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 un dîner dont on se serait bien passé... (bens)

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Bens Goldstein
Bens Goldstein
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MessageSujet: Re: un dîner dont on se serait bien passé... (bens)   un dîner dont on se serait bien passé... (bens) - Page 2 EmptyDim 30 Sep - 17:14

les mains en cadre, il n'a que ses prunelles en horizon. quatre iris qui forgent les murs, fondateurs de l'instant. dans le profond de son azur, il se perd dans la contemplation de l'alternatif. une existence parallèle qu'il toise avec cette mélancolie paradoxale. des et si remues ménage, qui le portent vers des contrées verdoyantes. bens gosse qui trébuche sur la toison dorée de la cadette et non de l'aînée. un univers onirique dans lequel il s'entiche de l'autre frangine. et ce fil d'une existence divergente à laquelle il n'aura de réponses. ce n'est qu'un songe qui s'évapore lorsqu'il retrouve les pieds sur terre et qu'elle se trouve là, sous ses opales crevées. daisy que son coeur a choisi. erreur ou destin. elle l'aura pourtant mené à cet instant où ses sens en vrac lui murmure un retour en arrière. et si, savannah c'était trouvé sur son parcours, la première, ressentirait-il cette attirance certaine ou n'est-ce que le fruit de cet instant hors des possibles et cette saveur d'interdit ? peut lui importe car cette sensation est bien là, nichée au creux de ses entrailles, agrippées d'une main de fer, tendre et fougueuse. cette contradiction en étincelle qui menace de l'embraser du feu des enfers. et son myocarde qui éclate, des milliards étoiles célestes quand ses lèvres s'écartent en un murmure. toi, que sa résonne dans sa caboche désorientée. pantin de sa dame, le corps plume sous ses phalanges, bens s'écrase en un écho contre l'étagère. étourdi, sous les manettes de l'incompréhension. toi, qu'elle lui dit. toi. lui. ce qu'elle désire. et à l'incompréhension se mêle l'appréhension. celle d'une témérité à laquelle son organisme veut succomber tout entier. un désir où se mêle la peur d'un après douloureux, de principes volants en éclats. les miettes de sa raison en fracas contre ses lèvres avides. son coeur en bataille, ses pensées en tornade. sait-il au moins ce qu'il veut, lui ? ses phalanges glissantes, étoiles filantes, sur son torse en émulsion, y laissent une trace brûlante. une empreinte fiévreuse de cette excitation déroutante. et ses lèvres gourmandes qui gagnent les siennes. brutes, sauvages, impatientes. ce baiser qui brûle de la frustration de l'attente. savannah qui le brusque, envoie valser ses pensées qui se heurtent contre ses méninges défraîchis par l'alcool. bens hors de contrôle qui ne pense pas une seconde à repousse ses avances, trop enivré par les saveurs de sa bouche, le parfum de sa langue. sa fougue, sa passion, dévorante. d'un geste emprunt à la douceur contrastant à sa pulsion fauve, sa main vient encadré sa joue, prendre possession de ses traits. de l'autre, bens pousse leur corps à corps, la serre plus contre lui. comme pour la sentir, s'imprégner de sa présence, s'assurer que ce n'est pas un songe, une hallucination douteuse due à l'ivresse. et est-ce l'ivresse de la boisson ou celle de sa peau qui repousse le mélodrame de ses pensées. bens qui ne réfléchit plus, aux conséquences, aux raisons. bens porté par l'instant, habité par ses désirs inavoués. ces désirs qui ne lui viennent que d'elle. savannah. dans son éthylisme, c'est elle qu'il voit, qu'il ressent et non le souvenir trouble de daisy. qu'elle. le trouble du flou, des mélanges malsains dispersé. bens la désire, elle. son souffle épuisé, saccadé par leur frénésie endiablée, le force à s'écarter. un instant, juste un instant, pour la contempler. le silence en réponse, leur langage est autre. mais le manque l'accapare et c'est à son tour qu'il s'empare de ses lippes juteuses. les mains en cascade, baladeuses, curieuses. ses phalanges qui découvrent son être, partent à sa quête pour en marquer les finesses. d'une poigne puissante, il vient l'élever. poids plume dans les airs, assise sur son trône invisible. dans ses bras il la tient, contre son corps en émoi. et en un tourbillon mal contrôlé, vient inverser leur sort. savannah désormais plaquée contre le mur. bens qui gardent ses lèvres scellées au siennes, comme un besoin vital. celle de se consommer et de se consumer l'un l'autre. mon dieu savannah, si tu savais ... ses lèvres qui se délient, son souffle écrasé des battements de son palpitant. si tu savais, comme je te veux. moi aussi. le désir qui s'échappe de ses lippes, confessions à l'envolée. son esprit en pagaille et son coeur en perdition.

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MessageSujet: Re: un dîner dont on se serait bien passé... (bens)   un dîner dont on se serait bien passé... (bens) - Page 2 EmptyDim 30 Sep - 18:32


un dîner dont on se serait bien passé....
" toi. " ce mot qui s'était échappé de ses lippes déliées. ce mot qui avouait son ressenti, celui qui exprimait ses sentiments enfouis, ceux qui brûlaient à l'intérieur. cette flamme qui la consumait un peu plus à chaque seconde. elle  avait maintenant atteint son apogée. telle une explosion de désir pour lui. une boule de feu qui ruinait tout ce à quoi elle tentait de se raccrocher. balayés tous ses principes. toutes ses appréhensions. envie partagée ou non. elle s'en moquait. elle sombrait. plongeait éperdument sur lui pour venir finalement s'écraser sur ses lèvres. et là, tempête dans son cœur. des vents qui venaient tout arracher sur leur passage. des torrents de passion, d'excitation, et d'appréhension à la fois qui se mélangeaient. sav, elle se fondait en lui comme si c'était un besoin, une pulsion incontrôlable qu'elle n'arrivait pas à refréner. comme s'il était sa bouffée d'oxygène, l'air qui lui manquait. bens il venait fermement la rapprocher de lui, coller un peu plus son corps brûlant contre le sien. sa main venait glisser sur sa joue pour s'en emparer, pour la rapprocher de ses lippes déchaînées. bon sang. si c'était un rêve, qu'on ne me réveille jamais. plus jamais. qu'elle se disait. sav, restant sur la pointe des pieds pour continuer cet échange savoureux, resserrant un peu plus son emprise autour de son cou, laissant glisser ses doigts habilement contre sa peau. elle apprenait à définir les contours de cet être qui la faisait tant fantasmer. puis il se reculait, la repoussait doucement avant d'égarer ses prunelles dans les siennes. elle en restait abasourdie. à bout de souffle. elle le regardait, incapable de dire un seul mot. incapable de bouger ne serait-ce qu'un centimètre de son corps sous le choc. sav, elle tentait de reprendre sa respiration, de se remettre de ce traumatisme qui l'avait heurté de plein fouet. mais qu'elle s'était infligée de son plein gré. ils se regardaient quelques secondes, leurs iris incandescents traduisant leurs pensées abruptes, leurs envies folles de se découvrir d'avantage. de profiter rien qu'un peu plus de ce moment hors du temps. bens, il l'attirait de nouveau vers son visage, prenant possession de ses lippes. celles qui n'attendaient que lui. celles qui brûlaient de désir pour cet homme intouchable. sav, elle lui rendait son baiser frénétiquement, incapable de réussir à contenir le feu d'artifice qui se jouait dans sa poitrine. ces sensations qui se décuplaient, cette flamme qui explosait. elle l'embrassait avec ardeur, mordillant doucement ses lèvres, les caressant la seconde d'après. ses mains se laissaient guider à la découverte de son anatomie, impossibles à arrêter. puis son corps qui s'envolait, venant se nicher au creux de ses bras. savannah, soulevée par ce géant, victime de sa poigne puissante qui l'attirait à lui, qui venait la coller contre ce mur. elle venait encadrer son visage pour pouvoir se fondre sur sa bouche un peu plus intensément. l'air venait à manquer. elle suffoquait à l'intérieur, mais elle ne voulait pas arrêter. non. jamais. c'est finalement bens qui se détachait d'elle. la fixant intensément, dans un murmure presque inaudible. "mon dieu savannah, si tu savais .." elle tentait de le sonder, reprenant son souffle en même temps que son cœur palpitait de plus belle. ça cognait dans sa poitrine. c'était la folie. un énorme bordel. merde. est-ce qu'il allait la repousser ? lui dire qu'ils avaient fait une énorme bêtise ? ses yeux se faisaient plus grave, elle ne respirait plus. pendue à ses lèvres. ses iris le suppliant de ne pas dire un mot qui pourrait tout gâcher. arrêter ce moment si particulier qu'elle appréciait si fort. "si tu savais, comme je te veux. moi aussi." comme un coup de fusil. une balle qui se perdait dans l'air. ça résonnait dans sa tête. "je te veux." cette chaleur intense qui la parcourait. ce soulagement qui l'enivrait. alors c'était partagé. cette envie était bien réciproque. non, elle ne se l'était pas imaginée. mais était-ce juste pour ce soir ? juste à cause de tout cet alcool qui coulait dans leurs veines ? tout cela ne resterait que suppositions. parce qu'à l'heure actuelle elle s'en moquait. qu'importe qu'à l'aube, il prenne la fuite. qu'importe qu'il lui échappe aussi vite qu'il venait de se fondre dans ses bras. sav, elle ne voulait pas penser à l'après. elle ne pouvait pas. préférant profiter de ce moment sensuel avec l'homme qui hantait ses pensées. il était là, à quelques centimètres de son visage, la serrant dans ses bras, l'élevant telle une princesse qu'elle avait toujours voulu être. " je suis à toi. " qu'elle murmurait simplement. sav, elle venait approcher son visage du sien, l'effleurant tendrement de son nez, se frottant contre lui pour être sûre qu'il était bien là, qu'il n'était pas une illusion. ses mains agrippaient un peu plus fermement son vêtement. elle se remettait face à lui, le dévorant du regard. " toute entière. " soufflait-elle en dévoilant un sourire mutin. finalement il était là. il allait être sien. maintenant ou jamais. plutôt tout de suite. peu importe les conséquences. les répercutions. elle voulait se donner à corps perdu pour cet homme. pour celui qui entretenait les papillons qui volaient en son fort intérieur. sav, elle passait les mains dans ses cheveux, affectueusement, avant de venir les saisir un peu plus fort. l'approchant à vive allure contre elle. ses lippes qui se fondaient dans les siennes. c'était de nouveau la folie dans sa tête. dans son cœur. sav, elle profitait de chaque instant comme si c'était le dernier. elle chiffonnait le tissu de ses mains désireuses d'en connaitre plus. désireuses de passer sous ce vêtement qui faisait barrière à ses caresses. elle venait finalement dénouer ses jambes qui entourait sa taille, se laissant retomber sur le sol si dur, si froid, de ce perchoir improvisé qui l'avait chamboulée. la blonde le regardait intensément, laissant ses doigts glisser le long des boutons de sa chemise, avant de venir les défaire un à un. et quand elle recroisait ses yeux, elle se sentait déjà en manque de sa bouche, en manque de ses baisers. elle voulait juste recommencer encore et encore. s'abandonner à lui. juste le temps de cette nuit.




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MessageSujet: Re: un dîner dont on se serait bien passé... (bens)   un dîner dont on se serait bien passé... (bens) - Page 2 EmptyDim 30 Sep - 19:35

les confessions en murmures portées par les effluves de vin, laissent les sens en vrac dans une explosion exultante. savannah qui initie leur effervescence, de ses lippes avides, gourmandes, sauvages. une étreinte charnelle qui pousse son corps au bord du précipice. le vide effrayant d'une allégresse qu'il pensait perdue. ses gestes pourtant retrouvés, automatismes guidés par ce désir fervent de découvrir chaque parcelle de sa peau. bens, se délecte de la douceur de ses lèvres, malgré leurs gestes brusques, précipités. leurs souffles ivres qui se mêlent, s'emmêlent. une tempête qui le prend au corps, soulève ses tripes, des dizaines d'émotions qui le parcourent. et les frissons que ses phalanges lui procurent, nichées dans sa nuque, à la recherche d'un contact, un rien qui marque la présence de l'autre. dans ses gestes haletants bens cherche les indices du réel, veut éloigner l'onirique et se laisser bercer par ses baisers fougueux. je te veux toi. ces mots qu'il ne pensait jamais rêver d'entendre. ces mots qu'il ne pensait pas non plus vouloir prononcer. et pourtant bens ne désire que ça. cet instant, leurs échanges, elle. leurs écumes qui se mélangent, les caresses et la chaleur qui lui papillonne le ventre jusqu'à son entre-jambe, alerte. savannah, l'intouchable, l'interdite. savannah presque soeur qu'il ne voit plus qu'amante. elle et son contact brûlant. le manque que sa distance lui procure. bens qui finalement porte son coeur au bord des lèvres, proclame son désir. leur excitation partagée, envie réciproque de ne faire qu'un, ne serait-ce qu'une nuit. à deux, ensemble. juste eux. dans la pénombre de cette grange et sous l'effet de l'éthylisme. qu'importe si leur étreinte meurt avec l'aube. qu'importe si l'effervescence s'évapore telle la rosée. l'instant le brûle de sa flamme incandescente, tout la marque de ses lèvres, chaudes humides, tout contre les siennes. de poignes possessives, bens dépeint un territoire qu'il imagine sien. en cet instant. savannah qu'il possède de ses lippes qui la savourent. son palpitant qui trépigne, tambourin de sa cage thoracique et qui résonne tout contre ses tempes dans un écho assourdissant. presque sourd, bens reste obnubilé par son sens du touché, décuplé par ses envies folles de la découverte. ses jambes entrelacées forcent leurs corps un peu plus l'un contre l'autre. bens son poids puissant qui la maintient contre le mur, qui n'ose bouger plus de peur de la voir lui glisser entre ses phalanges curieuses. la folie le gagne dans ses paroles murmurées, d'une sensualité désinvolte qu'elle vient lui arracher. elle est à lui, tout entière. il ne lui en faut pas plus, pas même ce sourire mutin qu'il lui rend au centuple. ses mots qui portent sa frénésie à son apogée. quand elle fait preuve d'une douceur, éphémère. si furtive qu'elle disparaît dans la fermeté de ses gestes. tantôt dure, tantôt affectueuse. savannah aux milles saveurs qu'il savoure sans satiété. pas un soupçon d'hésitation qui gagne son esprit pourtant prisonnier du questionnement. bens devenu bête sauvage envoûté par sa proie. mais n'est-ce pas elle qui a fait de lui sa capture alors qu'elle montre son emprise de ses baisers frénétiques. elle qui s'échappe bien malgré lui, retombe à ses pieds. ses iris plantés dans les siennes, exaltés. où on devine a flamme d'un désir trop longtemps refoulé. puis ses lèvres gagnent son cou, quand ses phalanges à elle se glissent sur sa chemise. les caresses à fleur de peau qui le gagne alors qu'il s'amuse avec la membre fine de sa nuque. sous ses baisers et ses crocs, il goûte le parfum de sa peau. à son tour, bens glisse ses doigts malicieux sous son vêtement obstacle. cette robe d'un blanc presque ironique. blanc angélique qui contraste de leurs actes non catholiques. savannah démon de cette nuit. défait de son habit de soie, bens sent la brise du dehors se heurter à la chaleur brûlante de son corps. son échine aux aboies, sous les frissons que laissent son doigtés. et comme s'il n'y tient plus, il la débarrasse de son superflu. cette robe qui tâche le sol de son éclat moucheté de la terre laissée par leur aventure dans le champs. et qui laisse à sa vue ses courbes qu'il devinait à peine sous son habit de grand enfant. de ses lèvres il vient dessiner le rebondi de sa poitrine puis, tourmenté par le manque, rejoins ses propres lippes pour s'y confondre. les mains qui se perdent au creux de ses reins, qui s'étirent jusqu'à sa lune pour rencontrer ses fesses qu'il se presse de remonter à lui. le souffle court, épuisé de leur agitation, il vient dégager des mèches folles venues masqué son visage. si tu pouvais voir à quel point t'es belle en cet instant un murmure qu'il vient plaqué contre son oreille, le souffle chaud à la rencontre de son échine. alors qu'il s'élance à nouveau à la poursuite de sa peau. incapable de la laisser s'enfuir, déjà accroc.  

@savannah coleman
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MessageSujet: Re: un dîner dont on se serait bien passé... (bens)   un dîner dont on se serait bien passé... (bens) - Page 2 EmptyLun 1 Oct - 7:14

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MessageSujet: Re: un dîner dont on se serait bien passé... (bens)   un dîner dont on se serait bien passé... (bens) - Page 2 EmptyLun 1 Oct - 16:08

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MessageSujet: Re: un dîner dont on se serait bien passé... (bens)   un dîner dont on se serait bien passé... (bens) - Page 2 EmptyMar 2 Oct - 9:19

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MessageSujet: Re: un dîner dont on se serait bien passé... (bens)   un dîner dont on se serait bien passé... (bens) - Page 2 EmptyMar 2 Oct - 17:59

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MessageSujet: Re: un dîner dont on se serait bien passé... (bens)   un dîner dont on se serait bien passé... (bens) - Page 2 EmptyMer 3 Oct - 18:26

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MessageSujet: Re: un dîner dont on se serait bien passé... (bens)   un dîner dont on se serait bien passé... (bens) - Page 2 EmptySam 6 Oct - 13:50

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MessageSujet: Re: un dîner dont on se serait bien passé... (bens)   un dîner dont on se serait bien passé... (bens) - Page 2 EmptyDim 7 Oct - 6:06

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MessageSujet: Re: un dîner dont on se serait bien passé... (bens)   un dîner dont on se serait bien passé... (bens) - Page 2 EmptyLun 8 Oct - 15:57


je pense qu'on devrait renommé ce sujet, parce que finalement ce dîner - même s'il a pas eut lieu - on s'en serait pas passé un dîner dont on se serait bien passé... (bens) - Page 2 1200676285 un dîner dont on se serait bien passé... (bens) - Page 2 1028577855
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MessageSujet: Re: un dîner dont on se serait bien passé... (bens)   un dîner dont on se serait bien passé... (bens) - Page 2 EmptyLun 8 Oct - 20:36



non je ne change rien tout est parfait comme ça. du début jusqu'à la fin I love you et ouais jmen serai passée pour rien au monde non plus un dîner dont on se serait bien passé... (bens) - Page 2 476434625
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MessageSujet: Re: un dîner dont on se serait bien passé... (bens)   un dîner dont on se serait bien passé... (bens) - Page 2 EmptyMer 10 Oct - 16:10

le palpitant encore dans les étoiles, bens observe les constellations que forment les grains de beauté sur le corps de savannah. ces petits détails auxquels il n'avait pas porté attention, trop absorbé par leurs émois. et leurs ébats terminés il sent un gouffre se former au creux de son estomac. une sensation de vide oppressante qui aurait pu le tordre s'il n'était pas insensibilisé par les effluves passées. penaud face à son minois inexpressif, bens sent l'atmosphère peser lourdement sur leurs épaules, venir alourdir l'air pénétrant dans ses poumons. encore sous le choc de cette bulle d'extase venue s'éclater contre son visage défraîchi par l'ivresse et la fatigue, il lui faut un instant avant de reprendre ses esprits. de remettre les pieds sur terre. de faire face à la réalité, mordante. et bens, il est toujours pris dans cette tornade d'émotions qui l'a soulevé avec elle. cette passion impulsive - et inappropriée - qui émane encore de son myocarde. et bens, c'est ce qui le pousse à la rejoindre sur cette table, à porter ses lèvres à son cou. à s'en emparer d'un doux baiser furtif d'où émane toute cette douceur dont il est capable. bens l'agneau. bens qui se délecte de ces instants qu'il sait derniers, cette parenthèse qui prend fin. lui pourtant si sincère, s'adonne à des actes trompeurs. ces gestes dont le principal responsable reste l'ébriété qui coule dans ses veines. sur les traits fins de son visage il le devine, bens. il devine qu'elle aussi le sait, qu'elle aussi le sent. et quand elle vient s'emparer de sa paume, en caresser les lignes, quand elle laisse ses lippes rougies par leur effervescence s'exprimer, tout se confirme. ses espoirs, ses attentes, ses craintes. cette idiotie, cette bêtise. mais aussi cette violente passion qui vient le tourmenter. bens il aimerait lui dire des mots doux, des mots rassurants. il aimerait qu'elle retrouve cette vivacité qu'il lui aime tant, cette confiance charmeuse. il voudrait que l'hésitation disparaisse de sa voix, que ses lèvres chassent les tremblements. mais bens il se veut aussi sincère qu'elle l'est en cet instant. et c'est pourquoi ses lèvres s'entre-ouvrent alors que les pensées s'entre-choquent dans sa boîte crânienne, les neurones en combustion. elles se mouvent en silence alors que la réflexion lui est difficile. il n'ose pas parler, n'ose pas prononcer quoi que soit de plus qui pourrait envenimer la situation. parce qu'au fond, bens, il est incapable de savoir ce qu'il désire vraiment. bens, il sait ce souvenir marqué à jamais en sa mémoire. et il espère, sincèrement, il espère et il pense ne pas le regretter. mais demain ? demain, quand tout lui sera clair, il ignore ce qu'il en pensera. et c'est toutes ces raisons qui empêchent ses paroles de sortirent d'entre ses lèvres. qui le force à ne pas s'exprimer sur ce qu'il ressent. bens, il est presque soulagé de la voir se lever et disparaître. parce que loin de lui elle lui ôte l'obligation de lui répondre. mais son palpitant s'emballe vite quand l'idée de la voir fuir s'imprègne dans son esprit. ses prunelles qui scrutent chacun de ses mouvements avec un étonnement espoir qu'elle ne se rhabille pas et le quitte sur ces quelques mots, que cette caresse aux creux de sa paume ne soit pas la dernière. des espoirs qui le prennent aux tripes alors qu'il les sait égoïstes. des espoirs qui s'envolent quand il l'observe s'installer un lit de fortune près des mottes de pailles. et son sourire amusé qui vient renaître sur ses lèvres quand elle allège l'atmosphère d'un brin de gaieté. lui qui se redresse pour la rejoindre un peu plus loin dans la grange. fais moi une petite place qu'il prononce, les lippes toujours plissées. sous les draps, il en oublie la brise fraîche venue s'insinuée dans la pièce. bens, il vient coller son corps brûlant - et nu comme un ver - contre le sien, ses bras en anneaux autour de savannah. une proximité qui se veut les réchauffer. le museau au bord de son échine, chatouillé par sa chevelure anarchique, il s'enivre une dernière fois du parfum de sa peau. avant de s'endormir sur cette pensée, et si le temps pouvait s'arrêter.

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Savannah Coleman
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MessageSujet: Re: un dîner dont on se serait bien passé... (bens)   un dîner dont on se serait bien passé... (bens) - Page 2 EmptyMer 10 Oct - 19:38


un dîner dont on se serait bien passé....
il ne disait rien. à ses paroles, il ne répondait pas. sa bouche entrouverte ne laissait échapper aucun son. tout simplement parce qu'il devait se sentir comme elle. idiot. il ne devait plus savoir quoi dire lui non plus. parce que ce genre de situation ce n'était pas commun. faire l'amour avec l'homme qui partageait la vie de sa sœur. le pêché à son apogée. son corps de poupée se laissait tomber sur les couvertures, ivre, vidé de toute son énergie. son cœur en émoi, tentait de retrouver le chemin de la raison, de tourner cette page interdite qui ne serait que rature, dans le livre de son existence. ce moment d'intimité avec lui, c'était à la fois un beau souvenir, et un mauvais. beau parce qu'elle se l'était imaginé depuis très longtemps, et qu'elle n'avait pas été déçue. beau parce que ces ébats partagés lui avaient redonné un second souffle. puis mauvais. mauvais parce que ce n'était qu'un moment éphémère qui allait s'éclipser aussi vite qu'il était arrivé. mauvais parce qu'elle en garderait des séquelles indélébiles. parce que son esprit serait marqué au fer rouge de leur passion dévorante, de leurs étreintes sensuelles. parce qu'elle aurait du mal à en faire abstraction. mais pourtant elle savait. que c'était terminé avant même d'avoir commencé. que c'était déjà la fin alors qu'il n'y avait jamais eu de début. sav, elle tentait de briser le silence en lui proposant de venir à ses côtés. elle se recroquevillait sous les couvertures, le voyant s'approcher, armé de son plus beau sourire. bon sang. il était si beau. comme une vision de paradis qui venait embrumer un peu plus son esprit. bens, il se faufilait sous les draps, lui demandant de lui faire une petite place à l'intérieur de ce matelas de fortune. elle s'exécutait, se mouvait un peu plus loin pour lui permettre de la rejoindre. gênée par leur nouvelle proximité, elle se tournait sur le côté, regardait dans le vide en resserrant son étreinte sur le bout de tissu. un frisson la parcourut lorsqu'elle sentit son corps brûlant se coller contre le sien. il était revenu. il était là. tout près. elle pouvait sentir les battements de son cœur qui résonnait contre son échine. son bras qui passait doucement sous sa tête pour venir la serrer près de son torse. sav, elle gardait les yeux écarquillés quelques instants, étonnée de ce contact incandescent qu'il venait d'établir contre sa peau gelée. ses doigts glissaient naturellement jusqu'à ses bras pour venir les caresser tendrement, les effleurer. ses paupières lourdes se fermaient. elle n'avait plus froid. il était là. contre elle. elle se laissait emporter par le marchand de sable, dans les bras de celui qu'elle avait toujours convoité.

ce sont les rayons du soleil qui vinrent éveiller la jolie nymphe. ces faisceaux de lumière qui traversaient la bâtisse pour venir éclairer son doux visage. sav, elle se frottait les yeux, se demandait si elle rêvait ou si c'était bel et bien la réalité. bens. allongé face à elle, son souffle chaud qui venait s'égarer sur sa peau nue. elle le regardait quelques secondes, laissait échapper un bâillement de sa bouche qui gardait les saveurs de l'alcool consommé la veille. merde. qu'est-ce qu'elle allait faire maintenant ? il dormait toujours à poings fermés, impassible. il ressemblait à un ange. tout se bousculait dans sa tête, tout ce remue-ménage qui l'agitait dès le matin. est-ce qu'il valait mieux fuir ? rester et l'attendre pour discuter ? son palpitant s'emballait au fur et à mesure que la panique la gagnait. sav, elle se glissait discrètement en dehors des couvertures pour aller récupérer ses vêtements. ses dessous, puis sa robe. elle était enfin rhabillée de sa tenue de lumière, de son habit de pécheresse. son cœur tambourinait dans sa poitrine. elle ne savait pas quoi faire. bon sang. quel genre de situation c'était ? elle s'était mise dans de beaux draps, la blonde. comme toujours. et si hier soir l'heure était à la romance, aujourd'hui cela serait une toute autre ambiance. sav, elle le regardait. son ventre se crispait. son intérieur se tordait sous son angoisse démesurée. il ouvrait les yeux. putain. ça y est. il était réveillé. " salut. " dit-elle timidement, un sourire gêné prenant racine sur ses lèvres.


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MessageSujet: Re: un dîner dont on se serait bien passé... (bens)   un dîner dont on se serait bien passé... (bens) - Page 2 EmptySam 13 Oct - 9:42

le silence en armure, bens semblait être prisonnier d'un mutisme ivre. lui, déjà peu bavard, ne parvenait à trouver les mots justes, ceux qui retraceraient avec qualité la complexité de ses pensées. parce que c'était un bordel monstre là haut maintenant que l'excitation était retombée. parce que l'atmosphère s'était alourdie et qu'il faisait face à ce contraste entre leurs deux oracles. il se sentait idiot, bens, d'avoir succombé à ce besoin primaire, à cette pulsion animale. d'avoir été la bête cachée au fond de ses multiples personnalités. il comprenait les erreurs commises sous l'effet de l'ébriété toujours insinuée dans ses veines. il en comprenait chaque nuance sans pouvoir se défaire de son emprise. il se voit déjà se détester tout autant qu'elle le haïra. mais les traits célestes de savannah le cramponnent encore dans l'instant. ce présent dont il saisit les dernières lueurs avant que le sombre de la nuit ne fasse son ménage et laisse place au carnage. bens, il craint l'aurore qui les menace. alors doucement il se glisse à sa rencontre, vient se réconforter tout près de son corps. parce que tout contre elle, il se sent bien. parce qu'à ses côtés il sent la flamme brûler sur les parois de son coeur. parce qu'au moins il se sent en vie. et même si demain il sera mort, de honte, de culpabilité, il s'enivre de son parfum et de ses caresses juste encore un peu.

il ne saurait dire ce qui l'a sortir de ce monde de songes. les rayons lumineux traversant l'ébène de la bâtisse, le vide formé à ses côtés par l'absence de savannah ou la simplicité d'une fin de cycle narcotique. mais le résultat est le même, bens qui ouvre les paupières désorienté. qui fait face au jour aveuglant et à cette pression qui lui torture les méninges. trop vite il se redresse, comme rappelé à l'ordre par cette voix qui émane à quelques mètres. ses iris se plantent sur savannah au doux sourire et son palpitant manque un battement. merde. des flashs qui se faufilent en souvenir dans sa caboche endolorie. bens, il vient se masser les tempes pour faire taire cet accusateur qui lui répète pêcheur. ce bruit assourdissant qui entrave le bon fonctionnement de sa machine cérébrale. salut qu'il répond simplement, la bouche pâteuse, aux saveurs d'alcool. bens il sait que le choc est imminent qu'ils devoir s'exprimer. et il s'apprête à se lever pour la rejoindre avant de faire face aux faits. sa nudité. il passe alors une main sur son visage pour se donner de l'aplomb. bens, il sait sa pudeur ridicule après les événements de la veille, mais il ne parvient à trouver qu'une solution à son mal être. tu pourrais, juste, m'apporter mes vêtements ... s'il te plait. c'est gênant, ça lui fout la boule au ventre. parce qu'il se sent con et qu'elle a tous les droits de l'envoyer chier avant que lui ne le fasse. et il se demande ce qu'il se serait passé s'il s'était réveillé quelques minutes plus tard, si elle serait encore dans la grange. et peut-être qu'il aurait la lâcheté de croire qu'il aurait préféré ne pas avoir à subir cet instant. qu'il aurait mieux fallut repousser les discours à plus tard. sauf qu'elle est encore là, savannah, qu'elle lui fait face et qu'il doit porté son courage comme un homme. je suis désolé savannah c'est maladroit, c'est presque déplacé. désolé de quoi ... qu'il se demande à lui même. des excuses balancées en prévoyance parce qu'il sait qu'elle lui en voudra, qu'elle le maudira. et bens il se sait égoïste à ne pas vouloir que tout change, à ne pas supporter l'idée de la voir disparaître de sa vie. et il se sait encore plus égoïste de ne pas parvenir à regretter ce qu'il s'est passé entre eux. juste pour ce souvenir. c'était pas correct et je pense que toi aussi tu le sais ... il en est pas certain, bens, de ce qui se trame dans son esprit à savannah. il n'a aucune idée de ce qu'elle en pense et les paroles ivres qu'elle a porté en confession le tracasse. parce qu'il a cette douloureuse impression d'avoir été la charogne dans cette histoire. d'être l'unique coupable.

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MessageSujet: Re: un dîner dont on se serait bien passé... (bens)   un dîner dont on se serait bien passé... (bens) - Page 2 EmptySam 13 Oct - 12:59


un dîner dont on se serait bien passé....
bens, il se réveille, doit penser qu'il se trouve dans un mauvais rêve. dans un cauchemar qu'il aurait préféré ne pas vivre. bens, l'homme à l'allure parfaite et bienveillante. bens l'image soignée et la pureté incarnée. bens l'irréprochable, le gendre idéal. ils n'étaient pas au même niveau. comme si le proverbe "on ne mélange pas les torchons avec les serviettes" prenait tout son sens. son "salut" balancé avec pudeur, contrastant avec le sien. il avait comme un goût amer. comme s'il était empli de remords. sav, elle le ressentait depuis déjà un moment. elle savait pertinemment qu'il allait regretter ses actions. que dans l'histoire, elle serait la seule qui se serait réellement impliquée. parce que cette ivresse n'avait fait que décupler ce qu'elle ressentait en son fort intérieur. parce qu'il n'y avait pas de filtre. pas une goutte de mensonge. pas une once de faux semblants. à ses côtés elle était elle-même. elle ne jouait pas. ne feignait pas. son intérieur se tordait un peu plus lorsqu'il lui demanda de récupérer ses vêtements. alors qu'elle avait déjà tout vu. alors que la veille ils s'étaient découverts nus, à la lumière de cette bougie, qui paraissait déjà si lointaine. " euh... bien sûr, je te les amène. " dit-elle en bégayant à moitié, perturbée par cette distance qu'il venait d'instaurer, rien qu'au son de son intonation. elle se baissait pour récupérer ses habits, ramassait chaque bout de tissu qu'elle avait enlevé quelques heures plus tôt. ce pantalon qu'elle avait fait glisser. cette chemise qu'elle avait déboutonnée. ce caleçon qu'elle avait tant voulu retirer. toutes ces chimères qui venaient la hanter. sav, elle devenait comme ces fringues, un vulgaire bout de chiffon. parce que sous ses mots pesants elle comprenait beaucoup de choses. il était mal à l'aise. hésitant. peu sûr de lui. le comportement typique de celui qui regrette d'être passé à l'acte. parce qu'elle ne le connaissait que trop bien. puisque habituellement, c'était sa spécialité. mais jamais elle n'avait été dans l'autre cas de figure. jamais elle n'était tombée d'aussi haut, dans sa courte existence. elle se sentait mal, s'approchait péniblement en lâchant ses vêtements sur la paille, près des couvertures. puis elle se retournait, lui laissant l'intimité qu'il voulait retrouver, pas prêt à ce qu'elle ne le revoit dans le plus simple appareil. son cœur commençait à s'affoler, ce tiraillement irrépressible qu'elle ressentait et qui la paralysait. "je suis désolé savannah". ça lui glace le sang. ça accentue ses palpitations. alors c'était maintenant le moment de parler plus sérieusement ? c'était là, le temps des regrets ? toujours retournée, fixant les rayons de soleil qui éclairaient la table devant elle, savannah soupirait. sa mâchoire se crispait. elle se mordait la langue pour ne pas répondre des choses qu'elle ne penserait pas. pour ne pas agir sous le coup de la colère, de l'impulsion bestiale dont elle avait fait preuve la veille. mais qu'est-ce qu'elle croyait ? que cette nuit aurait pu changer les choses ? qu'il allait vouloir commencer une histoire avec elle ? jamais. même la plus crédule des créatures ne se serait jamais imaginée ça. parce que pour lui ça ne signifiait rien. c'était du vent. de la poudre aux yeux. il la désirait juste pour satisfaire ses besoins. c'était elle, comme ça aurait pu être une autre. elle n'était pas quelqu'un de spécial. juste une poupée qui se trouvait au bon endroit au bon moment. et puis la claque. "c'était pas correct et je pense que toi aussi tu le sais ..." bens qui fait preuve de maladresse. bens blessant sa fierté un peu plus fort. piétinant ses sentiments comme on écraserait un vulgaire insecte. sav, elle est tiraillée entre deux ressentis. la colère qui l'habite peu à peu, qui brûle ses entrailles et qui ne demanderait qu'à sortir, qu'à laisser échapper ces braises qui dorment sur sa langue. elle n'aspire qu'à se venger. à lui faire mordre la poussière aussi fort qu'il venait de lui faire mal. et puis la tristesse. ces flots qui l'emportaient, qui menaçaient de la noyer dans cette déchirante rafale. cet émoi qui la submerge. ce tumulte qui la transperce. c'est le déchaînement dans ce corps frêle, dans cet être fragile qui n'aspirait qu'à se sentir aimé. il pleut sur son cœur. elle se noie. un peu plus chaque seconde. sav, elle serre les poings. elle ne sait pas comment réagir, hésite encore à lui répondre ou à partir. " ce n'est pas correct. et je le sais mieux que quiconque. mais ose me dire que tu n'en as pas profité ? " ça sort de sa bouche en un éclair. comme des lames qui veulent le transpercer. elle se retourne finalement, croise son regard polaire, échange glacial entre leurs prunelles bien plus sombres que la veille. " et alors quoi ? on se fait la bise et on se revoit dans une autre vie ? " grondait-elle fermement, les bras se croisant autour de sa poitrine. la tempête se profilait. son intérieur hurlait. qu'elle avait été bête de s'imaginer que les choses avaient pu changer. putain. depuis toujours c'était daisy. et elle, ce sera toujours sav, la sœur de daisy. toujours cette étiquette qui lui collera à la peau, qui sera implantée dans sa chair, même si elle l'arrachait à coups de griffes. même si elle remuait ciel et terre pour tenter de lui faire comprendre. il était une plaie aussi profonde qu'un gouffre sans fin. elle était tombée. elle s'était définitivement perdue.


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MessageSujet: Re: un dîner dont on se serait bien passé... (bens)   un dîner dont on se serait bien passé... (bens) - Page 2 EmptyDim 21 Oct - 12:00

réveil frappeur aux saveurs de mauvais songes. l'écarlate sur la figure et les rayons qui se heurtent à ses iris engourdis. la chute, brutale, du lendemain trop arrosé. bens qui fait face à savannah, splendide, mais ravageuse. le poids des responsabilités qui se posent sur son estomac amoché. il le savait pourtant, il l'avait senti dès les premiers instants, que cet engouement n'apporterait qu'une satisfaction éphémère qui laisserait place aux foudres sataniques d'une savannah acharnée. mais il s'était laissé aller, presque trop serein sur la suite des événements. c'est peut-être qu'il avait mal jugé les conséquences de ses gestes, finalement. bens qui ressort sa pudeur comme un adolescent timide, qui veut préserver le peu d'intimité qu'il lui reste. et il se sait stupide à vouloir lui masquer son corps qu'elle a découvert plus tôt, son être qu'elle connaît sans doute sur le bout de ses phalanges joueuses. mais il n'y peut rien parce qu'il est comme ça, bens, une fois l'alcool effacé de ses veines. une fois que l'âme sage se confronte aux frasques du brigand. il regrette pas bens, non il ne regrette rien. il se veut assumer leurs ébats exaltés. ce qu'il regrette ces les mots qui risquent de lui échapper, cette maladresse qu'il porte sur ses poignes durcies par la vie. et ça lui fend d'ors et déjà le coeur de savoir qu'il y aura des blessés. tous les deux, à leur manière. savannah, il pensait pas qu'elle accepterait, mais elle lui dépose ses vêtements, un peu détachée. et il lui en est reconnaissant alors il laisse s'échapper un timide merci avant de la voir se retourner. bens, il s'habille dans la précipitation, comme ce môme qui porte la peur qu'on le découvre. et aux gestes il allie les paroles, entame ce discours peu aguicheur de celui qui veut mettre les points sur les i. bens, il se dit que c'est maintenant ou jamais, que c'est mieux pour eux - alors que ça l'est peut être juste pour lui. il s'excuse auprès d'elle alors que son pantalon se remonte contre ses cuisses, celles qu'elle a côtoyé quelques heures plus tôt. puis sa chemise qu'il reboutonne en pensant à ses phalanges pressées de la défaire. c'est sur son torse encore à moitié découvert qu'elle se retourne, la rage aux prunelles scintillantes. bens qui continue sa démarche alors que son ouïe en prend un coup. bens profiteur qu'elle lui fait remarquer, bens presque connard sur ses lèvres fiévreuses. elle abat sa foudre comme s'il était l'unique fautif. et ça le met en rogne, bens, de se sentir accuser de toute sa misère alors que - mauvaise foi - il n'y est pour rien. les sourcils en arc contre son front, il a le regard qui se pince pour mieux saisir ses mots. peut-être, mais toi alors dans tout ça ? tu vas me dire que t'en as pas profité non plus, que c'est pas ce que tu souhaites depuis ... je sais pas moi un certain temps ? parce qu'il se remémore toutes ces confessions volées dans la frénésie. parce qu'il ressort tous ces éléments masqués par son subconscient pour ne pas ternir les images de son corps sur le sien. sois honnête savannah, avec moi et avec toi-même. depuis combien de temps t'attends ça ? et ... comment ... son visage qui se crispe sous la douleur de la réflexion. il a les méninges qui menacent de griller, bens, alors que ses tympans s'enflamme sous le rythme de son palpitant qui s'emballe. comment ça t'attendais ça ? il a pas oublié, bens, non. il a juste laissé de côté, comme une chose indésirable à laquelle on ne veut pas faire face. mais savannah elle ressort tout par ce courroux qu'elle veut lui balancer. savannah, froissée, qui se recroqueville les bras serrés sur sa poitrine marquée de l'encre de ses baisers endiablés. puis le soupire, long, las, qui s'échappent d'entre ses lèvres, à bens. elle qui porte tout au dramatique, dans l'excès de son complexe. arrêtes tes bêtises, sav. et il se retient de justesse de lui balancer quel enfant elle fait. parce qu'il sait ces mots inutiles et qu'il les sait encore plus destructeurs. alors il se retient, la raison au coeur. bens dans tous ça, il ne veut pas la blesser. non, il n'a jamais été question de ça. écoutes si tu pensais que, je sais pas ... qu'hier c'était le début de quelque chose, je m'en excuse, vraiment. mais il vaut mieux être honnêtes, toi, moi, c'est pas ... possible. le boum fracassant dans son crâne qui résonne contre son myocarde. ça le brise étonnement de prononcer ces mots trop durs pour refléter sa pensée. bens au coeur brisé devenu briseur de coeur. l'ironie.

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MessageSujet: Re: un dîner dont on se serait bien passé... (bens)   un dîner dont on se serait bien passé... (bens) - Page 2 EmptyDim 28 Oct - 14:47


un dîner dont on se serait bien passé....
ce moment devenait interminable. insoutenable. c'était loin d'être le réveil qu'elle avait imaginé. sav, elle déchantait. son imagination lui avait joué des tours. au lieu de vivre un conte de fées, elle vivait un véritable enfer. alors qu'elle avait lutté pour ne pas trop s'accrocher à lui. alors qu'elle savait pertinemment que cette histoire se terminerait mal. elle avait quand même voulu pousser le vice à son paroxysme. partager cette nuit torride avec lui, en attendant quelque chose en retour. le problème c'est que l'espoir avait toujours subsisté. jamais cette lueur ne l'avait quittée. cette petite voix qui lui soufflait que ça pouvait quand même être possible. quand on espérait et désirait une chose trop longtemps, cette envie ne nous quitte jamais vraiment. même quand la flamme est éteinte, même lorsqu'on essaie d'arrêter les sentiments, une part de nous ne cessera jamais d'attendre quelque chose. un signe qui, d'un coup, nous donnerait l'envie de refaire des vœux, dans l'espoir fou qu'un jour ils se réalisent. la colère monte à l'intérieur. elle bouillonne lorsqu'elle entend ces mots sortir de sa bouche insolente. son sang se réchauffe. la rage au ventre qui vient l'agripper et l'emmener vers des profondeurs lointaines. sav, elle n'avait plus l'esprit clair. elle devenait agressive, à fleur de peau quand elle entendait ses paroles. bens, il la blessait. à jouer les insouciants. et surtout les innocents. alors comme ça il ne s'en était jamais douté ? pas même un seul instant ? quand bien même les paroles qu'elle avait prononcé auraient du lui mettre la puce à l'oreille. mais non. dans leur euphorie, dans cette nuit d'ivresse, il n'avait rien relevé. il avait ignoré cette petite phrase qui pourtant voulait tout dire. et maintenant il venait lui renvoyer en pleine figure. sav, elle secouait la tête, soupirait en voyant sa façon de réagir. " alors tu avais bien entendu... pourtant tu as fais mine de ne pas savoir. " dit-elle sèchement, un rictus mauvais affiché sur son visage de poupée. " j'sais pas je crois que j'me suis trompée sur toute la ligne avec toi... j'ai jamais désiré la bonne personne. tu veux que je sois honnête ? alors oui je me suis fais des films. oui intérieurement j'ai toujours espéré qu'il se passe quelque chose... mais tu sais quoi ? " elle déglutissait difficilement, marquait une courte pause avant de secouer la tête. sav, elle était tellement déçue de son comportement. de sa réaction. alors autant tout lui dire à présent. parce que peut-être qu'elle se sentirait plus légère, en déposant tout le poids qu'elle portait sur ses épaules. autant ne pas nier les faits qui étaient déjà évidents. il savait très bien à quoi s'en tenir avec ses confessions de la veille. son visage se crispait, elle affichait un air de dégoût en le regardant finir de boutonner sa chemise. " en vrai j'avais tort... parce que tu vaux pas mieux que les autres. t'aurais du partir avec daisy au lieu de revenir. " ses mots résonnaient dans le silence pesant qui venait de s'installer. puissants. cinglants. elle y allait fort savannah. aussi fort qu'elle était blessée. elle déversait son venin aussi abondamment qu'elle avait mal. parce que s'il avait été mort ça aurait peut-être été plus facile de l'oublier. peut-être que s'il était parti il ne serait pas aussi présent dans sa tête. son fantôme ne l'aurait probablement pas hanté aussi fort que sa présence ici ne le faisait. ses lèvres se pinçaient, consciente d'avoir été loin dans ses propos. de commencer à frôler la limite de la cruauté. mais la blonde était bien trop fière pour revenir en arrière et pour s'en excuser. toutefois, elle n'avait pas fini de vider son sac, elle souhaitait reprendre ses derniers mots qui avaient terminé de réduire son petit cœur en morceaux. " tes excuses tu peux te les garder bens, et te les mettre où je pense. " grondait-elle, le visage déformé par la haine qu'elle ressentait. sav, elle n'arrivait pas à redescendre, ni à discuter calmement. il fallait toujours qu'elle parte dans des extrêmes lorsque quelque chose la touchait et que ses sentiments étaient atteints. elle soupirait, confrontait à nouveau ses iris qui autrefois la faisait vibrer. " comme tu l'as si bien dit, nous deux ça se fera jamais. "


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