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 nos braises bacchanales (bens)

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Jean Forman
Jean Forman
Portland Babes
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MessageSujet: nos braises bacchanales (bens)   nos braises bacchanales (bens) EmptyLun 24 Sep - 15:36

Jean, elle s'est donnée aujourd'hui. En conquête des meilleures festivités, pour le sacre d'un ovale au front blond samaritain. A mener bataille contre des œufs blindés; à bringuer contre les recettes épouvantails. Brigue sans dessus dessous. La guerrière improvisée. Se sentant davantage désemparée face aux fouets qu'aux forets tropicales maintes fois arpentée. Tablier en guise d'armure de fortune, armée dans le métal industriel forgée dans l'âme dinatoire. Et en bon soldat, il y a des plaies de guerre pleins les contours venustés. Phalanges déformées par les degrés zélés; gueule d'ange éclaboussée par la gourmandise en zestes. Des pansements pour nouvelles chevalières cache-misères. Égratignures sous parures. Tout ça, pour de la pâtisserie. Ou plutôt de la pâte tapisserie. Où des constellations de coulis luisent sur les façades diurnes. Puis, la passionné se lance en quête de frivolité. De cotillons loufoques pour quelques joies aux éclats criards en guirlandes. Quitte à perdre notion du temps. Car à présent, il y a ce parfum corsé dans les airs. Cette ère opiniâtre pour envahir les précédentes harmonies. Une anthracite nébuleuse créée par son propre big-bang. « Oh merde non ! » Fracas de voix, à la connotation des grossièretés.

Ça dévale alors les sentiers modernes. Cœur contres tempes; peur dans la panse. Cavale face à sa propre infraction. Et ces crises qui crissent contre ses fatalités. Ça donne raison à des mœurs personnelles qu'elle tente d'abolir. Piètre ménagère qu'elle est. Course folle pourtant interrompue, une surprise bien trop crue en vue. A découvrir le dernier désiré, sa silhouette de Jupiter à travers le couloir embrumé. La furie contemple l'imprévu en minois familier. Et les pensées en panique qui fleurissent en bombe sous la jungle de sa caboche. De son portrait bariolé de paillettes alimentaires, la farine en contraste au cacao de son aquarelle affolée. Folie des grandeurs qui sera son fléau. Pour finalement dégobiller d'un accent brut, l'ahurissement profané. « Qu'est-ce que tu fous là ? » A déranger ses plans; à merder son propre anniversaire. Il est trop tôt. Bien trop tôt. Puis il y a un dernier élan cacophonique qu'elle tente de troquer contre une nonchalance débordante. Histoire de sauver quelques meubles, l'humeur des baroudeurs qui foire. A balayer la noirceur de ses maladresses d'un revers manuel : grand sourire en guise de mascara à maquiller la mascarade chaotique. Puis une relance de responsabilité qui vient lui percuter ses délires brouillons. « Oh c'est vrai ! Le gâteau ! » La furie qui s’éclipse vers la cuisine pour foncer vers le four grondant. Les pognes qui plongent alors dans la gueule brulante, la carne qui s'esquinte à ses crocs ardents. Ça grogne de douleur, mais le sauvetage prime sur la torpeur. Au point, où elle en est, y laisser un doigt de plus, ce n'est guère le pire comparé au massacre pondu par ses soins. Et finalement, y en découle trésor. Un peu fumant, un peu ragoutant, mais juste à temps l'incendie. Quoique ça aussi, ça aurait pu être une merveilleuse surprise.
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Bens Goldstein
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MessageSujet: Re: nos braises bacchanales (bens)   nos braises bacchanales (bens) EmptyLun 24 Sep - 15:44

la cacophonie du métal vrombissant, cette résonance assourdissante devenue mélodie apaisante. quotidien de l'homme ours oeuvrant dans sa forêt ravagée. bens qui arbore les plaies des milles aiguilles qui taillent ses phalanges anesthésiées de la corne des travailleurs. la sueur au front et les muscles endoloris, son encéphale brûle de la minutie qu'il façonne des marques fines sur le bois. les rondes sinueuses qui se dessinent au gré de ses doigts qui se mouvent avec délicatesse, font voguer sa conscience dans les contrées florissantes d'amazonie. ses idées en pensées, posées sur papier, prennent finalement forme dans l'ébène. une fierté exprimée par de simples sourires timides et les heures que l'on ne compte pas à fuir une réalité assommante pour rejoindre le monde merveilleux de son art. lui, avocat perdu aux rêves cabossés d'une existence pénible, devenu maître de la création. de ses phalanges arthrosiques naissent joyaux de frêne. les paupières marquées des réveils aux aurores, bens porte le noir en fard. drogué à l'excellence, les litres d'arabica s'insinue dans ses veines alors qu'il se traîne sous la cadence des diffusions hertziennes. en ce jour singulier qu'il semble oublié, il tue ses heures dans cette passion qui le dévore. mais morphée le gagne et avec son comparse prince des sables, allourdi ses paupières. une année de plus qui pèse sur la balance. vingt-neuf ans. le désastre.

la pénombre n'a pas gagné les rues lorsqu'il quitte l'atelier jonché des brisures de bois. ses pas automates le mènent à travers rues et quartiers dans un demi-sommeil qu'il songe à briser d'une tasse énergisante. les marches semblent supplice de ses cuisses engourdies alors que seul le réconfort d'une maison silencieuse le fait encore tenir debout. mais c'est la brume épaisse qui vient chatouiller ses narines, piquer ses opales déjà rougies. une expression d'inquiétude qui se mêle à la stupéfaction vient s'écraser sur sa mine grisonnante. un cataclysme, une tornade humaine déferlée contre son foyer a ravagé la clarté de ses terres. le coeur en bataille manque d'exploser quand l'intéressée ose l'agression. bens trop désarçonné par l'état de sa cuisine reste béat. la bouche béante qui se mouve sans son. sa cervelle en bouillie qui se bat dans la confusion la plus totale. bens qui sent ce mélange de joie et de tristesse. un gâteau ? l'encéphale qui bugge. une surprise ratée. son anniversaire, c'est vrai.

@jean forman
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Jean Forman
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MessageSujet: Re: nos braises bacchanales (bens)   nos braises bacchanales (bens) EmptyMar 25 Sep - 17:31

Cadeau empoisonné contre son gré. Ça dépose sur la table l'envergure du fiasco. Contemplation plate et sans dévotion. Dégoût des dégâts. Il y a un certain chagrin dans cet échec cuisant. Un peu trop cuit en est d'ailleurs le charbon gastronomique. Mais l'optimisme fait penser qu'il a juste bronzé un peu trop vite. Si seulement. « Ok euh..! » Balance-t-elle dans les abois d'une ligne directive à suivre. Esprit sauvage davantage adepte à la spontanéité. A la farfouille de solutions soudaines. Dans le tombeau fourmilière du psyché, ça creuse des ressources à la pioche frénétique. Et la poitrine griffé par les greffes toxiques, hurle à la pureté. Alors, la tornade s'élance encore. Elle ouvre les quelques cloisons de verre, ceux transformés en vitraux par la pluie crépusculaire de l'instant présent. Nuancier en vue, panorama aquarelle, l'orange rosé qui émerveillera toujours la rosée de ses yeux. « Alors, d'abord, assis-toi. » Pognes toutes en bosses qui se pose sur les épaules rouées de l'ébéniste. Ça enfonce la grande stature sur l'un des trônes de bois, histoire d'aiguiller ses inquiétudes en une vive insouciance. A glorifier de ses paumes en peine, l'élu du sacre embrasé. « Bon Goldstein, t'étais pas censé voir ça...» Les phalanges s'élèvent de leur appuie pour s'élever dans l'abstrait. Arabesques hardies, distinguant la scène embrumé à ses pensées premières. « ...comme ça à la base. » Puis le tourbillon se mouve à nouveau, la lucarne déviant sur une recherche brouillon. Les objets désirés crevant son attention, une victoire discrète s'immisce sur le faciès. Orne ainsi les facettes carbonisées par des bougies cache-misères. Imperfection qu'elle illumine d'une grâce de travers. A croire qu'il y a un certain charme derrière. Les beautés lisses bien insipides selon ses caprices, vous dira-t-elle. Enfin, pour ce qui en est de son résultat pâtisser, il s'agit davantage d'excuse que de convictions réelles.

Puis, la mélodie des désordres qui se renchérit. L'encre de ses sourcils se contorsionnant en figure faussement strict. Une moue aux poings contre hanche, aux essences contrepoints. « Qu'est-ce qui te prends aussi, à vouloir rentrer si tôt ? » Maudite mauvaise foi. La question qu'elle jette en graviers contre le reflet ébahi. Aucun désir de réponse à la clé, juste l'orage envers son jardin. Soupir las pour châtier sa propre rage. A bas ses impulsions sans nom. « Excuse-moi, c'est pas ce que... Enfin bref. Joyeux anniversaire Bens ! » L'aurore qui balaie l'horreur. Soleil en sa silhouette. Les mirettes moirant dans un vernis sincère. Est ce reflet franc d'une reconnaissance. Et cette danse de l'âme où il en est la muse inconsciente. Elle lui sourit à pleines dents. Bras écartés dans une mélodie théâtrale. Bien plus d'humeur comédie que dramatique. Truquant le décors funeste par un troc des plus fervents. A tenter d'offrir une attention à sa hauteur. A lui, l'Herackles des travaux de titan qu'elle représente. Au saveur malgré lui. Et puis bordel, c'est quand même son anniversaire, ça se fête.

@Bens Goldstein
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MessageSujet: Re: nos braises bacchanales (bens)   nos braises bacchanales (bens) EmptySam 29 Sep - 6:36

l'épuisement en fardeau. bens, bossu, frère de notre dame. son palpitant qui résonne des cloches souvenirs de gosse. contre ses tempes s'explose un fracas émotionnel dans la contemplation des dégâts. papier peint moucheté et brume asphyxiante. jean catastrophe, anéanti les clichés machistes. en elle meurt la femme de bon ménage. des éclats nourriciers, sa bonté n'en trouvera que bonne volonté. mais il ne peut faire de ses capacités un miracle, qui des deux a tout gâché ? le calme en masque, cette facette bienséante, bens sent le feu tordre ses entrailles. il maudit cette maladresse meurtrière, pleure du sang versé sur ses espoirs de légèreté. les prunelles serrées font scintiller les étoiles du dehors. cartographie de ses espérances. en songe, ses iris retrouvent le paisible. mais ils se heurtent au désespoir. gâteau cadeau, ce fiasco fardeau. brûlé à vif, comme son échine frissonnante. bens automate obéi à la poigne lourde de jean. bienheureux de la rencontre de son corps contre le bois, loin de lui la crainte que ses membres flanchent. sa fatigue décuplée par la stupeur. bens se sent étourdi par les tourbillons de ses bras et peine à imaginer ce comment il était censé découvrir ça. ce ça qui le prend de panique. la tornade. qui va effacer les traces de son passage ? puis son œillade creuse, se perd dans la contemplation craintive. les bougies en chandelles, manquerait plus qu'elle y mette le feu.

madame morale qui se pointe en mauvaise foi. bens qui boue des nerfs à vif. et sa difficulté à garder sa contenance mord ses traits blanchâtre. le calme face à la tempête. intérioriser. les mots fracas qui se crashent dans sa boîte crânienne alors que bens reste impassible. imperméable, ou presque. ses poings marquent le bois des manches de son trône. et sa langue meurtrie de ses propres blessures. bens qui la croque, ce goût de sang dans la gorge. il se berce des pensées douces d'une jean chaleureuse. bonne volonté, qu'il répète. mais ses excès font virevolter les vagues de son vase en trop plein. les nœuds qui barrent ses épaules et qu'elle vient apaiser d'une lueur fervente. un sourire qui découvre ses canines en retour. c'est la joie qu'on lit sur ses iris courbaturés. merci, murmure timide pourtant fruit du coeur. de ce fiasco bens ne ressent plus que reconnaissance et gaieté. lui qui pourtant s'est contenté de balayer les intrusions formelles toute cette sainte journée, se sent l'âme fêtarde de ces jeunes années. quand allégresse laisse place à questionnement. comment tu sais ? prunelles effarées devant sa clairvoyance, bens presque soupçonneux de cette étrangère recueillie avec bienveillance. la crainte de mettre les pieds dans ce même tourbillon d'erreurs. jean n'est pas margo. et margo n'est pas jean. qu'importe ... dis moi juste qu'on est pas obligé de, enfin tu vois, goûter ça ? rire aux éclats d'une ironie cruelle. bens serait prêt à y mettre les crocs. glouton affamé. tu me diras c'est sûrement meilleur que ça en a l'air. lèvres chaleureuses et prunelles à la recherche d'approbation. bens tente le secours de cette peine perdue. mais au moins il aura un anniversaire. un anniversaire, en bonne compagnie.

@jean forman


Dernière édition par Bens Goldstein le Sam 29 Sep - 11:53, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: nos braises bacchanales (bens)   nos braises bacchanales (bens) EmptySam 29 Sep - 7:10

Je te hais
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(Et je sais qu'au fond de toi tu sais que tout ce que tu as dit est vrai)
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