Like fire and gasoline ϟ

Valnero, Rafaël
ft. Jhona Burjack ≈ crédit@kaotika Like fire and gasoline ϟ 2850219100

.

"Insane, inside the danger gets me high
Can't help myself got secrets I can't tell..."

(identification complète) Rafaël Archange biblique, sainte signification pour les fervents croyants. « Dieu guérit ». Toutefois pas toutes les plaies, il n’en avait jamais cru, ange déchu aux ailes écorchées par ce vil royaume. De blanches, elles s’étaient teintes de rouge, mais cela lui allait tellement bien. Valnero Patronyme renié et pourtant pas encore effacé, seul héritage le reliant encore à ce jeune garçon, frère cadet qu’il recherche encore dans les rues malfamées, des murs ravagés par ses magouilles. Héritage du pays aux beautés à perte de vue. (âge) vingt-neuf années de combats effrénés contre le destin malsain dont il n’y croyait les déboires vicieux, bercé par la poudre blanche, les paumes nerveuses se crispant en un poing qu’il brandira encore et encore. Indéfiniment. (lieu et date de naissance) Sang Colombien dans les veines, rendant sa peau ardente, teinture exotique. Il est né à Medellín, endroit jadis oublié, délaissé pour son désir d'aventure et de retrouvailles. Et puis, cette ville ne lui manque plus, les souvenirs sont nombreux, il ne s'attarde pas à les garder en fardeau sur ses épaules. (statut civil) Célibataire, jeune fauve encore dans la nature, à mi chemin entre désir et loyauté . (emploi ou études) Gants non de velours sur ses larges paumes, c'est un boxeur, sport canalisateur de ses pulsions violentes. Mais il ne s'arrête jamais, non, il traîne toujours dans les rues obscures, entre conneries et avidité, piétinant ces règles, qu'il ne cesse d'outrepasser. Again and again. (orientation sexuelle) Hétérosexuel dansant dans l’ambiguïté. Dangereux, prédateur insatiable appréciant les courbes et les flammes hantant les regards d’encre de chine. Toutefois parfois ses yeux s'attardent où ils ne devraient pas, c'est un chasseur, Rafaël. (statut financier) $$$$. Entre magouilles et vieux plans, il s'en sort comme il peut. C'est un homme à qui il ne faut pas beaucoup, guerrier appréciant l'effort pour le réconfort de la récompense. (traits de caractères) volcanique ✗ explosif ✗ insatiable ✗ bon vivant ✗ audacieux ✗ violent ✗ marginal ✗ tourmenté ✗ impitoyable ✗ protecteur ✗ loufoque ✗ amer ✗ sauvage ✗ sensuel ✗ intrépide ✗ charismatique ✗ imprévisible.(doppelganger) jhona burjack (groupe choisi) remember me.

✑ Il a la plume légère et les muses d’antan l’inspirent Rafaël, il rêve des mots et les teint sur le papier avec excellence. Virtuose des phrases et des rimes qu’il aligne avec subtilité, il étonne, surprend, éblouit en dévoilant ce talent caché. Il vit pour écrire, il pose son sang sur cette page blanche, se délecte de pouvoir la revoir remplie de ses manuscrits. Tout cela dans le plus grand silence, dans son club de lecture et écriture et tandis que ses pieds quittent la salle, on constate avec effroi qu’il redevient la bête errante qu’il a toujours montré être. Il a le talent mais pas l’audace, ses écrits il les garde, papiers par milliers sous un quelconque oreiller. Peut-être un jour, osera-t-il les montrer en rêvant de se faire publier.

✑ Homme amer, sali par le monde, trahi par les proches, déshonoré par son propre sang. Il est de ceux qui observe le sol à chacun de ses pas, pour ensuite lever le museau vers la toile infinie. Il déborde de vécu, vaste, vibrant devant les étoiles qu’il pourrait nommer. L’éducation lui a manqué les premières années, mais il s’est bien rattrapé.

✑ Il a un molosse, immense chien qu’il a lui-même dressé de ses propres forces. Son El Dorado qu’il dit, le seul qui peut partager son lit et sa nourriture tous les jours, jusqu’à la fin de sa vie.

✑ Les barreaux devant les yeux, il a déjà fréquenté la prison, pendant presque une année avant d’être libéré. Expérience infâme, expérience dont il en ressort troublé et amer, mais également étonné et fier, il a su en tirer de ces années de calvaire une force. Cohabiter avec autrui alors qu’il est une bête solitaire étant presque impossible toutefois il a survécu, appris de ses erreurs, reconnu ses limites. Il n’en est pas pour autant meilleur non, il reste et restera toujours affreusement bancal.

✑ Il souffre de Narcolepsie depuis quelques petites années déjà et cela lui a valu énormément de problèmes durant sa fin d’adolescence. Il parvient à détecter ce moment fatidique où commence réellement à se sentir somnolant et tente au mieux de gérer l’ingérable, généralement lorsqu'il s'ennui. Il dort énormément, est toujours fatigué mais énormément actif. Bien que cela puisse sembler compliqué il a accepté la chose, ce n’est point un homme qui se plaint des obstacles posés sur son chemin.

✑ Il a un jeune frère, Javier et c’est la prunelle de ses yeux. Il a promis de toujours le protéger, ils étaient jeunes, si insouciants malgré la misère familiale dans laquelle ils vivaient. Toutefois son petit frère est parti, pris en charge par une autre famille. Il ne l’a plus revu depuis cependant, Rafaël est un homme de parole, il remuerait ciel et terre pour le retrouver et accomplir sa promesse.

✑ Il aime le feu Rafaël. Il l’attire, lui brûle les paumes et les doigts si souvent qu’il en perd sa sensibilité à la chaleur. Il a eu des crises de pyromanie, des instants où il a désiré tout emporter dans les flammes. Pour lui, c’est un signe de renouveau. Désormais il se maîtrise, se musèle, se mord la langue à sang. La seule chose qu’il n’allume ce sont le bout de ses cigarettes et le creux des reins des inconscientes.

≈ Burning desire

Enfance bercée de poudre blanche et harmonie de violence, ponctuée par les courses utiles uniquement pour la reine de la maison. Jeune femme perdue accro aux substances, il avait saisi si tôt que le danger trônait dans la poudre immaculée. Renié et blessé, gosse traînant dans les rues lors d’horaires indécents, il était plus l’enfant de la Lune et du Soleil que de cette génitrice avare en gestes d’affection. Il faisait partie de ses enfants des rues Rafaël, traînant de ses baskets usées le long des rues de Medellín, l’innocence épurée s’évaporant à chaque randonnée. Il crevait sous le soleil de plomb, longeant les rues immenses, pauvre gosse abandonné par cette femme, non fichue de s’occuper d’elle. Non fichue de s’occuper de lui. Pire encore, elle s’était perdue dans les bras de l’homme à nouveau, ayant un autre ange aux ailes arrachées. Javier qu’elle avait prononcé, menant une cigarette à ses lèvres si gercées qu’elle ne cessait de tenter de mes humecter. Javier. Oui. Ange cadet qu’il devrait protéger de ses ailes perdant de leur immaculée blancheur. Mais il l’aimait Javier, malgré toutes les reproches qu’elle pouvait leur faire dans son manque de substances.

Elle pourrait le morceler, démanteler et briser, toutefois elle ne pourrait jamais le détruire. Il tiendrait le coup, pour ce petit gamin, son frère cadet, ange aux boucles brunes relâché dans ce monde âpre, où les couleurs existantes n’étaient que le noir de l’obscurité et le blanc des drogues consommées. Par elle. Mère marâtre. Celle qui aurait dû être sa mère, qui n’était qu’une camée abandonnant le fruit de ses entrailles sur un sol froid. Et lorsque que Rafaël vit le reflet de son visage dans ses deux jeunes prunelles, il se fit et lui fit cette promesse : il prendrait toujours soin de lui. Il le protégerait toujours. Et que jamais, il n’aurait la même enfance que lui.

Cela n’avait pas manqué...

Yeux bruns observant la silhouette minuscule de l’ange aux boucles indomptables s’avancer, pris dans les bras d’une autre famille, arraché à ce foyer maudit, mais aussi à lui. Et il avait assisté impuissant à la scène, encore gamin relâché dans cette terre aride, gorgée de soleil. Javier était parti. Lui s’en retrouvait seul. Indéniablement seul. Il lui manquait. La situation devenant pire encore, lui dans le danger des rues, n’ayant aucun réel foyer dans lequel retourner. Et cette femme, jamais elle ne posa de baisers tendres sur son front, jamais elle se gorgea ses joues de tendres gestes d’affection. Puis un jour, elle dans sa déchéance le plongea le corps entier dans cette baignoire remplie d’eau, il s’était senti partir, mais il s’était accroché, fervent combattant, sans doute tout aussi intrépide après toutes ses petites années d’aventures. Il avait tenu bon, crevant de ses poumons gorgés d’eau, lorsqu’elle l’avait relâché, il était parti, loques comme vêtements. Parti voir ailleurs, sombre, sombre gosse.

⌁⌁⌁

Ses pas le menaient dans les quartiers les plus chauds, où le danger rôdait à chaque coin de rue mais malgré ça, il s’émerveillait encore comme un enfant devant la diversité de ce monde trop immense. Indéniablement seul, fils de la solitude et de la misère, Rafaël s’en était sorti en se liant à de mauvaises rencontres, narcotrafiquants influents qui voyaient en lui une nouvelle main d’œuvre. Il vivait dans cet environnement toxique, dangereux, violent en y laissant grandir sa propre violence, mélange de frustrations et de non acquis, manque d’amour qu’il compensa en ambition. Et il était audacieux le gamin, si audacieux, que la poudre qu’il pouvait vendre lui brûlait les yeux, qu’il allait toujours plus loin, fou avide de conquêtes, adolescent découvrant son corps et celui d’autrui. Simple rouage dans une machine immense et pourtant il était désiré, comme né pour les magouilles, grandissant dans ces rues qui furent comme un deuxième foyer pour lui. Il avait appris à la dure, élevé dans la difficulté, tentant de se rassurer en se disant que Javier lui, avait eu un début de vie meilleur. Un peu moins brusque. Et ses poings se brandissaient inlassablement tandis qu’il œuvrait de grand homme à grand homme, qu’il réglait ses conflits dans les coups et l’agressivité, que pourtant parfois, il se mettait en réclusion dans un coin, découvrant une plume qui au début se fit discrète, puis plus proche du divin. Mais ces capacités là, elles n’étaient pas désirées, elle n’étaient pas demandés, il ne pourrait rien en faire. Ainsi, œuf à peine éclôt, il fût étouffé dans le monde sombre, dans ce monde où il était déjà attaché aux grands hommes de l’économie illégale, collier autour du cou, tendant la laisse.

Mais il n’était pas un animal que l’on dresse.
Il n’en a jamais été.

Et peut-être bien qu’elle l’avait deviné au premier regard, en voyant cet enfant fruit de ses entrailles ressembler tant jour pour jour à l’homme qui l’avait engrossé. Peut-être qu’elle savait qu’il ne traînerait que dans le mauvais.

Il ne le saurait jamais réellement.

Les pas discrets rentrant d’une journée agitée traînèrent encore contre le paillasson, le salissant de boue et de restes de pluie. Le tintement de ses clés contre ses poches, ces mêmes qu’il posa sur la table, avant de constater qu’elle n’était pas posée sur son canapé, une cigarette à la main, les yeux immenses et rougis tant elle avait été usée par les jours. Non, elle n’était pas là, elle ne lui avait rien balancé de son accent parfait, elle ne roulait pas des hanches de sa silhouette longiligne, la vaste chevelure d’un noir intense recouvrant ses joues. C’était le silence absolu. Ses sourcils se froncèrent, devant l’impossible de la situation et il la sentait, cette mauvaise sensation, boule au ventre, angoisse persistante. Elle était là, au beau milieu de sa gorge et de ses poumons. Une sueur froide roula le long de son échine, tandis qu’il partit à sa recherche dans toute la maison. Il fait toutes les minuscules pièce, sans rien trouver, ne trouvant que des loques de vêtements et autres accessoires jetés et lorsqu’il osa poser un pied dans la salle de bain, seulement lorsqu’il osa y poser un pied. Il la vit. Crinière noire encre débordant de cette baignoire usée, sur les veines de traces de piqûres, des comprimés recouvrant au sol et elle, sans aucun pouls, sans aucun souffle. Et il avait tenté de la réveiller Rafaël, oh il avait tenté, il l’avait secoué, désarmé, les larmes aux yeux tandis que ses paumes désormais plus larges tenaient les frêles épaules de sa mère. Il avait espéré, dix bonnes minutes de suppliques, à appeler son nom, à l’appeler mama pour une de ses très rares fois, à crier qu’elle ne revienne a en perdre l’air dans ses poumons mais elle était partie, trop vite. Elle l’avait abandonné. Il ne s’était jamais senti aussi seul.

Ensuite. Tout est parti trop vite.
Il a dégringolé, retombant dans ce cercle vicieux de colère et de remords.

Si jeune encore, pas encore majeur, pas encore un homme à part entière. Et cette mort fut comme de la poudre pour les flammes, elle le rendit ivre, sauvage, brutal, encore plus qu’il ne l’était. Ses crises de pyromanie se firent plus nombreuses, il brûlait absolument tout ce qu’il pouvait trouver, sombre gosse, ne s’arrêtant que lors de ses cercles de combat de rue très fermés. Il avait perdu une sorte de raison Rafaël, car même si cette femme n’avait pas été exceptionnelle, elle restait indéniablement sa mère.

Les amas de violence et de feu lui ont brûlé et arraché ses ailes.
Ange encore immaculé de ses villes de fête, ange à qui on aurait encore tout pardonné.
Il s’est fait enfermé, emprisonné derrière les barreaux d’argent, où seules les paumes peuvent coulisser.
L’atterrissage avait été monstrueusement brut et une fois encore, il s’est retrouvé pantelant devant cette vie qui ne lui avait rien donné.
Ou presque...

⌁⌁⌁

Bête prisonnière, attachée contre son gré dans cet espace où il ne pouvait rien espérer. Il en avait vu des choses à ce moment-là, les conditions de cette prison étaient désastreuses, il n’était pas rare qu’un accident de ça et de là vienne ponctuer les semaines. Ils étaient traités comme du bétail, de la viande à jeter plus tard, des raclures de ce monde trop vaste. Et il n’était pas sociable, il ne connaissait rien à la foule, il ne connaissait que les profils. Il était malin Rafaël, il savait qui éviter, avec qui se lier. Et tout cela avait été un calvaire, de longs mois ponctué d’une attente obstruée par son fatalisme. Toutefois, il n’avait jamais cessé de se battre, garçon fier, créant les rimes dans sa tête avant de ne les coller sur papier, encore une fois ses écrits étaient cachés. Avant de n’être retrouvés et mis en lambeaux par un des prisonniers. Il avait vu rouge, Dieu n’avait jamais pansé ses plaies, il restait meurtri, si fragile, si bancal. L’explosion avait été brûlante, il s’en était pris des coups, mais il en avait tellement donné également. Huit mois avant que l’on ne le sorte de là, que l’on ne vienne le délivrer, encore un de ses grand hommes les mains salis par l’argent et les vies. Il ne lui avait pas tendu la main par compassion non, il ne lui avait tendu la main que parce qu’il voulait qu’il bosse pour lui. Car il lui serait redevable. Sa liberté avait été achetée et il en demeurait âpre mais toujours fier.

Une fois sorti de ce calvaire, il avait été relâché dans la nature, non sans le fameux rappel que sa vie ne valait rien de plus, qu’il n’était qu’une marchandise servant à vendre de meilleures marchandises. Oh. Ce boss là était dur, homme d’affaires n’hésitant pas à faire couler le sang. Il l’avait modelé à son image, piétinant petit à petit sa compassion pour le rendre chaque jour un peu plus impitoyable. À force de vivre dans la violence et le crime, on fini par s’y retrouver, il était dans son milieu Rafaël, petit favori compétent et discret, charmeur des dames, conquérant des cœurs et des cibles. Et il était toujours aussi indomptable, apte à faire le moindre sale boulot, machine mise en route, doberman dangereux. En ces temps-là, il aspirait à retrouver une certaine stabilité, compagnon de solitude, apte mais couvant une bien handicapante maladie.

Narcolepsie.
Encore une sombre blague de la destinée.

Il n’en avait pas parlé, sans doute se serait-on débarrassé de lui en sachant qu’il ne pouvait plus servir à rien. Et il ne pourrait plus tenir ce volant comme il le faisait si bien, on lui aurait interdit ce droit, coupé sa liberté et personne ne coupait sa liberté. Alors, il avait menti, voyageant de ville en ville dans ce pays qui était le sien, mêlé à la foule, répandant les substances comme on répandait les rumeurs. Et il avait bossé, d’arrache pied, jurant presque fidélité à cet homme tant il avait vu les saisons et années défiler. Le temps avait bâtit un homme. Un homme attirant le regard d’une personne qu’il n’aurait jamais dû toucher.

Cattleya.

La beauté colombienne et son regard d’un bleu envoûtant, fascinante créature qui occupait ses moindres pensées, qui désarmait l’homme qu’il était. Vingt-quatre ans, date où l’amour l’a frappé, lui, hypnotisé par ses courbes, par son sourire, par ce somptueux caractère mélange d’instabilité et confiance. Oh, elle savait le pouvoir qu’elle avait. Elle savait que pour une fois, pour la première fois il était à genoux, à ses pieds, si fier et pourtant si amoureux. Toutefois, elle était une rose défendue dans un jardin de perles sucrées, des belles colombiennes qui pourtant, ne lui arrivaient pas à la cheville. Fille d’un des influents, maître du cartel de la drogue colombien, homme détenant tout pouvoir. Il ne pourrait jamais l’effleurer, mais il a essayé Rafaël, intrépide créature latine, audacieux jusqu’à se brûler les ailes. Ils ont joué à ce jeu de séduction caché pendant encore trois années, trois années où lui inaccessible s’en retrouvait piégé. Mais bon sang qu’il l’aimait. Bon sang qu’il était fou d’elle, au point de tout abandonner et de fuir cette vie de misère pour ses beaux yeux.

Et c’est ce qu’il a fait.
Ils ont fuit ensemble, oubliant le temps d’un instant qu’ils étaient menottés à ce sombre monde rempli de rage et d’interdits.

⌁⌁⌁

Amour violent ramenant à la destruction. Fou. Dangereux. Sauvage. Ses mains s’agrippaient à ses cuisses pour les soulever tandis qu’il se perdait dans son regard. Des mois de fuite, d’aventures, de secrets et de cachettes. Ils avaient fuit le contrôle du cartel, oubliant tout du passé pour n’être qu’elle Cattleya, jeune femme ambitieuse et lui Rafaël, ange aux ailes arrachées. Le temps passait à une vitesse folle, tandis qu’eux découvraient à nouveau la vie et les attaches, cette vie qu’ils auraient peut-être toujours dû mener. Neuf mois. Neuf longs mois de bonheur pur, de folie, d’ambition grandiose. Neuf mois où il avait été putain d’heureux depuis le départ de Javier. Parce que cette fille, c’était la femme de sa vie. Toutefois il savait, il savait qu’ils ne pourraient jamais être ouvertement ensemble, qu’au dehors les hommes de son père les recherchaient, avides de récompenses et sans pitié. Vivre dans ce monde obscur lui avait appris de tas de manières de se cacher, mais ils ne pourraient jamais leur échapper éternellement. Il ne dormait jamais sur ses deux oreilles, hormis pendant ses crises de narcolepsie et elle, elle était la seule à savoir qu’il les avait. Brillante qu’elle était. Fascinante.

Mais il l’a perdu.
Retrouvés par ses chiens de l’enfer, on l’a criblé de coups, piégé, tirant une balle en plein abdomen. Dans son piteux état, il avant rampé hors de cette pièce en feu, en sang, ravagé par la douleur et par la peur. Il l’a retrouvé là, avachie sur le sol, sans oxygène, complètement morte. Et il a été détruit Rafaël, manquant de crever de chagrin et d’hémorragie, paralysé de nombreuses minutes devant ce corps sans vie de cette femme qui aurait dû être sienne. Puis, il a tendu les bras, rassemblant ses forces pour la porter de ses muscles tremblants. Il n’a eu que le temps de quitter les lieux et de la déposer sur le sol. Elle était morte. Il ne pouvait rien faire pour elle. Encore. Être torturé abandonné dans les rues de Colombie. Le cœur mis en lambeaux... une énième fois.

À nouveau seul, il trouva le moyen de s’occuper de ses blessures, son piteux état éveillant un semblant de pitié venant de la part d’une vieille femme. Malgré tout, il aimait ce pays, retrouver la chaleur humaine de personnes n’ayant presque rien mais partageant tout. Il est resté six mois chez elle, en cachette, à participer à des magouilles et organiser son futur voyage aux USA. Il avait besoin de le retrouver, de retrouver le seul ange qui ne lui avait pas été arraché, celui qui aurait toujours toute sa loyauté. Alors il s’est démêlé Rafaël, pour retrouver cette fichue ville dans laquelle il était caché, pour partir retrouver un pays qui n’était pas le sien et dont il ne connaissait rien.

Et désormais, le fauve solitaire s’est retrouvé un frère d’armes, un quotidien, un loisir, il peut exprimer sa créativité hors que dans sa chambre. Et il espère accéder à sa mission principale, à savoir retrouver Javier.

(prénom/pseudo) forgìven. (pays) piti pays près de la France. (ton avis sur le forum) je l’aime. Le design superbe et la communauté qui est comme une deuxième famille donne envie de rester. Like fire and gasoline ϟ 2850219100

(tu nous a trouvé où?) je suis un DC Like fire and gasoline ϟ 3065377166

. (type de personnage) c’est le scénario de Javier Valnero-bae & le prelien de Hélio bb. Like fire and gasoline ϟ 3231186741

oh ENFIIIIIIIN il est là @Javier Valnero @Savannah Coleman
je suis trop contente pour tati, elle l'attendait avec impatience le petit raf et puis avec toi lupa, ça va être top Like fire and gasoline ϟ 3065377166

j'ai trop hâte du sujet à 4 Like fire and gasoline ϟ 2125147593

rebienvenue ici et bonne chance pour ta fiche Like fire and gasoline ϟ 911240563

c'est top top Like fire and gasoline ϟ 1566949112

je suis trop contente pour tati Like fire and gasoline ϟ 911240563

faites nous des étincelles. Like fire and gasoline ϟ 3672205607

TES LAAAAAAAAAA ENFIIIIIIIIIIIN !!!!
Like fire and gasoline ϟ Giphy

Tes trop beau, tes parfait. Ta plume est juste magique. Elle colle trop bien à Raf, tu vas faire des merveilles avec lui. Merci de l'avoir pris et de le tenter, jsuis trop happy, ta refait ma soirée !!! Like fire and gasoline ϟ 911240563

Jte prévois des rps de fou avec Wade et Jaja. Like fire and gasoline ϟ 1888532012

Et parce que j'abuse de mes droits, voilà, double post de l'irrespect Like fire and gasoline ϟ 135601880

OFGWIETFN IWGE FW POWZEOFZW **meurt sur son clavier, dans la dignité tout de même**

Like fire and gasoline ϟ Omg-omg-omg-gif-7

Cet accueil encore Like fire and gasoline ϟ 911240563

Vous êtes vraiment des amours jpp, à chaque fois je suis émue ;;
@Asher Rifkin ¬ MAIS OUIIII !! J'ai trop hâte pour le rp à 4, ça va être vraiment génial, on va rire jpp Like fire and gasoline ϟ 508937431

Merci à toi mon chou, tu es un ange, j'espère faire honneur à ce sublime raf'

@Javier Valnero ¬ Big brother is hereee !!! Like fire and gasoline ϟ 3231186741

Cette invasion de gifs magnifiques, je suis DCD derrière mon écran jpp je t'aime sérieux. On aura du feels, on va mourir, ça va être adorable leurs retrouvailles ! Javier va avoir Raf sur le dos en mode gros caïd protecteur Like fire and gasoline ϟ 1200676285

les deux

>>

Like fire and gasoline ϟ Tumblr_mi95a0qLdO1s1g5g6o2_500

@Wade O'Connor ¬ Coucou toi, quel abus tu nous fais là Like fire and gasoline ϟ 3231186741

Mais j'aime ça mon loup I love you

Prépares ton petit cœur, j'arrive Like fire and gasoline ϟ 476434625

Like fire and gasoline ϟ Tumblr_inline_ph2vyx5r0c1sqks9b_540

c'est
si
beau
je
gvrziogjzopeg)pa
re bienvenue par ici

Heummmmm ok je suis sur tel donc je peux pas mettre des gifs et tout et tout... Mais je suis trop contente de voir ce raf enfin tenté ça promet plein de drama Like fire and gasoline ϟ 1566949112

Vous me fatiguez avec ce rp à 4 je crois qu'il vous obsède... Jpp de vous mdr Like fire and gasoline ϟ 1641244580

Welcome back en tout cas t'es so sexy comme ça Like fire and gasoline ϟ 549671019

Bienvenue par ici Like fire and gasoline ϟ 2850219100

J'te préfère sans rien entre les jambes moi :3

Mais re-bienv'nue quand même ma belle ^^

Rebienvenue ici avec ce beau mix de scénario et pré-lien Like fire and gasoline ϟ 1200676285

Le club se remplit peu à peu, c'est cool Like fire and gasoline ϟ 1641244580

Il est plutôt mignon le frangin Valnero. Like fire and gasoline ϟ 3672205607

Re-bienvenue par ici, courage pour ta fiche ! Like fire and gasoline ϟ 2850219100

damn, mais cette testostérone qui se dégage Like fire and gasoline ϟ 135601880

ta plume et enfin le raf.
re ma biche Like fire and gasoline ϟ 3065377166

t'es canon même avec un paquet dans le caleçon Like fire and gasoline ϟ 3625086695

Re chez toi

Rebienvenue ici I love you

MES LAPINS EN SUCRE Like fire and gasoline ϟ 1530815888

Merci encore pour l'accueil, vous êtes des anges vraiment, toujours aussi chaleureux Like fire and gasoline ϟ 911240563

Navrée pour le retard, je voulais comme toujours avancer sur ma fiche et... ma carte réseau est remorte jpp, j'ai dû me débrouiller sur tel, mais j'ai réussiii Like fire and gasoline ϟ 3231186741

bienvenue parmi nous, love !
Félicitations beau gosse, te voilà à présent validé !

Comme tu le sais, je suis fan de ta plume. T'as une capacité à décrire tellement bien les émotions, les sentiments. Et surtout. Poser une ambiance dans le récit. Rafaël tu l'as travaillé, ça se sens et tu l'as sur le bout des doigts, vraiment. Je trouve que tu te l'est parfaitement accaparé, le personnage tu l'as vraiment dans la peau et j'te dit chapeau, parce que c'est jamais facile de prendre un scénario et de savoir se l'approprier, plus difficile que de devoir en même temps te diriger dans les lignes posées par le créateur du scéna'. Bref, tes validey beybey Like fire and gasoline ϟ 1888532012

Je t'ajoute aux différents bottins, ton seul devoir à présent sera de bien t'amuser sur ntltc ! Tu peux également créer ta fiche de liens pour te faire des amis, un ou plusieurs scénarii pour partager tes aventures & même participer à la roulette du rp si tu veux faire des connaissances en profitant de sujets cocasses proposés par le staff !

FWOEIOHIWUGTEFLI TWZOEFUHé WTIéGHW OIFZH WéOTEZW Like fire and gasoline ϟ 1530815888

*meurt de joie* Merci Wadou, tu es un amour, je sais plus où me mettre Like fire and gasoline ϟ 911240563

Mais je l'aime ce petit Raf' c'est mon bb je pouvais pas résister à tenter de lui rendre honneur !