dans mon cas. Et puis, Othello ainsi qu’Alphée, m’en voudront à vie, s’ils venaient à savoir ce que j’éprouve pour Théo. Je suis même prêt à tout mettre en œuvre pour qu’elle me déteste, afin d’oublier jusqu’à la simple idée qu’elle ait pu croire un jour éprouver des sentiments pour moi. « Va dormir. Ou prendre une douche froide. T’en as bien besoin. » D’un geste, je l’invite à s’exécuter, me décalant d’un pas sur le côté, afin de lui laisser toute latitude afin de partir. De mon mieux, je m’efforce d’afficher un air hautain et méprisant, d’atténuer à quel point j’ai pu être troublé par les dernières secondes. Et pire, à quel point il m’est difficile de ne pas reprendre possession de ses lèvres, pour l’amener jusqu’à son lit, et passer la nuit avec elle.

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Théoxane St James
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MessageSujet: Re: Don't forget me, i beg, i remember you said.   Don't forget me, i beg, i remember you said. EmptyMer 10 Oct - 16:51


Don't forget me, I beg, I remember you said. @héliodore o'toole and théoxane


La rousse pensait avoir ce qu'elle voulait, avoir enfin réussi. Elle avait touché du bout du doigt ce moment qu'elle avait tant convoité, elle en goûtait délicatement les bords, commençant déjà à apprécier ce moment. Difficile à obtenir mais cela en valait la chandelle. Ces lèvres contre les siennes, finissant vite par augmenter en température par la fièvre qui les enivraient depuis trop longtemps. Elle devait exploser, la bombe, le courant entre eux étaient trop fort pour que ni lui, ni elle ne finisse par ne pas céder. Elle était contente, oui. N'avait aucune honte, aucune peine car elle ne songeait pas une seule seconde à Alphée, à Will, à ses parents. Rien. Elle s'en foutait éperdument. Elle devrait avoir honte oui, mais pas un brin. Rien.

Les mains d'Hélios qui glissaient sur elle, c'était pire qu'une électrocution. La chair de poule qui commence à envahir son corps mince, sentant déjà ses jambes céder sous l'envie incommensurable. Oui, elle était comblée, et comptait bien ne pas laisser le blond fuir...Enfin, c'est avant qu'il ne commence à la déshabiller que monsieur fut pris d'une violente remise en question et stoppa net tout ceci. Mais à quoi il jouait bon sang ! Elle se donnait à lui, littéralement. Elle avait eu des mots forts, pour lui faire comprendre des choses qui étaient enfouis depuis des lustres. Elle ne lui avait pas dit le fameux mot, mais elle l'en avait convaincu que c'était semblable. Alors pourquoi arrêter putain ?
La rousse, encore un peu étourdie par le baiser passionné qu'elle venait de recevoir, n'eu pas le temps de comprendre, ce qui se passait vraiment. L'alcool n'était pas son ami sur ce coup. Pas de chance.
« Attend, t'es pas sérieux là ? » Lâche-t-elle un peu bredouille. Elle ne comprendrait jamais Hélios, vraiment. Elle se demandait vraiment si c'était pas elle, le problème en fait. Pourquoi la repoussait-t-il encore alors qu'il semblait avoir tout autant envie qu'elle d'être ici, avec l'autre. Non, elle n'arrivait plus là. S'en était trop.
« T'as un sérieux problème, mec. Vraiment. J'espère que tu regretteras amèrement de m'avoir rejeté, que tu finiras seul avec ta connerie et que tu regretteras ! Lâche que tu es. » Crache la pauvre gamine, avant de voir partir le blond, se laissant tomber bredouille sur le lit. Les larmes ne tardent pas à tomber, se laissant aller dans un profond sanglot, jusqu'à en tomber d'épuisement.
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