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 all the shit he's done - with Lotte

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MessageSujet: all the shit he's done - with Lotte   all the shit he's done - with Lotte EmptyMer 3 Oct - 2:51

all the shit he's done
Noa&LOtte


Central Eastside, ce quartier qu’il connaissait par cœur, il en avait foulé chaque centimètre carré à la recherche du meilleur emplacement pour réaliser tel projet, pour construire tel nouveau bâtiment, comme si le centre-ville avait réellement besoin d’un nouvel hôtel, d’une nouvelle galerie d’art, de n’importe quelle nouvelle connerie que l’empire Ruebens pouvait lui fournir. Tu parles d’un empire, il n’avait d’empire que le nom. Pour Noa, un empire représente surtout des quantités d’argent absolument astronomiques. Ah oui, ça l’argent ils l’avaient les Ruebens, le pognon, le fric à ne plus savoir quoi en faire. Mais étaient-ils réellement heureux pour autant les Ruebens ? Pas sûr…
Trois mois que la lecture du testament avait eu lieu, trois mois qu’ils avaient tous appris ce qu’ils soupçonnaient déjà. Il se rappelait de la gueule de sa mère, cette tête gentiment outrée, comme si elle se doutait déjà de ce que ce bout de papier allait leur révéler. Lui aussi il le savait au fond, que son père avait certainement une quantité d’autres gosses qui trainaient aux quatre coins du monde, tout autant de maitresses aussi dévastées qu’eux par la perte de leur si cher amant. Combien de fois n’avait-il pas couvert les amourettes de bureau de son père, les liaisons de sa mère avec le coach sportif de la famille ? Mais cette fois c’était différent. Toute sa vie Noa avait donné de son temps, de son énergie et de son ambition pour subvenir aux envies et aux rêves de ses parents. Des parents qui n'en n’avaient clairement rien à foutre de sa gueule, soyons clairs. Les gosses Ruebens, ils avaient été élevés par des nourrices, des baby-sitters, des femmes de charge, toutes aussi charmantes les unes que les autres, mais les parents Ruebens ils s’en foutaient eux. Ils voulaient juste jouir de leur fric à profusion, et là-dessus, ils se débrouillaient comme des champions.

Il foulait le pavé des trottoirs, il observait autour de lui tout ce qui représentait cette ville, une pointe de fierté en sachant que c’était sa famille qui était responsable de l’architecture de certains des bâtiments de Portland. Architecture, c’est un grand mot. Leurs hôtels n’étaient pas les plus beaux, ils étaient juste immenses, ils donnaient cette putain d’impression de pouvoir si chère au cœur de son vieux père. C’était pas de l’architecture, c’était de la puissance, point barre, ni plus ni moins. Son père se fichait pas mal que ça se fonde bien dans le décor.
Il y a trois mois, quand il avait appris qu’il n’y avait pas que lui et ses sœurs, qu’il y avait un autre gosse, un bâtard né de la relation entre son père et une de ses trainées, Noa s’était demandé quoi faire. Mais pas longtemps. Il avait sacrifié sa putain de vie lui, il avait tout sacrifié, son amour de la musique, son amour tout court, pour satisfaire son père et rejoindre l’empire, alors il n’allait pas laisser ce gosse lui arracher tout ce qu’il avait construit, tout ce qui lui appartenait. Alors il était là, à Central Eastside, avec un papier dans sa main, sur lequel était rédigé à la va-vite une adresse. L’adresse de cette fille. Il était même incapable de prononcer son nom de famille. C’était quoi ça ? Et elle venait d’où déjà ? Au moins il était allé la chercher loin celle-là, et pas juste sous le nez de sa mère, de ses sœurs, de n’importe qui.
Il frappa, le visage dur, les traits serrés, les yeux cernés, il n’était que l’ombre de lui-même, comme toujours quand il parlait affaires. Elle ouvrit, elle était belle putain.

Bonjour. J’m’appelle Noa Ruebens. J’imagine que ça te dit quelque chose.

Il en savait rien en fait, savait-elle seulement qui était son père ? Était-elle à Portland par hasard ? Non, il n’y a pas de hasard quand ça concerne les chiffres, elle savait forcément qui il était et que leur père était mort. Sion qu’est-ce qu’elle foutrait à Portland ? Et il l’avait tutoyée en plus… Bah, de toute façon ils étaient du même sang, ils allaient bientôt devenir les meilleurs amis du monde… Tu parles, ça c’était no way.



@Lotte Bjornsdottir
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