connected by tattoos (owen&william)

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owen & william

Récemment tu commençais peu à peu à sortir de ton trou. T’entendais presque ton colocataire te rappeler car pour lui c’était genre pas normal que tu sortais autant alors que d’habitude tu restais bien sagement dans ta chambre à geeker ou alors tu squattais le canapé pour te mater un film ou une série sur netflix. Mais depuis un petit moment tu sortais aussi en dehors du boulot, y a pas longtemps t’avais été à une réunion pour ton club de lecture et y a quelques soirs t’avais vu ce cher Aramis qui t’avait offert un café avant de t’emmener dans une salle d’arcade. Et là aujourd’hui tu avais rendez-vous avec un jeune homme qui était venu te rencontrer à ton salon de tatouage pour justement se faire tatouer et vu que tu l’avais très bien conseillé et que le courant était passé entre vous il t’avait offert d’aller boire un coup et ça te donnerait aussi l’occasion de reparler avec lui de son équipe de basket, équipe qu’il t’avait demandé de rejoindre le jour où il s’était fait tatoué. Du coup tu te diriges vers le café qu’il a choisi, sourire aux lèvres avant de pénétrer l’établissement et de t’y installer le temps que le plus jeune arrive. Tu sors alors ton téléphone, envoyant un message à ce cher Sam en lui racontant un peu tes dernières aventures puis tu le vois finalement arriver du coup tu te redresses, toujours avec ce sourire aux bouts de tes lèvres et tu le salues en te réinstallant à ta place ensuite. « Merci pour l’invitation, tu vas bien ? » lui demandes-tu alors que tu retires finalement ta veste que tu avais gardé jusque-là.

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Une pure semaine de merde, comme Owen n'en avait jamais connu. Il avait failli se faire renvoyer du boulot pour être arrivée cinq minutes en retard - et ça, parce qu'un connard lui avait volé son vélo. Il a pas pu s'expliquer, c'était direct dans le bureau du patron à se faire sermonner. Owen, il a fait qu'écouter, c'était de toute façon peine perdue. Finalement, il s'est excusé et a promis de ne plus être en retard. Il a besoin de son boulot, au final. Même si c'est une job de merde, sans ce job, pas d'université. Et en parlant des cours... il serait bien resté en vacances quelques semaines de plus, pour être honnête. Heureux de retrouver ses potes, c'était bien la seule chose positive du retour des cours. et pourtant, en journalisme, il devrait pourtant se réjouir, non? Mais disons qu'il préférerait s'instruire seul, sans l'aide d'un prof ou quoi que ce soit. Sans examens. Oui, la paresse, c'est tout lui. Et pourtant il a des bonnes moyennes, facilement. À la fin de son cours d'économie (optionnel), il range son cahier dans son sac, ouvre son téléphone. Rappel : café avec William. Ah oui, le type qui lui avait tatoué le pingouin sur sa cheville droite l'autre jour. Il ne lui restait que vingt minutes pour s'y rendre. Il prit le premier bus. Pris dans son dessin, manqua l'arrêt et dû courir jusqu'au café. Un peu essoufflé, il arriva enfin. Le jeune homme l'accueilli avec un grand sourire. « Hé salut! je m'excuse d'ailleurs, c'est moi qui t'invite et j'arrive en retard. Longue histoire. Désolé si je sens mauvais, j'ai couru. » Il s'assied en face de lui. « Alors, je te remercie encore pour mon tattoo, pour vrai, c'est la seule bonne chose qui me soit arrivée cette semaine. »

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Tu n’attendais pas depuis longtemps quand tu vis arriver le plus jeune en courant. Il avait un visage que tu aimais bien. Pas un visage de gars arrogant ou de petit prétentieux. Tu ne sais pas si tu serais devenu son ami en vrai, genre quand tu étais au lycée en études quoi. Du coup quand tu le vois arriver et qu’il te dit de l’excuser pour l’odeur tu ne peux t’empêcher de rire en secouant la tête. « Jai connu pire comme odeur, crois-moi. » Quand tu tatouais surtout. C’est fou le nombre de clients qui sentent pas la rose et qui pourtant ne font rien pour s’améliorer. Hallucinant. « Je n’ai fait que mon boulot. Puis je suis fier de ton tatouage, un pingouin c’est original. » souffles-tu alors que tu remarques un serveur qui arrive pour prendre votre commande. Tu demandes un chocolat chaud et tu ajoutes, une fois que la commande est prise et le serveur parti. « Raconte-moi tout, qu’est-ce qu’il s’est passé de mal ? » demandes-tu alors que tu lui lances un petit sourire.

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Il avait toujours aimé le café, du moins surtout depuis le lycée. On le retrouvait toujours avec sa tasse de café, ça embêtait un peu les profs. Il donnait à chaque fois comme excuse que sans café, il dormirait dans la classe. Évidemment, il exagérait. Mais les profs l'appréciait, alors il s'en sortait toujours. C'était donc tout naturel pour lui d'inviter William à son café préféré. Client fidèle, il y allait presque chaque jour. Il connaissait le menu par coeur. Pour lui, un café noir. Sans sucre, sans lait. Le plus pur possible. Parfois, il commandait un vanille française, car il aimait son goût sucré. Mais lorsque le serveur (Joseph, son pref) vint prendre leur commande, il choisit le café noir. « Oh, moi j'y vais toujours dans l'originalité. », rigola-t-il au sujet du pingouin. William le questionna sur sa semaine merdique. « Disons que j'ai failli me faire renvoyer de mon boulot, ensuite, les cours ont repris et on dirait que je ne trouve aucune motivation, j'ai fait de l'insomnie pratiquement chaque nuit, je ne vis que sur le café. Bon, je vais survivre. J'imagine... » Le serveur revint avec leur commande. « Santé à toi, mon cher! »

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Tu n’aurais jamais pensé rencontré un ami via ton boulot. Après tout les clients étaient des clients, point. Mais d’un autre côté c’était pas comme s’il était interdit de devenir amis avec ses clients, du coup c’était un peu ce qui se passer avec Owen. Il avait un truc qui te mettait à l’aise et t’inciter à sortir de ton trou, toi qui était soit le nez dans ton boulot ou alors la manette de jeu en main, ton côté geek ressortant bien trop souvent au grand dam de ta personne vu que ça te fait t’enfermer sur toi-même. « J’aime bien ton originalité alors. » lui lances-tu dans un sourire avant de l’écouter te raconter sa semaine merdique. Toi qui te disait que ta vie était mouvementée vu que tu avais vu deux personnes cette semaine, trois en comptant aujourd’hui, et que tu avais dû lire des livres pour la future réunion du club des poètes disparus. « Tu remportes l’oscar de la semaine la plus pourrie, je te l’accorde. » dis-tu dans un petit rire nerveux, levant la tasse que Joseph vient de te rapporter et tu en bois une longue gorgée avant de reprendre la parole. « Mais pourquoi tu fais des insomnies ? Tu penses trop aux cours ? Et pour ton boulot, c’était quoi la raison ? » T’es curieux. Un peu trop de temps à autres. Tu ajoutes cependant. « Je sais qu’on ne se connait pas depuis longtemps mais si jamais ça ne va pas, appelle-moi ou envoie-moi un SMS, ce sera mieux que de pas dormir ou faire des conneries. »